La capacité de production de gaz issu de la méthanisation devrait s’établir à 50 térawattheures par an (TWh/an) en 2030 en France, contre 12 TWh/an fin 2023. La méthanisation repose aujourd'hui essentiellement sur les agriculteurs qui représentent plus de 80 % des 652 sites de production installés à fin 2023. D'autres filières se développent pour valoriser les boues des stations d'épuration, les ordures en décharges ainsi que les biodéchets, issus du tri sélectif. De 3 % à fin 2023, la part de biogaz dans les réseaux devrait passer à 20 % en sept ans, réduisant d’autant la part de gaz fossile. https://lnkd.in/ekKwbxNz #GRDFNO #gazverts #décarbonation #transitionécologique #méthanisation #énergie
Post de Vincent Guillemant
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La capacité de production de gaz issu de la méthanisation devrait s’établir à 50 térawattheures par an (TWh/an) en 2030 en France, contre 12 TWh/an fin 2023. La méthanisation repose aujourd'hui essentiellement sur les agriculteurs qui représentent plus de 80 % des 652 sites de production installés à fin 2023. D'autres filières se développent pour valoriser les boues des stations d'épuration, les ordures en décharges ainsi que les biodéchets, issus du tri sélectif. De 3 % à fin 2023, la part de biogaz dans les réseaux devrait passer à 20 % en sept ans, réduisant d’autant la part de gaz fossile. https://lnkd.in/d_B-UYr2 #GRDFNO #gazverts #décarbonation #transitionécologique #méthanisation #énergie
Biogaz : fort développement attendu de la méthanisation
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La capacité de production de gaz issu de la méthanisation devrait s’établir à 50 térawattheures par an (TWh/an) en 2030 en France, contre 12 TWh/an fin 2023. La méthanisation repose aujourd'hui essentiellement sur les agriculteurs qui représentent plus de 80 % des 652 sites de production installés à fin 2023. D'autres filières se développent pour valoriser les boues des stations d'épuration, les ordures en décharges ainsi que les biodéchets, issus du tri sélectif. De 3 % à fin 2023, la part de biogaz dans les réseaux devrait passer à 20 % en sept ans, réduisant d’autant la part de gaz fossile. https://lnkd.in/ehzZUPbV #GRDFNO #gazverts #décarbonation #transitionécologique #méthanisation #énergie
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La capacité de production de gaz issu de la méthanisation devrait s’établir à 50 térawattheures par an (TWh/an) en 2030 en France, contre 12 TWh/an fin 2023. La méthanisation repose aujourd'hui essentiellement sur les agriculteurs qui représentent plus de 80 % des 652 sites de production installés à fin 2023. D'autres filières se développent pour valoriser les boues des stations d'épuration, les ordures en décharges ainsi que les biodéchets, issus du tri sélectif. De 3 % à fin 2023, la part de biogaz dans les réseaux devrait passer à 20 % en sept ans, réduisant d’autant la part de gaz fossile. https://lnkd.in/ef3usEkH #GRDFNO #gazverts #décarbonation #transitionécologique #méthanisation #énergie
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La capacité de production de gaz issu de la méthanisation devrait s’établir à 50 térawattheures par an (TWh/an) en 2030 en France, contre 12 TWh/an fin 2023. La méthanisation repose aujourd'hui essentiellement sur les agriculteurs qui représentent plus de 80 % des 652 sites de production installés à fin 2023. D'autres filières se développent pour valoriser les boues des stations d'épuration, les ordures en décharges ainsi que les biodéchets, issus du tri sélectif. De 3 % à fin 2023, la part de biogaz dans les réseaux devrait passer à 20 % en sept ans, réduisant d’autant la part de gaz fossile. https://lnkd.in/e2-pGcGB #GRDFNO #gazverts #décarbonation #transitionécologique #méthanisation #énergie
