Post de VÊPRES

Biogaran Cette «arme» que Bercy pourrait dégainer pour bloquer la vente du laboratoire à une firme indienne   Le contrôle des Investissements Étrangers en France est une procédure visant à protéger les intérêts de la Nation des appétits des groupes extra-européens. Comment garder Biogaran , premier producteur national de médicaments génériques, dans le giron de la France ? Le laboratoire, qui produit 32% des génériques en France, a été mis en vente l'an dernier par la maison mère Servier. Quatre candidats seraient en lice pour son rachat, dont deux Indiens : Torrent Pharmaceuticals et Aurobindo Pharma. Deux acquéreurs que l’État voit d’un assez mauvais œil. L'État «suit [la vente] et est très vigilant», a déclaré ce jeudi le ministre de l’Industrie Roland Lescure. La crainte de l’exécutif ? Voir la souveraineté sanitaire française mise à mal par cette cession d’un champion pharmaceutique français à une entreprise étrangère. Voilà pourquoi le ministre brandissait ce matin l’IEF, pour Investissements Étrangers en France. Une arme procédurale qui pourrait si ce n’est bloquer la vente, au moins y mettre des conditions exigeantes. L’objectif ? Imposer des «conditions nécessaires et proportionnées afin d'assurer notre souveraineté sanitaire». Il permet d’imposer des conditions nécessaires et proportionnées au repreneur pour garantir à la fois l’empreinte industrielle française, c’est-à-dire que les emplois et les chaines de production restent sur notre territoire, et la souveraineté sanitaire de la France, soit la continuité de la commercialisation des médicaments sur le marché français». Ce fut notamment le cas pour le dossier Photonis en 2021, une entreprise de systèmes de vision nocturne convoitée par les Américains. La vente de cette pépite briviste a alors été «bloquée» par Bercy. (....)

💊 [𝐀𝐂𝐓𝐔 𝐏𝐇𝐀𝐑𝐌𝐀] Delpharm 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐭 𝐦𝐚𝐬𝐬𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧 𝐮𝐬𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐋𝐲𝐬-𝐥𝐞-𝐋𝐚𝐧𝐧𝐨𝐲 (𝐍𝐨𝐫𝐝) Le sous-traitant pharmaceutique tricolore a récemment inauguré une nouvelle ligne de conditionnement à haute cadence sur son site près de Lille. 🚀Objectif : doubler la production de corticoïdes qui passera de 8 à 20 millions de boîtes par an en 2025. Le site figure aussi parmi les 7 nouveaux lauréats du plan France 2030 (cf notre précédent post 👉https://bit.ly/4jh8BLx ) 📈Le projet soutenu vise à augmenter la capacité de production de médicaments oncologiques. 🎙️Stéphane Lepeu, directeur général délégué de Delpharm précise : « 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑜𝑛𝑐𝑜𝑙𝑜𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑’𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢’𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑖𝑙𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 4 à 5%. 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑟𝑡𝑖𝑜𝑛 à 30% à 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒. » Pour en savoir ➕ sur cette actualité 👉 cliquez sur le lien en commentaire #santé #souveraineté #France #industrie #pharma

Enfin un article qui rappelle les véritables enjeux de souveraineté. Il ne faut pas confondre réindustrialisation et souveraineté, médicament et principe actif. Seuls les principes actifs pharmaceutiques totalement fabriqués en France peuvent participer pleinement à l'ambition de souveraineté.

La bourse ou un fonds ? Le projet d’externalisation d’Opella, la filiale OTC et santé grand public de Sanofi, profite du vacarme BIOGARAN pour passer sous les radars. Pourtant, il est bien aussi question de souveraineté sanitaire pour ce mastodonte de 11 000 salariés, réalisant 5 Md€ de CA et valorisé quatre fois plus, qui commercialise entre autres le #Doliprane, médicament le plus vendu en France. Selon nos sources, la solution de vente à un fonds pourrait être préférée à l’introduction en bourse avec minorité de blocage conservée par Sanofi, le fiasco EUROAPI ayant laissé des traces : les noms de plusieurs fonds anglo-saxons et de PAI Partners – l’ex-Paribas Affaires Industrielles – sont régulièrement évoqués. L’horizon de l’opération est fixé à fin 2024 ou début 2025. #Opella #Sanofi #Biogaran #Doliprane #Euroapi #PAIPartners https://lnkd.in/ebYkPTNp

🔔 [Spécial Process] Les fournisseurs d'équipements, alliés du fabriqué en France. Quatre articles à retrouver cette semaine et dans le dernier numéro d’Industrie Pharma. Episode 2/4 : GenSensor veut mieux contrôler les cellules pour optimiser la #bioproduction. La start-up nantaise veut proposer une solution tout en un pour suivre l'état de la cellule en culture en faisant appel à des paramètres biologiques jusqu'à présent peu exploités. https://lnkd.in/eadhUj-k "Notre objectif est de pouvoir analyser plus finement et en temps réel l'évolution de la cellule productrice et du produit", explique Charles Hébert, p-dg de GenSensor

