La course à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2024 semble bien lancée. Et pour l’heure, une seule candidate se détache : Kamala Harris, actuelle vice-présidente des États-Unis. Introduite comme la candidate naturelle par Joe Biden lui-même, qui a renoncé à se représenter, elle bénéficie déjà de nombreux soutiens de poids au sein du parti. Mais certaines figures démocrates restent étrangement silencieuses. Tour d’horizon. Les soutiens s’accumulent pour Harris Sitôt l’annonce du retrait de Joe Biden, Kamala Harris s’est positionnée pour lui succéder. Et les soutiens n’ont pas tardé à pleuvoir. À commencer par celui de la figure tutélaire du couple Clinton : Il est temps de soutenir Kamala Harris et de nous battre de toutes nos forces pour la faire élire. L’avenir de l’Amérique en dépend. Bill et Hillary Clinton Un appui de poids, auquel se sont ajoutés ceux de nombreux gouverneurs d’États-clés, comme ceux de Pennsylvanie, Caroline du Nord, Kentucky ou Minnesota. Les principaux caucus de la Chambre des représentants, des progressistes aux centristes en passant par les Hispaniques, se sont aussi rangés derrière la vice-présidente. Harris peut aussi compter sur un atout financier majeur. Ayant été la colistière de Biden en 2020, elle a accès aux 96 millions de dollars récoltés par leur campagne, à condition qu’elle soit la candidate. De quoi convaincre les indécis… Mais des soutiens manquent encore à l’appel Pour autant, des figures importantes du parti démocrate n’ont pas encore clairement appuyé une candidature Harris : Barack Obama, l’ancien président, s’est contenté d’appeler à choisir un “candidat extraordinaire”, sans plus de précision. Les chefs de la minorité à la Chambre et de la majorité au Sénat, Hakeem Jeffries et Chuck Schumer, sont restés muets. Certains gouverneurs-clés, comme ceux du Wisconsin et du Michigan, n’ont rien dit. Ces silences sont-ils des marques de défiance ? Difficile à dire. Mais une chose est sûre : aucune voix ne s’est pour l’instant élevée contre une candidature Harris au sein du parti. Harris, seule en lice pour le moment Autre signe encourageant pour la vice-présidente : aucun autre prétendant démocrate ne s’est déclaré pour l’instant. Certains gouverneurs pressentis, comme Gavin Newsom (Californie) ou J.B. Pritzker (Illinois) ont même dit qu’ils la soutenaient. À ce stade, Kamala Harris semble donc avoir le champ libre pour décrocher l’investiture démocrate. Mais la partie est loin d’être gagnée. Pour être officiellement désignée par son parti, elle devra obtenir les voix d’une majorité des 3788 délégués démocrates. Un long chemin reste à parcourir d’ici la convention d’investiture d’août 2024… The post Kamala Harris, seule candidate démocrate pour 2024 ? first appeared on ViralMag.fr.
Post de Maelien Goarin
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MANQUE DE CONSENSUS AUTOUR DE LA CANDIDATURE DE KAMALA HARRIS : Les Etats-Unis, ce n’est pas le Gondwana ! Depuis l’annonce du retrait du président américain, Joe Biden, de la course à sa propre succession, c’est le branle-bas dans le camp démocrate qui se retrouve, à quelque trois mois et demi de la présidentielle du 5 novembre prochain, sans candidat désigné officiellement. S’il est vrai qu’en annonçant son désistement, l’octogénaire locataire de la Maison Blanche a donné sa caution morale et affiché son soutien à sa vice-présidente, Kamala Harris, pour être le porte-étendard du parti, il reste que ce choix est encore loin de faire consensus au sein de la famille démocrate. Car, entre volonté d’insuffler une nouvelle énergie et appels à une nouvelle candidature, les démocrates sont divisés sur le soutien à apporter à la Californienne de soixante ans pour porter le challenge à Donald Trump dans la course à la magistrature suprême dans l’Etat le plus puissant au monde. Et le chemin est d’autant plus loin d’être tout droit tracé pour la 49ème vice-présidente du pays de l’Oncle Sam que les Etats-Unis ne sont pas le Gondwana où la volonté du prince régnant ne saurait être remise en cause. C’est dire si Kamala Harris a beau avoir les faveurs du président Biden, tout porte à croire que le processus de désignation du candidat du parti, suivra la voie normale des primaires auxquelles appelle, du reste, déjà l’ex-président Barack Obama. En renonçant à briguer un second mandat, Joe Biden fait preuve de sincérité et de patriotisme Et les pressions intenses, au sein du camp présidentiel, appelant le président Biden à céder sa place au lendemain de sa piètre performance lors du premier débat télévisé contre Donald Trump, traduisent le degré de conscience citoyenne de ses partisans en particulier et des électeurs américains en général, qui ont une haute idée des enjeux de l’heure. Toujours est-il qu’au-delà du sacro-saint principe du respect des textes, on peut d’autant plus comprendre la tenue d’un tel débat au sein du parti au pouvoir, qu’il s’agit de désigner le candidat idéal, à même de remporter la présidentielle devant un concurrent qui ne compte pas pour du beurre. Il s’agit de Donald Trump, l’iconoclaste ex-président républicain, qui est rongé par des envies de revanche et qui a déjà pris plusieurs longueurs d’avance dans la campagne pour la présidentielle qui reste pour lui, un immense défi. Celui de signer son retour à la tête de l’Etat américain par la grande porte.