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Biogaz : fort développement attendu de la méthanisation La capacité de production de gaz issu de la méthanisation devrait s’établir à 50 térawattheures par an (TWh/an) en 2030 en France, contre 12 TWh/an fin 2023. La méthanisation repose aujourd'hui essentiellement sur les agriculteurs qui représentent plus de 80 % des 652 sites de production installés à fin 2023. D'autres filières se développent pour valoriser les boues des stations d'épuration, les ordures en décharges ainsi que les biodéchets, issus du tri sélectif. De 3 % à fin 2023, la part de biogaz dans les réseaux devrait passer à 20 % en sept ans, réduisant d’autant la part de gaz fossile. https://lnkd.in/eEbz9ZgE #GRDFNO #gazverts #décarbonation #transitionécologique #méthanisation #énergie
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Biogaz : fort développement attendu de la méthanisation La capacité de production de gaz issu de la méthanisation devrait s’établir à 50 térawattheures par an (TWh/an) en 2030 en France, contre 12 TWh/an fin 2023. La méthanisation repose aujourd'hui essentiellement sur les agriculteurs qui représentent plus de 80 % des 652 sites de production installés à fin 2023. D'autres filières se développent pour valoriser les boues des stations d'épuration, les ordures en décharges ainsi que les biodéchets, issus du tri sélectif. De 3 % à fin 2023, la part de biogaz dans les réseaux devrait passer à 20 % en sept ans, réduisant d’autant la part de gaz fossile. https://lnkd.in/eYv4Xsy5 #GRDFNO #gazverts #décarbonation #transitionécologique #méthanisation #énergie
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Biogaz : fort développement attendu de la méthanisation La capacité de production de gaz issu de la méthanisation devrait s’établir à 50 térawattheures par an (TWh/an) en 2030 en France, contre 12 TWh/an fin 2023. La méthanisation repose aujourd'hui essentiellement sur les agriculteurs qui représentent plus de 80 % des 652 sites de production installés à fin 2023. D'autres filières se développent pour valoriser les boues des stations d'épuration, les ordures en décharges ainsi que les biodéchets, issus du tri sélectif. De 3 % à fin 2023, la part de biogaz dans les réseaux devrait passer à 20 % en sept ans, réduisant d’autant la part de gaz fossile. https://lnkd.in/eUZaV2UP #GRDFNO #gazverts #décarbonation #transitionécologique #méthanisation #énergie
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Faut-il conserver le réseau de transport et de distribution de gaz fossile pour y mettre plutôt du biométhane ? Notre réseau gazier a été développé pour alimenter en gaz fossile des chaudières (industrielles ou de bâtiment), des appareils de cuisson (y compris dans l'agroalimentaire), pour une consommation totale dans notre pays d'un peu moins de 400 TWh (1 TWh = 1 milliard de kWh) en 2022. Si nous décarbonons le pays, fin du gaz fossile. Techniquement, il y a beaucoup d'usages pour lesquels se passer de ce combustible n'est pas très compliqué, et du reste il existe des pays industriels qui n'ont jamais eu de réseau gazier significatif, comme par exemple la Suède. Pour les logements on peut remplacer les chaudières à gaz par des pompes à chaleur, des cumulus électriques, quelques poêles à bois, des appareils de cuisson électriques, et une bonne isolation. Pour l'industrie on peut aussi utiliser de la biomasse ou des pompes à chaleur haute température. C'est probablement pour la production électrique variable (qui "complète" facilement éolien et solaire) que les pays qui n'ont pas de barrages mettront le plus de temps à se passer de gaz (voir l'Allemagne !). Si nous parvenons à nous passer de gaz dans le diffus, et notamment dans le chauffage (plus de 50% de l'usage), faut-il conserver un réseau de gaz ? Une autre alternative serait de remplacer le gaz fossile par du biogaz, sans trop baisser la consommation. Le gaz d'origine biogénique produit par fermentation de déjections animales ou de végétaux est alors injecté dans le réseau, qui est conservé. Chimiquement, gaz fossile et biogaz sont identiques : dans les deux cas de figure, il s'agit de méthane quasi-pur. Le méthane issu du biogaz n'est aujourd'hui pas complètement décarboné : il y a des émissions de gaz à effet de serre liées aux cultures et aux opérations de méthanisation. Mais à l'arrivée le biogaz émet quand même 80% de moins par unité d'énergie (https://t.ly/t2G61 ) La limite va plutôt venir de la biomasse disponible pour produire ce biogaz. En effet, la