[Minute Culturelle] - Safia Farhat, le centenaire d'une pionnière Aux lendemains de l'indépendance, une figure féminine tunisienne va émerger dans le monde pictural. Il s'agit de Safia Farhat dont les œuvres nombreuses sont aujourd'hui réunies dans un musée qui porte son nom et se trouve à Radés, en banlieue sud de Tunis. Née en 1924 et décédée il y a vingt ans, Safia Farhat est une artiste essentielle et la pionnière incontestable lorsqu'il s'agit d'évoquer l'engagement des Tunisiennes dans le monde des arts. Avec plusieurs cordes à son arc, Safia Farhat est réputée pour son travail de peintre, de céramiste et de tapissière. Déjà en 1949, elle rejoignait les rangs du mouvement artistique de l'Ecole de Tunis qui réunissait entre autres les Yahia Turki, Abdelaziz Gorgi et Pierre Boucherle. Diplômée de l'Ecole des Beaux-Arts de Tunis, Safia Farhat deviendra une enseignante renommée puis la directrice de cette institution. Artiste cardinale, Safia Farhat a laissé dans son sillage une profusion d'oeuvres allant des fresques aux vitraux en passant par tableaux et bas-reliefs. Elle demeure une racine incontournable dans la marche des Tunisiennes vers l'appropriation de la création plastique. Vingt ans après sa disparition, nous célébrons cette année le centenaire de la naissance de Safia Farhat, pionnière de l'art moderne et créatrice multiforme de la Tunisie indépendante. Sa biographie nous apprend que "durant toute sa carrière artistique, elle s'est beaucoup attachée à revivifier certains métiers d'art, notamment celui de la tapisserie dont un grand nombre d'édifices publics accueillent ses œuvres. Safia Farhat a compté parmi les fondatrices de la revue Faïza en 1959 et a également été la première Tunisienne à diriger l'École des beaux-arts de Tunis. Enfin, elle fonde avec son mari, en 1982 le Centre des arts vivants de Radès sur le noyau de son atelier personnel. Un musée portant son nom lui a été dédié et a ouvert ses portes en 2016". Décédée en 2004, Safia Farhat a laissé une empreinte vive dans l'histoire des arts en Tunisie. Témoignant de cette présence diffuse, la Biennale de Venise exposait il y a deux ans l'une de ses tapisseries monumentales rendant hommage à un parcours exceptionnel et invitant le public à redécouvrir cette artiste pionnière. Notons pour conclure que le musée national d'art moderne et contemporain de Tunis accorde une large place à Safia Farhat dans sa collection permanente. De même, sa biographie et ses œuvres maîtresses ont fait l'objet d'une monographie réalisée en 2005 par Aicha Filali. https://shorturl.at/HODQO #FondationArtsEtCultureByUIB
Post de UIB - Groupe Société Générale
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COMMENT DÉTERMINER LA VALEUR D'UNE OEUVRE D'ART AFRICAINE ? Je ne suis ni collectionneur, ni antiquaire, je ne suis qu'un simple intellectuel, amateur des œuvres d'art africaines, soucieux de contribuer au développement de l'art africain. Grâce à ma curiosité intellectuelle, j'ai effectué quelques recherches concernant les modalités de fixation de prix sur les œuvres d'art africaines, dans le but de lever le voile sur les indicateurs permettant d'estimer la valeur d'une œuvre d'art africaine. Avant toute autre démarche, bien que l'évaluation des œuvres africaines relève d'un véritable mystère, il est souhaitable de connaître la provenance de l'œuvre d'art, d'autant que chaque culture africaine possède ses propres rituels et cultes. Ensuite, je demanderais aux acquéreurs de: Se renseigner sur le parcours et la formation artistique du créateur, savoir s'il est considéré comme émergent (5 ans d'expérience), s'il est déjà bien établi ou connu mondialement. Bien examiner l'état de l'œuvre sur sa taille, son support ou le matériel utilisé pour sa fabrication. Si c'est une œuvre ancienne et réalisée avec du bronz, elle va coûter littéralement chère. Considérer l'aspect de la sculpture, notamment, sur les techniques de travail du métal, le plus souvent du bois peint ou huilé. Décortiquer le message que l'auteur a voulu transmettre à travers la morphologie de l'œuvre, d'autant que certains membres du corps portent une symbolique forte car plus une œuvre dégage une puissance visuelle forte, plus on peut appréhender son rôle sur le plan usuel. Tenir compte de la réputation de la galérie où les œuvres d'art (statue, masque ou tableau d'art contemporain), sont exposées pour faire augmenter la valeur des œuvres d'art africaines auprès des collectionneurs. Généralement, les musées sont les lieux privilégiés pour la bonne conservation des œuvres d'art. Toutefois, un petit coup d'œil vers les marchés secondaires vont également permettre de se faire une idée sur le prix des œuvres d'art. Par contre, il existe un détail très important à souligner : Les sculptures, les masques et les objets rituels africains sont imprégnés d'une sacralité lors de leur utilisation. Cependant, une