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Dans moins de deux semaines, les Américains seront appelés aux urnes pour désigner leur prochain président ou présidente. Un scrutin historique qui voit s’affronter l’ancien président Donald Trump et l’actuelle vice-présidente Kamala Harris. Au-delà des personnalités, quels sont les véritables enjeux de cette élection ? Quelles seront les clés du résultat final ? Décryptage en quelques chiffres essentiels. 2 candidats pour un duel au sommet Malgré la présence de quelques candidats tiers comme l’écologiste Jill Stein, la présidentielle se résume à un face-à-face entre Donald Trump, pour les Républicains, et Kamala Harris, pour les Démocrates. Un duel attendu depuis de longs mois, les deux protagonistes ayant très tôt lancé leur campagne. Pour Trump, c’est l’occasion de prendre sa revanche après sa défaite en 2020. Du côté d’Harris, il s’agit de confirmer son statut d’héritière désignée de Joe Biden et de devenir la première femme présidente des États-Unis. Les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude. 4 ans à la Maison-Blanche C’est la durée du mandat présidentiel outre-Atlantique. Si Kamala Harris l’emporte, elle pourrait donc se représenter en 2028 et potentiellement gouverner pendant 8 ans. Mais en cas de victoire de Donald Trump, ce dernier serait limité à un seul mandat, la Constitution interdisant d’effectuer plus de deux mandats, consécutifs ou non. Quel que soit le vainqueur, son impact sur la vie des Américains et la politique mondiale sera considérable pendant au moins 4 ans, et potentiellement le double. Analyse un expert de la vie politique américaine. 7 États clés Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie, Caroline du Nord, Géorgie, Arizona, Nevada… Ces 7 “swing states” seront décisifs. Véritables champs de bataille électoraux, ils concentrent toutes les attentions car ils ne penchent nettement ni Démocrate, ni Républicain. Conscients de leur importance, les deux candidats y multiplient meetings et déplacements. Chaque voix compte et pourrait faire la différence au soir du 5 novembre. 34 sénateurs et 435 représentants La présidentielle n’est pas la seule élection en jeu. Les Américains renouvelleront aussi l’ensemble de la Chambre des représentants (435 sièges) et un tiers du Sénat (34 sièges sur 100). L’enjeu est de taille, le parti du président n’ayant pas toujours la majorité au Congrès. En cas de victoire de Kamala Harris, les démocrates espèrent bien conserver le Sénat et reprendre la Chambre des représentants, actuellement républicaine. Si Donald Trump l’emporte, les républicains visent eux la double majorité pour avoir les coudées franches. 538 grands électeurs Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas directement les électeurs qui élisent le président, mais 538 grands électeurs. Chaque État dispose d’un nombre de grands électeurs dépendant de sa population. C’est ce qui explique qu’en 2016, Donald Trump ait pu être élu avec près de 3 millions de voix de moins qu’Hillary Clinton au niveau...