seule biomasse qui n'entre en concurrence avec "rien" est celle constituée de déchets (déjections animales, déchets alimentaires, déchets verts, éventuellement cartons et papiers non recyclés). Mais une autre partie de la biomasse va venir en compétition avec celle utilisée pour les agrocarburants (aussi issus de cultures), pour les matériaux (lin, chanvre, laine...), pour la construction (bois), pour la chimie (pois ou céréales), et bien sur celle qui nous nourrit ou nourrit les animaux. Admettons que nous obtenions les 50 TWh de biométhane en 2030. C'est 8 fois moins que le gaz actuellement utilisé, et on pourrait s'en servir sans réseau, pour deux usages en particulier, géographiquement proches du méthaniseur : la motorisation agricole (qui demande aussi 50 TWh par an) et les bus ou camions locaux. Le biogaz est assurément une composante de l'avenir décarboné. Mais il faudra bien choisir comment s'en servir au mieux !
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Un point de vue toujours très intéressant : remplacer le gaz issu des énergies fossiles par du bio gaz et dans quelle proportion ? Et pourquoi pas car la solution des PAC n’est pas LA solution à elle-seule.
Faut-il conserver le réseau de transport et de distribution de gaz fossile pour y mettre plutôt du biométhane ? Notre réseau gazier a été développé pour alimenter en gaz fossile des chaudières (industrielles ou de bâtiment), des appareils de cuisson (y compris dans l'agroalimentaire), pour une consommation totale dans notre pays d'un peu moins de 400 TWh (1 TWh = 1 milliard de kWh) en 2022. Si nous décarbonons le pays, fin du gaz fossile. Techniquement, il y a beaucoup d'usages pour lesquels se passer de ce combustible n'est pas très compliqué, et du reste il existe des pays industriels qui n'ont jamais eu de réseau gazier significatif, comme par exemple la Suède. Pour les logements on peut remplacer les chaudières à gaz par des pompes à chaleur, des cumulus électriques, quelques poêles à bois, des appareils de cuisson électriques, et une bonne isolation. Pour l'industrie on peut aussi utiliser de la biomasse ou des pompes à chaleur haute température. C'est probablement pour la production électrique variable (qui "complète" facilement éolien et solaire) que les pays qui n'ont pas de barrages mettront le plus de temps à se passer de gaz (voir l'Allemagne !). Si nous parvenons à nous passer de gaz dans le diffus, et notamment dans le chauffage (plus de 50% de l'usage), faut-il conserver un réseau de gaz ? Une autre alternative serait de remplacer le gaz fossile par du biogaz, sans trop baisser la consommation. Le gaz d'origine biogénique produit par fermentation de déjections animales ou de végétaux est alors injecté dans le réseau, qui est conservé. Chimiquement, gaz fossile et biogaz sont identiques : dans les deux cas de figure, il s'agit de méthane quasi-pur. Le méthane issu du biogaz n'est aujourd'hui pas complètement décarboné : il y a des émissions de gaz à effet de serre liées aux cultures et aux opérations de méthanisation. Mais à l'arrivée le biogaz émet quand même 80% de moins par unité d'énergie (https://t.ly/t2G61 ) La limite va plutôt venir de la biomasse disponible pour produire ce biogaz. En effet, la seule biomasse qui n'entre en concurrence avec "rien" est celle constituée de déchets (déjections animales, déchets alimentaires, déchets verts, éventuellement cartons et papiers non recyclés). Mais une autre partie de la biomasse va venir en compétition avec celle utilisée pour les agrocarburants (aussi issus de cultures), pour les matériaux (lin, chanvre, laine...), pour la construction (bois), pour la chimie (pois ou céréales), et bien sur celle qui nous nourrit ou nourrit les animaux. Admettons que nous obtenions les 50 TWh de biométhane en 2030. C'est 8 fois moins que le gaz actuellement utilisé, et on pourrait s'en servir sans réseau, pour deux usages en particulier, géographiquement proches du méthaniseur : la motorisation agricole (qui demande aussi 50 TWh par an) et les bus ou camions locaux. Le biogaz est assurément une composante de l'avenir décarboné. Mais il faudra bien choisir comment s'en servir au mieux !