fois que la cérémonie ou les pratiques rituelles sont terminées, ces objets perdent de leur valeur monétaire. Par conséquent, les acquéreurs ont intérêt à veiller sur l'authenticité de ces œuvres car elles peuvent subir des déformations par négligence, après les avoir fait tomber. D'où, la prééminence de l'authenticité de l'œuvre par rapport à sa provenance sur la détermination de la valeur de l'art africain. Dans tous les cas, pour obtenir des analyses plus pointues sur la valeur de l'art africain, il est recommandé aux acquéreurs d'œuvres d'art de solliciter les services d'un consultant indépendant. Voilà en somme, ma maigre contribution sur le développement de l'art africain, qui est un patrimoine culturel et identitaire africain pour le développement de l'Afrique.o
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Une galerie d'art n'a pas à faire l'unanimité auprès de TOUS les collectionneurs existants (et heureusement) 🙌 Je ne changerai pas du jour au lendemain la programmation de ma galerie sous prétexte que j'ai sympathisé avec un important collectionneur de peinture abstraite, alors qu'on a une spécialité sur l'art numérique et que finalement, la peinture abstraite, ce n'est pas trop mon truc. Je rencontre régulièrement des collectionneurs auxquels nous ne vendrons probablement jamais rien, et ce n'est pas grave. Pas parce que je fais mal mon travail, mais simplement parce que nous n'avons pas à convertir tous les collectionneurs existants en clients de la galerie. Un tas de raisons peuvent expliquer pourquoi un collectionneur ne se convertit pas en client : ❎ Ses goûts ne coincident pas avec la ligne artistique de la galerie. ❎ Il préfère se concentrer sur des artistes plus cotés, parfois déjà rentrés dans l'histoire de l'art. ❎ Son portefeuille ne lui permet pas de nous acheter des oeuvres, il achète généralement en direct aux artistes. ❎ Ma tête ne lui revient pas : ça arrive et malheureusement je n'ai planifié aucune opération de chirurgie esthétique 🙃 Ce qui compte, ce n'est pas de séduire temporairement un large groupe de collectionneurs, mais au contraire, de réussir à séduire et à attirer une clientèle fidèle, solide et convaincue. _______________________________________________________________________ Si vous me découvrez avec ce post, je m’appelle Annelise et je suis la fondatrice de la ART GIRLS GALERIE. Je suis une galeriste, curatrice, critique d’art et conférencière spécialisée sur la représentation du female gaze dans l’art contemporain et l’art numérique. Pour en savoir plus : https://lnkd.in/dFj-miAB 📨 Pour toute question relatives aux oeuvres envoyez moi un mail : annelise@artgirls.store 📨 Si vous souhaitez rejoindre la galerie en tant qu'artiste contactez Sarah : sarah@artgirls.store
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👂 Quand j’explique ce que je fais à des inconnu.es, je me frotte souvent à l’idée reçue qu’acheter de l’art est réservé à une élite. Pour eux, ils ne sont pas les bienvenues dans les espaces de vente d’art parce qu’ils n’ont ni de culture légitime ni de budget élevé, ❌ Mais penser comme ça c’est : ▪ Ne pas permettre au marché de changer en s'inspirant des industries de la mode, de la musique ou du design ▪ Légitimer les élites et leur vision (très intellectuelle !) de l’art ▪ S’auto-dénigrer et se refuser le plaisir de l’art à portée de main ✅ À l’inverse, suivre mes conseils sur l’art, c’est : ▪ Devenir un collectionneur responsable et au courant des nouvelles tendances ▪ En finir avec une vision arriérée du marché, qui favorise les élites et leur milieu fermé ▪ Obtenir des conseils pour concilier son petit budget et ses coups de cœur artistiques Le premier pas pour commencer, c’est de s’abonner à mes réseaux sociaux : Instagram, LinkedIn, TikTok et de rester au courant de mes futures publications sur les plateformes gratuites Medium et Substack (ostra.aboriginal). Si vous souhaitez plus de conseils personnalisés ou construire un partenariat avec moi, écrivez moi à : ostra.aboriginal@gmail.com, je serai ravie de vous accompagner ! #JeRamenMaFraise créé par RamenTaFraise et Nina Ramen 🍓 Je suis Violette, et j’ai créé OSTRA, un média de vulgarisation en ligne sur ma passion : l’art aborigène australien. Après des études dans le marché de l’art et des expériences dans un studio artistique et dans des galerie en France et en Australie, je me suis rendue compte des clichés qui freinent mon entourage dans la consommation de l’art. A travers l’art aborigène australien, je questionne et rend accessible des concepts sociaux, politiques, esthétiques pour repenser nos narratifs de vente au sein de l’art contemporain. Suivez-moi si cela vous intéresse, vous pourriez avoir envie de devenir collectionneur.euse vous aussi ! 🖼️ https://lnkd.in/eAA4cENF