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Alors que la campagne présidentielle américaine de 2024 s’emballe, une voix influente vient de s’élever pour calmer le jeu au sein du parti démocrate. Bernie Sanders, figure emblématique de l’aile gauche, a en effet appelé ce samedi à garder Joe Biden comme candidat malgré les doutes croissants sur son état de forme. Un Appel à l’Unité Face à Trump Dans une tribune publiée dans le New York Times, le sénateur du Vermont a exhorté ses camarades démocrates à cesser les “chamailleries et pinaillages” autour de la candidature de Joe Biden. Tout en reconnaissant que l’actuel président “n’est peut-être pas le candidat idéal”, il a martelé qu’“il sera le candidat et doit être le candidat”. M. Biden n’est peut-être pas le candidat idéal, mais il sera le candidat et doit être le candidat. Et avec une campagne efficace qui parle aux familles travailleuses de leurs besoins, il va non seulement battre M. Trump, mais le battre largement. Bernie Sanders dans le New York Times Bernie Sanders met en avant l’enjeu essentiel : battre Donald Trump. Face à ce défi, il appelle à resserrer les rangs derrière Joe Biden, quelles que soient ses faiblesses. Un Soutien Malgré les Doutes La sortie de Bernie Sanders intervient alors que Joe Biden traverse une passe difficile. Depuis son débat calamiteux face à Donald Trump le 27 juin, le président démocrate est assailli de critiques sur son état physique et mental. Des parlementaires de son propre camp l’appellent même à renoncer. Mais pour Bernie Sanders, ces questionnements ne doivent pas faire oublier l’essentiel. Il balaie les arguments sur l’âge et la forme de Joe Biden : Oui. Je le sais : M. Biden est âgé, coutumier des gaffes, a la démarche raide, et a eu un débat désastreux face à M. Trump. Mais je sais aussi cela : une élection présidentielle n’est pas un concours de divertissement. Elle ne commence ni se finit par un débat de 90 minutes. Bernie Sanders dans le New York Times L’ancien rival de Joe Biden lors des primaires démocrates de 2020 se range aujourd’hui résolument derrière lui. Il promet de faire “tout ce qui est en son pouvoir pour voir le président Biden réélu”. L’Exemple Français comme Inspiration Pour appuyer son appel à l’unité, Bernie Sanders prend exemple sur les récentes élections législatives françaises. Il salue la capacité des forces progressistes et centristes à s’unir, “malgré leurs profondes différences politiques”, pour battre l’extrême droite. Il est temps de tirer une leçon des forces progressistes et centristes en France qui, malgré leurs profondes différences politiques, se sont unies cette semaine pour battre de manière franche l’extrémisme de droite. Bernie Sanders dans le New York Times Un exemple à suivre pour les démocrates américains selon lui, afin de ne pas se diviser face à la menace Trump. Des Sondages Mitigés mais Pas Alarmistes Bernie Sanders relativise aussi la portée des sondages qui donnent un léger avantage à Donald Trump depuis le débat du 27...
Alors que la campagne présidentielle américaine de 2024 s’emballe, une voix influente vient de s’élever pour calmer le jeu au sein du parti démocrate. Bernie Sanders, figure emblématique de l’aile gauche, a en effet appelé ce samedi à garder Joe Biden comme candidat malgré les doutes croissants sur son état de forme. Un Appel à l’Unité Face à Trump Dans une tribune publiée dans le New York...