La France reprend le contrôle de sa production pharmaceutique 💊 Découvrez dans le Grand Format de Groupe TF1 comment les équipes de BENTA Lyon relèvent le défi de la #souveraineté #pharmaceutique et #industrielle avec fierté. Avec 750 millions de boîtes vendues en 2023, la #relocalisation de la production devient un enjeu clé pour garantir l'indépendance #sanitaire. En avril 2024, BENTA Lyon a obtenu l'AMM pour produire du #paracétamol 500 mg en comprimés dans son usine de production à Ville de Saint-Genis-Laval 🏭 "Avec une capacité de 80 millions de boîtes par an, BENTA Lyon devient un contributeur additionnel sur ce marché stratégique, capable de répondre à la demande en cas de pénuries ou de tensions d’approvisionnement", précise Damien Parisien, Directeur Général Exécutif.   Félicitations aux équipes de BENTA Lyon 👋 Cette initiative permet à la France de renforcer sa maîtrise de la chaîne de production, tout en plaçant la santé publique au cœur des priorités.   Merci le #LE20h de TF1 Gilles Bouleau, reportage sophie de VAISSIERE J. Clouzeau et A. Mouchard 😊 #SouverainetéPharmaceutique #SouverainetéIndustrielle #Relocalisation #IndépendanceSanitaire #MédicamentDuQuotidien #Génériques #Paracétamol #FabriquéEnFrance GEMME (GEnérique Même MEdicament) Leem Région Auvergne-Rhône-Alpes AFIPRAL - Association des Fabricants de l'Industrie Pharmaceutique en Rhône-ALpes Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes Le Club de la Santé Bernard Tannoury Sophie Mallet

IL FAUT SAUVEZ LE SOLDAT DOLIPRANE... LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : La bataille autour de la cession par Sanofi de l’usine de Lisieux où est fabriqué le Doliprane est révélatrice du caractère éruptif et superficiel de bon nombre de nos concitoyens, en commençant par ceux des journalistes qui ne font qu’effleurer les sujets qu’ils traitent, et des politiques qui s’empressent de réagir pour exister. L’annonce par SANOFI de ce probable accord avec un fonds américain a provoqué une véritable levier de boucliers au point que le Gouvernement s’est senti obligé d’entrer au capital. Or cette affaire a occulté complètement le fait que le maintien ou le rapatriement d’usines de fabrication de médicaments ne sert à rien si les principes actifs de ces médicaments sont toujours produits à l’étranger. Dans le cas présent, le principe actif qui sert à fabriquer le Doliprane à Lisieux vient d’Outre-Atlantique ! A voir si l'annonce par UPSA que son usine d'Agen produira à partir de l’année prochaine du Paracétamol 100% français fera autant de bruits que l'annonce de SANOFI il y a quelques semaines ? Le problème de l’avenir de notre industrie pharmaceutique ne doit pas être pris par le petit bout de la lorgnette. La crise du Covid a montré notre dépendance vis-à-vis de l’étranger et le retard pris par une bonne partie de nos laboratoires pharmaceutiques en matière de recherche et de développement de nouveaux médicaments et de nouveaux vaccins. La pression mise depuis des années par les pouvoirs publics pour baisser le prix de ces médicaments explique en partie les délocalisations. Les niveaux de salaires proposés à nos jeunes chercheurs les poussent à s’expatrier. La remise en cause du crédit-impôt-recherche envisagée par nombre de parlementaires serait un mauvais signal supplémentaire.  https://lnkd.in/eESS5DJC