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Souvent le monde de l’art fait peur à ceux qui ne baignent pas déjà dedans. Ai-je ma place dans un musée ou dans une galerie alors que « je n’y connais rien » ? Est-ce que je ne vais pas me ridiculiser si jamais je demande ce que l’œuvre représente ? Est-ce que dire « je trouve ça joli » ne va pas me faire passer pour un c*n ? Quand on se retrouve devant une œuvre d’art qui n’interroge pas, c’est une œuvre qui rate son but. Si l’œuvre fait échos en vous, c’est une oeuvre faite pour vous : l’art sert à se connecter aux sensations. Le beau est pour moi un objectif plastique et ontologique, bien que cela ne soit plus privilégié dans l'art contemporain. Tout le monde a sa place dans une galerie ou un musée : une œuvre qui n’est pas vue ne sert à rien. L’artiste produit pour que l’œuvre soit regardée, comme un livre est écrit pour qu’il soit lu. Alors je sais qu’il est parfois difficile de “rentrer” dans une œuvre, surtout quand elle est abstraite : le langage géométrique que je développe se base sur des symboles universels, qui résonnent en chacun de nous. Le dialogue est au coeur de l'art : venez ajouter votre regard au mien à l'hôtel Canopy by Hilton Paris Trocadero ; rassurez-vous, l'artiste et l'être humain sont de la même espèce ;-) Prenez rdv ici si vous souhaitez que je vous commente mon exposition : https://lnkd.in/eVCbNnHd *** Bonjour, Je suis Jiel, artiste & indépendante. J’oeuvre pour la créativité et la liberté. Je m’adresse à ceux qui cherchent une bouffée d’air frais. A ceux qui osent lever le regard; A ceux qui désirent trouver l’unité dans le paradoxe.
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Découvrez aujourd’hui cette toile de Béatrice Terra, une œuvre d'art contemporain qui apportera une touche unique à votre intérieur ou à votre espace de travail. Cette œuvre est une opportunité d’enrichir votre collection tout en bénéficiant d’un investissement judicieux. Cette œuvre de Béatrice Terra, à première vue, semble jouer sur l’absurde et la légèreté, mais qui, en réalité, capte bien plus qu’une simple interaction ludique. Avec "La Danse de la Pelote", Béatrice Terra nous plonge dans un instant empreint de vitalité, d’émotion et de tendresse. L’artiste est connue pour son trait vif et expressif, un geste pictural rapide qui capte la fugacité de l’instant. Dans ses œuvres, elle explore souvent la fragilité humaine, avec une prédilection pour les personnages, aux visages légèrement "chiffonnés", qui incarnent une sensibilité exacerbée. Ici, l’homme et son chat sont liés par le jeu, mais plus encore par cette tension délicate que Terra sait rendre visible, où le mouvement semble à la fois énergique et sur le point de se désagréger. Cette œuvre est aussi un exemple parfait du style distinctif de l’artiste : un minimalisme de la couleur et de la forme, où l’essentiel est dans le trait. Terra ne s’égare pas dans la symbolique des couleurs ; au contraire, elle utilise une palette réduite pour laisser la forme raconter une histoire. Ce tableau est un témoignage de son talent à rendre la vie même des scènes les plus simples et ordinaires. Avec cette œuvre, Béatrice Terra invite à la contemplation d’une émotion vive, mais fragile, où l'humour et la poésie se côtoient avec une légèreté apparente qui dissimule une profondeur touchante. Huile sur toile 50x61 signé. Cette œuvre vous intéresse ? Vous avez des questions ? Contactez moi cathylamon@orange.fr ou +33603435775 ou https://cathylamon.fr
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Un été d’expositions (suite) « Matisse et Miró » au Musée Matisse de Nice. Comme à la Fondation Maeght, le travail est bien mené mais le résultat est époustouflant. Déjà l’idée de rapprocher Miró de Matisse est elle-même surprenante. L’exposition la rend convaincante contre toute attente. Il faut avoir vu la paire formée par deux splendides tableaux bleus de même taille de l’un et l’autre artistes (rare occasion de revoir en France un des chefs-d’oeuvre de Matisse, sa « Vue de Notre-Dame », 1914, MoMA ou bien, de Miró, « Tête de paysan catalan », 1925, Moderna Museet, Stockholm) pour se convaincre que les trajectoires si distinctes de ces peintres majeurs du XXe siècle peuvent se croiser dans la couleur. L’Espagnol en sort grandi face à un Matisse qui ne fait pas d’ombre à son bleu souverain. Rétrospective « Herman de Vries » à l’Espace de l’Art Concret (Mouans-Sartoux) : une exposition impeccable d’un artiste néerlandais peu vu en France. Venu de l’art concret, il évolue vers une pratique méditative qui semble s’établir sur la série des « Empty » (ca 1965) et qui le conduit à une approche écologique ou écosophique du monde : des herbiers de plantes modestes deviennent au mur de délicats « dessins », des terres collectées au fil des déplacements déploient tout un spectre de couleurs naturelles. Petit à petit se constitue un répertoire sensible des éléments fondamentaux. Une démarche à laquelle aujourd’hui donne raison.