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À un peu plus d’un an de l’élection présidentielle américaine de 2024, la course à la Maison Blanche s’annonce d’ores et déjà particulièrement serrée. Alors que Donald Trump part favori côté républicain, la candidate démocrate Kamala Harris peine encore à s’imposer, devant faire face aux profondes divisions de son camp sur les questions identitaires et raciales. Parviendra-t-elle à rassembler les siens pour éviter un nouveau coup de tonnerre façon 2016 ? Harris doit fédérer un parti démocrate éclaté Portée par “l’effet Kamala” lors de sa désignation, la colistière de Joe Biden a vu son élan quelque peu retomber ces derniers mois. En cause : la difficulté à faire converger les différents courants démocrates autour de sa candidature, en particulier sur les délicates questions identitaires et raciales qui continuent de fracturer le parti. Pour Jean-Éric Branaa, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas et auteur de “Kamala Harris, l’Amérique du futur” : “Sur la question identitaire, Kamala Harris devra réconcilier les courants divergents du Parti démocrate pour éviter qu’un scénario similaire à celui de 2016 ne se reproduise.” Jean-Éric Branaa Un véritable casse-tête pour la candidate, qui doit à la fois séduire l’aile gauche et les minorités, tout en rassurant l’électorat modéré. Le tout avec un adversaire républicain qui n’hésite pas à jouer des divisions. Trump favori, mais pas intouchable Côté républicain, Donald Trump fait figure de grand favori pour décrocher l’investiture du “Grand Old Party”. Porté par une base électorale fidèle et galvanisée, l’ex-président conserve une emprise forte sur l’appareil républicain. Mais le magnat de l’immobilier n’est pas pour autant invincible. Empêtré dans de multiples affaires judiciaires, critiqué pour sa gestion erratique de la crise du Covid-19, il peine encore à élargir son socle électoral au-delà de ses supporteurs les plus inconditionnels. De quoi laisser une opportunité à Kamala Harris ? Un duel à l’issue incertaine À ce stade, les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude, avec un léger avantage pour Donald Trump. Mais comme en 2016, où les projections donnaient Hillary Clinton largement gagnante, la prudence reste de mise. D’autant que des “événements” comme une nouvelle poussée de la pandémie ou un krach boursier pourraient venir rebattre les cartes à tout moment. Sans compter les inévitables “coups” des deux camps pour tenter de déstabiliser l’adversaire. Quoiqu’il en soit, cette élection présidentielle 2024 s’annonce passionnante, avec un suspense qui devrait tenir les Américains et le monde entier en haleine jusqu’au bout. Verdict final en novembre 2024. The post La course présidentielle américaine 2024 : un match serré entre Harris et Trump first appeared on ViralMag.fr.
À un peu plus d’un an de l’élection présidentielle américaine de 2024, la course à la Maison Blanche s’annonce d’ores et déjà particulièrement serrée. Alors que Donald Trump part favori côté républicain, la candidate démocrate Kamala Harris peine encore à s’imposer, devant faire face aux profondes divisions de son camp sur les questions identitaires et raciales. Parviendra-t-elle à rassembler...
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C’est une véritable onde de choc qui a secoué la scène politique américaine. En annonçant qu’il renonçait à briguer un second mandat en 2024, le président Joe Biden a ouvert une nouvelle page pour son camp démocrate, et rebattu les cartes d’une élection qui s’annonce d’ores et déjà épique. Car dans les starting-blocks, sa vice-présidente Kamala Harris est prête à en découdre. Kamala Harris, la favorite naturelle Propulsée sur le devant de la scène, Kamala Harris s’impose comme la candidate naturelle pour porter les couleurs démocrates en 2024. Première femme, mais aussi première personne de couleur à accéder à la vice-présidence, elle jouit d’une stature unique pour succéder à Joe Biden. Son parcours, son charisme et sa combativité en font un atout de poids dans la bataille à venir. Kamala, what else ? George Clooney, acteur et soutien démocrate Le précieux soutien des stars La vice-présidente peut compter sur des soutiens de poids, à l’image de la star hollywoodienne George Clooney. “Le président Biden a montré ce qu’est le véritable leadership“, a-t-il déclaré, promettant de faire “tout ce qui est en [son] pouvoir” pour soutenir Kamala Harris. Un appui qui confirme l’aura de la candidate démocrate, mais aussi les moyens considérables qu’elle pourra mobiliser pour mener campagne. Car la bataille s’annonce rude face à une opposition républicaine avide de reconquête. Enjeux et défis d’une campagne à hauts risques Si Kamala Harris part avec une longueur d’avance, rien n’est joué pour autant. Plusieurs défis de taille se dressent sur sa route : Rassembler un parti démocrate fracturé Proposer un projet novateur et mobilisateur Faire face aux attaques des républicains Convaincre un électorat volatil et désabusé Pour l’emporter, elle devra faire preuve d’habileté politique, occuper le terrain médiatique, et surtout se démarquer de l’héritage contrasté de l’administration Biden. Un véritable chemin de crête, dans un contexte américain profondément polarisé. Alors que les primaires démocrates s’annoncent palpitantes, avec la perspective de candidatures alternatives, les regards sont déjà braqués vers la présidentielle de novembre 2024. Une élection qui pourrait accoucher d’une nouvelle première historique, en installant une femme à la Maison Blanche. Mais le suspense reste entier. The post Le Retrait de Joe Biden Rebat les Cartes pour 2024 first appeared on ViralMag.fr.