🛎️ #Doliprane #Deal de la semaine - Bon, je sais... le week-end on débranche mais l'info mérite tout de même votre attention car cette semaine le conseil d’administration de Sanofi a finalement retenu le fonds 🇺🇸 Clayton, Dubilier & Rice (CD&R) pour prendre le contrôle d’Opella sa branche santé grand public.✅ Or, Opella commercialise un #médicament bien connu du grand public, le Doliprane, marque de #paracétamol qui a fait défaut lors de la pandémie de covid-19. Le gouvernement avait alors fait de la relocalisation de la production en France de 300 médicaments un sujet d’importance stratégique, avec une enveloppe de 800 M€ débloquée par l’État dans le cadre du plan France Relance. D’ailleurs, 20 M€ ont récemment été débloqués pour l’usine Sanofi de Lisieux, produisant le Doliprane, afin d’augmenter sa capacité de 40 % d’ici 2026.✅ Il resterait encore quelques détails à régler, mais CD&R, dont le 12e millésime a levé 23,4 Md€ l’été 2023, valoriserait Opella environ 15,5 Md€. ✅ Il devance pour mener à bien ce spin-off, PAI Partners dans les enchères orchestrées par Bank of America, BNP Paribas, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Rothschild & Co. ✅ CD&R coiffe sur le poteau PAI Partners qui aurait dû faire appel à des co-investisseurs, dont plusieurs fonds souverains étrangers (Adia, GIC...) alors que le fonds US conseillé par Lazard et Citi, peut mener ce #LBO seul. S'il y parvient, ce LBO pourrait bien devenir le plus important de l’Histoire en France. Cette transaction ne va pas signifier la fin des liens tricolores d’Opella pour autant. Sanofi va garder 50 % du capital, même si le contrôle va être transféré à CD&R. Mais des clauses de rendez-vous sont déjà prévues afin d’offrir des fenêtres de liquidité dans les années à venir. Mais surtout, la vente d'Opella (5,2 Md€ de revenus 2023) riche de plus de 100 marques (Doliprane, Dulcolax, Lysopaïne, Maalox, Novanuit…) reste encore soumise au feu vert de Bercy  ✅ Plus d’infos dans l'article en accès libre : Sanofi va délivrer son Doliprane à un fonds américain sur CFNEWS (Corporate Finance News) pour comprendre les raisons capitalistiques et stratégiques qui poussent Sanofi à céder cette branche👇 https://lnkd.in/eJSfvH4w Avec en bonus le tableau des plus gros LBO depuis 2022 👍 Thomas Loeillet Agathe Zilber Clemence Hasenrader Thierry BLOT Emmanuel NARRAT Romain Dutartre Christian Rochat Eric Rouzier #cgp #privateaquity Stanislas Moncourier Valentin Redondie isabelle kowal

Manikheir annonce un investissement de 88 millions d'euros dans la première usine française de gants médicaux en nitrile 🧤 Le géant du matériel médical, Manikheir, inaugure une usine de production de gants en nitrile en Sarthe, marquant une étape majeure dans la réindustrialisation française. On fait le point 👇 La filiale du groupe canadien Medicom veut produire près de 900 millions de gants par an et vise à réduire notre dépendance aux importations. Le projet en quelques chiffres : - Investissement : 88 millions d'euros - Objectif de production : 900 millions de gants par an - Création d'emploi : 300 emplois à horizon 2027 - Lieu : A Bessé-sur-Braye dans la Sarthe - Impact local : Revitalisation de l’ex-papeterie Arjowiggins, liquidée en mars 2019. Pourquoi cette inauguration est importante ? Cela fait 30 ans que l'on ne fabrique plus de gants en France. Un étape importante pour la souveraineté nationale. C’est le projet industriel le plus important du Département depuis 10 ans. La suite ? La production a déjà commencé et va monter en cadence d'ici les prochains mois. A présent, l'objectif va désormais être de convaincre les entreprises d'acheter des gants français. Bravo à Gérald HEULIEZ et à toutes les équipes de Manikheir pour ce projet ambitieux ! Si tu veux plus de news sur l'industrie : 1. Like ❤️ 2. La suite de l'actu sur notre newsletter Boostaperf' (lien en commentaire) 👇 Bon début de semaine à toutes et à tous.

🚨 Une opération à 15 milliards d'euros, Doliprane sous pavillon américain ? Une menace pour la souveraineté industrielle et pharmaceutique ! 🚨 La nouvelle est tombée, Sanofi envisage de céder 50% de sa filiale Opella, qui chapeaute des marques emblématiques comme Doliprane, à un fonds d’investissement américain, CD&R. Alors que le géant français cherche à se repositionner sur l’immunologie, les conséquences pour l'industrie française et son savoir-faire sont inquiétantes. 👉 Le Doliprane est un peu un symbole français du bien être. Ce médicament, fabriqué à Lisieux et Compiègne, est consommé par des millions de Français et à travers le monde. Sa production pourrait être délocalisée malgré les promesses de Sanofi, la crainte est bien réelle.  Une vente partielle peut sembler anodine, mais c'est un changement stratégique majeur. Nous savons que les promesses précontrats ne sont pas toujours respectées notamment lorsque les enjeux financiers sont colossaux. L’hiver dernier, la pénurie de paracétamol a démontré à quel point nous sommes vulnérables face à des tensions d’approvisionnement. La France peut-elle se permettre une telle dépendance ? encore plus des décisions prises outre-Atlantique ? C'est une question de souveraineté qui se pose encore, dans un contexte où l'état français souhaite réindustrialisé le pays. La dépendance à des investisseurs étrangers pour des biens de première nécessité comme les médicaments pourrait fragiliser l'autonomie du pays, comme lors de la pandémie du COVD19. 🔍 Bien que Sanofi ait investi 20 millions d’euros pour renforcer la production dans l'usine Lisieux, rien ne garantit que cet effort sera maintenu sous une direction américaine. Les objectifs financiers d’un fonds d’investissement pourraient pousser à des hausses de prix, affectant directement les consommateurs français. #SouverainetéIndustrielle #MadeInFrance #Innovation #Doliprane #Pharma #Sanofi #SavoirFaireFrançais #Industrie #Protection