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Savez-vous ce qui distingue une œuvre d'art à plusieurs millions de celle vendue à quelques centaines d'euros ? L'analyse du prix d'une œuvre d'art est un exercice complexe, qui prend en compte une multitude de facteurs. Premièrement, la renommée de l'artiste. Un Picasso ne vaut pas le même prix qu'une œuvre d'un artiste inconnu, c'est une évidence. Ensuite, la rareté de l'œuvre. Plus une œuvre est unique, plus elle est précieuse. La taille, le sujet, le style et la technique employée sont aussi des éléments déterminants. Une grande toile abstraite ne se vendra pas au même prix qu'un petit portrait réaliste. L'état de conservation de l'œuvre est également essentiel. Une œuvre en parfait état sera plus chère qu'une œuvre abîmée. L'histoire de provenance de l'œuvre peut aussi influencer son prix. Une œuvre ayant appartenu à une personnalité célèbre ou ayant une histoire particulière sera plus valorisée. Les tendances du marché de l'art actuel sont aussi à prendre en compte. Le marché de l'art est en constante évolution et les goûts des collectionneurs aussi. Les ventes aux enchères, les expositions précédentes, les comparaisons avec des œuvres similaires et les avis d'experts sont autant de facteurs qui peuvent influencer la détermination du prix d'une œuvre. En fin de compte, le prix d'une œuvre d'art est souvent le résultat d'une combinaison complexe de facteurs subjectifs et objectifs. Comprendre ces critères, c'est comprendre comment le marché de l'art fonctionne. Apprenez-les, analysez-les, maîtrisez-les. Et vous serez à même de comprendre pourquoi une œuvre d'art vaut ce qu'elle vaut. Collection « Warhol » Alexandre HOPARE *** ♼ Repartagez pour aider d'autres amis artistes *** Je suis Cristela, Coach d’artistes, Agent artistique et Curatrice d’art passionnée, spécialisée dans : ▪️ Vente d'œuvres artistiques ▪️ Consulting : ton plan d'action en 1h ▪️ Coachings individuels : 1, 3 ou 6 mois On se connecte ?
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ARTOTHÈQUE Visite de l'artothèque de Caen : emportez une œuvre d'art à la maison! 🌐📜 https://lnkd.in/e6DVJJ8P Marie Sorbier nous emmène à Caen dans le Calvados pour nous faire découvrir le fonctionnement d’une artothèque, ces structures de diffusion de l’art contemporain qui permettent, entre autres, au public d’emprunter des œuvres d’art durant une période de deux mois. Créée en 1986, l'Artothèque de Caen possède une collection de 4 000 œuvres et compte plus de 600 adhérents. Son but, comme la trentaine d'autres artothèques que l'on compte sur le territoire français, est multiple. Il s'agit à la fois de proposer une collection d'œuvres d'art contemporain accessible et visible par des visiteurs. Une collection qui s'agrandit d'ailleurs chaque année grâce à une politique d'acquisition et de soutien à la création. Mais il s'agit aussi, au-delà de cette diffusion de l'art, de permettre à des adhérents d'emprunter des œuvres pour les mettre chez eux durant une période généralement de deux mois comme l'explique Yvan Poulain, le directeur de l'Artothèque de Caen : "Ce qui est extraordinaire, c'est ce qu'on ne peut pas faire dans un musée : une fois que l'œuvre nous plaît, on la prend à pleine mains et puis on la décroche, on l'emmène sur la base, elle est emballée et on repart avec. Il y a une intimité qui se crée avec l'œuvre d'art. On pourrait presque dire qu'il y a un rapport de domestication avec l'œuvre, à prendre dans les deux sens du terme : dans cette relation à l'espace domestique, mais aussi dans le fait qu'on donne du temps et de l'attention à l'œuvre." #arthealth
Visite de l'artothèque de Caen : emportez une œuvre d'art à la maison!