C’est une véritable onde de choc qui a secoué la scène politique américaine. En annonçant qu’il renonçait à briguer un second mandat en 2024, le président Joe Biden a ouvert une nouvelle page pour son camp démocrate, et rebattu les cartes d’une élection qui s’annonce d’ores et déjà épique. Car dans les starting-blocks, sa vice-présidente Kamala Harris est prête à en découdre. Kamala Harris,...
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Les starting-blocks de la présidentielle américaine de 2024 sont désormais posés. Après plusieurs semaines de suspense, Kamala Harris, la vice-présidente des États-Unis, a officiellement annoncé sa candidature ce dimanche. Cette décision intervient alors que Joe Biden, le président sortant, a déclaré renoncer à briguer un second mandat. Place donc à une nouvelle ère pour le parti démocrate, avec en ligne de mire un objectif clair : battre Donald Trump. Kamala Harris veut « remporter l’investiture démocrate » À 59 ans, Kamala Harris s’apprête à relever le plus grand défi de sa carrière politique. Celle qui est devenue en 2021 la première femme et la première Afro-Américaine à accéder au poste de vice-présidente, vise dorénavant la fonction suprême. Pour cela, elle devra d’abord s’imposer lors des primaires démocrates qui s’annoncent très disputées. Aujourd’hui, je souhaite offrir mon soutien total et mon appui à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année. – Joe Biden Mais la vice-présidente sortante bénéficie d’un atout de taille : le soutien de Joe Biden. Ce dernier n’a pas tardé à officialiser son appui à sa « colistière », louant son bilan et son expérience. Un adoubement qui ne garantit toutefois pas une victoire assurée à Kamala Harris. Une investiture démocrate qui s’annonce très ouverte Car si l’ancienne sénatrice de Californie fait figure de grande favorite, d’autres prétendants de poids pourraient venir la concurrencer. Parmi eux, on retrouve notamment : Gavin Newsom, gouverneur de Californie Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie Des profils jeunes et dynamiques qui pourraient séduire certains délégués démocrates, lors de la convention d’investiture prévue mi-août à Chicago. Ces king makers, au nombre de 3900, auront en effet le dernier mot pour désigner leur champion(ne). Une campagne éclair de 3 mois pour Kamala Harris En attendant, Kamala Harris n’a pas de temps à perdre. Avec une investiture fixée dans seulement 3 mois, la vice-présidente va devoir mener une campagne express pour convaincre les caciques du parti. Un premier fundraising a d’ailleurs déjà été organisé dans la foulée de l’annonce de sa candidature. L’objectif est clair : rassembler un maximum de fonds pour financer un intense marathon électoral de plusieurs semaines. Meetings, déplacements, publicités… Tous les moyens seront bons pour gagner en visibilité et grappiller des soutiens. Je veux remporter l’investiture de notre parti pour battre Donald Trump en novembre. – Kamala Harris Car au-delà des primaires, c’est bien la présidentielle de novembre 2024 que vise Kamala Harris. Avec comme adversaire désigné : Donald Trump, le grand favori côté républicain. Un duel qui s’annonce déjà explosif, deux ans et demi après la défaite de l’ex-président sortant contre Joe Biden. Une nouvelle page de l’histoire politique américaine est donc en train de s’écrire. Avec en toile de...
Les starting-blocks de la présidentielle américaine de 2024 sont désormais posés. Après plusieurs semaines de suspense, Kamala Harris, la vice-présidente des États-Unis, a officiellement annoncé sa candidature ce dimanche. Cette décision intervient alors que Joe Biden, le président sortant, a déclaré renoncer à briguer un second mandat. Place donc à une nouvelle ère pour le parti démocrate, ...