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Si vous aussi vous partagez l'avis de Jean-Marc Jancovici sur l'utilisation du biogaz à l'échelle locale, venez découvrir notre solution - Low tech 🔧 - Décentralisée 📍 & flexible 🤸🏼♀️ pour la valorisation de vos déchets alimentaires ♻️ 👉🏼 info@waste-end.com
Faut-il conserver le réseau de transport et de distribution de gaz fossile pour y mettre plutôt du biométhane ? Notre réseau gazier a été développé pour alimenter en gaz fossile des chaudières (industrielles ou de bâtiment), des appareils de cuisson (y compris dans l'agroalimentaire), pour une consommation totale dans notre pays d'un peu moins de 400 TWh (1 TWh = 1 milliard de kWh) en 2022. Si nous décarbonons le pays, fin du gaz fossile. Techniquement, il y a beaucoup d'usages pour lesquels se passer de ce combustible n'est pas très compliqué, et du reste il existe des pays industriels qui n'ont jamais eu de réseau gazier significatif, comme par exemple la Suède. Pour les logements on peut remplacer les chaudières à gaz par des pompes à chaleur, des cumulus électriques, quelques poêles à bois, des appareils de cuisson électriques, et une bonne isolation. Pour l'industrie on peut aussi utiliser de la biomasse ou des pompes à chaleur haute température. C'est probablement pour la production électrique variable (qui "complète" facilement éolien et solaire) que les pays qui n'ont pas de barrages mettront le plus de temps à se passer de gaz (voir l'Allemagne !). Si nous parvenons à nous passer de gaz dans le diffus, et notamment dans le chauffage (plus de 50% de l'usage), faut-il conserver un réseau de gaz ? Une autre alternative serait de remplacer le gaz fossile par du biogaz, sans trop baisser la consommation. Le gaz d'origine biogénique produit par fermentation de déjections animales ou de végétaux est alors injecté dans le réseau, qui est conservé. Chimiquement, gaz fossile et biogaz sont identiques : dans les deux cas de figure, il s'agit de méthane quasi-pur. Le méthane issu du biogaz n'est aujourd'hui pas complètement décarboné : il y a des émissions de gaz à effet de serre liées aux cultures et aux opérations de méthanisation. Mais à l'arrivée le biogaz émet quand même 80% de moins par unité d'énergie (https://t.ly/t2G61 ) La limite va plutôt venir de la biomasse disponible pour produire ce biogaz. En effet, la seule biomasse qui n'entre en concurrence avec "rien" est celle constituée de déchets (déjections animales, déchets alimentaires, déchets verts, éventuellement cartons et papiers non recyclés). Mais une autre partie de la biomasse va venir en compétition avec celle utilisée pour les agrocarburants (aussi issus de cultures), pour les matériaux (lin, chanvre, laine...), pour la construction (bois), pour la chimie (pois ou céréales), et bien sur celle qui nous nourrit ou nourrit les animaux. Admettons que nous obtenions les 50 TWh de biométhane en 2030. C'est 8 fois moins que le gaz actuellement utilisé, et on pourrait s'en servir sans réseau, pour deux usages en particulier, géographiquement proches du méthaniseur : la motorisation agricole (qui demande aussi 50 TWh par an) et les bus ou camions locaux. Le biogaz est assurément une composante de l'avenir décarboné. Mais il faudra bien choisir comment s'en servir au mieux !
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