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Mondrian, peintre-prophète (Busignani), peignait-il des Vitraux ? Notre atelier d’histoire de l’art corrélé à des supports d’animation est en ligne pour examiner l’œuvre de ce peintre néerlandais, qui, âgé de trente-neuf ans – c’était l’an 1911 – confronté au cubisme analytique de Braque et Picasso, a eu la révélation de l’abstraction géométrique : « Je sentis que seuls les cubistes avaient découvert le droit chemin et pendant longtemps je fus très influencé par eux. » Néo-cubiste Mondrian ? L’artiste aura toutefois reproché à Braque et Picasso, fondés sur les arts africains traditionnels, de ne pas avoir mené à son terme la révolution plastique qu’ils avaient engendrée ; à savoir : s’engager dans l’abstraction dans laquelle lui-même allait réaliser sa vision utopique de l’art : « Le mot ‘’néo-cubiste’’ n’est pas mal trouvé car la Nouvelle Plastique est effectivement une conséquence du cubisme, ainsi ‘’néo-cubisme’’ est une appellation assez pratique qui indique aux gens la direction à prendre pour rencontrer la Nouvelle Plastique. » Outre la question religieuse ou mystique, il y avait chez Piet Mondrian (1872-1944) l’affirmation d’une utopie sociale : « La pure vision plastique doit édifier une nouvelle société, de la même manière que, dans l’art, elle a édifié une nouvelle Plastique. Ce sera une société fondée sur la dualité équivalente du matériel et du spirituel, une société faite de rapports équilibrés. » Peintre majeur de la première moitié du vingtième siècle, de l’avènement des sociétés modernes et de la planification rationnelle encore confiantes dans le Progrès fondé sur l’exploitation technologique totale de la Nature, Mondrian était convaincu que l’art devait nous conduire au-delà de l’art : « L’art disparaîtra à mesure que la vie aura plus d’équilibre. Nous n’aurons plus besoin de peintures et de sculptures, car nous vivrons au milieu de l’art réalisé. » Robe de cocktail dite Robe Mondrian, 1965 Par Yves Saint Laurent (1936-2008) https://lnkd.in/eCtmB4Vk
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Le monde de l’art fait peur à ce qui ne baignent pas déjà dedans. “Je n’y connais rien” On ne connaît rien au vin avant d’y goûter. “Suis-je à ma place devant de l’art contemporain ?” C’est la curiosité du spectateur qui permet à l’oeuvre de trouver le regard. “Je me pose des questions mais si je les formule, est-ce que je vais passer pour un.e c*n.ne ?” L’oeuvre d’art doit pousser à s’interroger : c’est là son but. Quand on se retrouve devant une œuvre d’art qui n’interroge pas, c’est une œuvre qui rate sa destination. "J'aime mais je ne sais pas..." Si l’œuvre résonne ne vous, c’est un oeuvre qui est faite pour vous : l’art sert à se connecter aux sensations. En tant qu’artiste, je crée pour que mes œuvres soient regardées, comme un livre est écrit pour qu’il soit lu. Alors je sais qu’il est parfois difficile de “rentrer” dans une œuvre, surtout quand elle est abstraite. C’est pourquoi je propose des commentaires de mes oeuvres sur mon blog : https://lnkd.in/gtHnipcb J’organise également la visite de mes expositions pour les amateurs d’art (novices et confirmés) : le partage et l’échange sont au cœur de ma vision d’artiste - et d'être humain ! L’oeuvre sert un discours, celui de l’artiste, pour inspirer le dialogue avec le spectateur. Laissez-vous guider en prenant rdv par ici : https://lnkd.in/eVCbNnHd Exposition qui se tient jusqu’au 22 avril à l’hôtel Canopy by Hilton Paris Trocadero *** Bonjour, Je suis Jiel, artiste & indépendante. J’oeuvre pour la créativité et la liberté. Je m’adresse à ceux qui cherchent une bouffée d’air frais. A ceux qui osent lever le regard; A ceux qui désirent trouver l’unité dans le paradoxe.
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