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Alors que les États-Unis s’apprêtent à vivre une élection présidentielle intense, un homme semble avoir déjà identifié le vainqueur. Allan Lichtman, éminent historien de l’American University de Washington D.C., a développé une méthode de prédiction électorale d’une précision redoutable. Depuis 1981, ses pronostics se sont avérés exacts à chaque scrutin, à une exception près. Et selon lui, l’issue du duel entre Kamala Harris et Donald Trump en novembre prochain ne fait déjà plus de doute. La méthode Lichtman : 13 critères pour prédire l’avenir politique américain Plutôt que de se baser sur les sondages d’opinion ou les performances des candidats lors des débats, Allan Lichtman s’appuie sur un système de 13 critères clés. Ces « clés de la Maison Blanche », comme il les appelle, englobent des aspects tels que l’état de l’économie, les scandales, le charisme des candidats ou encore la politique étrangère. Si six de ces critères ou plus penchent en défaveur du parti au pouvoir, Lichtman prédit une victoire de l’opposition. Des prédictions à contre-courant L’historien n’a pas peur d’aller à l’encontre des analyses dominantes. En 2016, alors que la plupart des observateurs voyaient Hillary Clinton l’emporter, lui avait prédit la victoire de Donald Trump. Cette année, malgré des sondages serrés et une campagne haletante, Allan Lichtman estime que les jeux sont déjà faits. Je peux d’ores et déjà vous dire qui sera le prochain président des États-Unis. Et cela n’a rien à voir avec les derniers rebondissements de la campagne. – Allan Lichtman Ce que révèle son analyse pour 2024 D’après la méthode Lichtman, plusieurs critères jouent en défaveur des Démocrates cette année : l’inflation galopante, l’absence de réforme majeure sous le mandat Biden-Harris, ou encore les divisions internes au parti. A l’inverse, le dynamisme de la campagne Trump et son statut de challenger pèsent dans la balance. Au final, l’historien estime que 7 des 13 clés penchent du côté républicain, laissant présager un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Quand les chiffres défient l’intuition politique La force du modèle d’Allan Lichtman réside dans sa capacité à dépasser l’actualité immédiate et les intuitions politiques pour se concentrer sur des tendances de fond. Il prouve qu’une analyse rigoureuse des données historiques permet de déceler des dynamiques électorales invisibles au premier abord. Reste à voir si sa prédiction se vérifiera en novembre, ou si 2024 réserve un rare démenti au “prophète” des élections américaines. D’ici là, une chose est sûre : dans le tumulte de la campagne présidentielle, la parole singulière d’Allan Lichtman mérite plus que jamais d’être écoutée. Car au-delà du résultat, c’est une leçon de méthode et de recul que nous offre cet historien hors norme. Une boussole précieuse en ces temps troublés. The post Allan Lichtman, le prophète qui prédit l’élection présidentielle américaine first appeared on ViralMag.fr.
Alors que les États-Unis s’apprêtent à vivre une élection présidentielle intense, un homme semble avoir déjà identifié le vainqueur. Allan Lichtman, éminent historien de l’American University de Washington D.C., a développé une méthode de prédiction électorale d’une précision redoutable. Depuis 1981, ses pronostics se sont avérés exacts à chaque scrutin, à une exception près. Et selon lui,...
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Alors que les États-Unis se préparent déjà à la prochaine élection présidentielle de 2024, un duel au sommet semble se profiler : celui entre l’actuelle vice-présidente Kamala Harris et l’ex-président républicain Donald Trump. Si rien n’est encore officiel, les deux figures politiques apparaissent comme les favoris dans leurs camps respectifs. Mais Harris peut-elle réellement battre Trump dans les urnes ? Kamala Harris, dauphine désignée de Joe Biden Première femme, première personne noire et première personne d’origine asiatique à accéder au poste de vice-présidente, Kamala Harris a déjà marqué l’histoire. Mais l’ancienne sénatrice de Californie ne compte pas s’arrêter là. À 58 ans, elle apparaît comme la successeure naturelle de Joe Biden, qui aura 82 ans en 2024 et pourrait renoncer à briguer un second mandat. Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, Kamala Harris s’est vu confier plusieurs dossiers importants par le président, comme la question sensible de l’immigration à la frontière sud des États-Unis. Une façon de la préparer à de plus hautes fonctions ? En coulisses, son équipe s’activerait déjà à préparer le terrain pour une candidature en 2024. Je pense que Kamala Harris est bien positionnée pour être la candidate démocrate en 2024, surtout si Joe Biden décide de ne pas se représenter. – Chris Cillizza, éditorialiste politique à CNN Une cote de popularité en demi-teinte Seul bémol pour la vice-présidente : sa cote de popularité en dents de scie. Selon un sondage CNN réalisé en mai 2023, seuls 42% des Américains ont une opinion favorable de Kamala Harris, contre 52% qui ont une opinion défavorable. Des chiffres similaires à ceux de Joe Biden, mais qui restent meilleurs que ceux de Donald Trump et de la plupart des ténors républicains. Pour reconquérir l’opinion, Harris devra sans doute affirmer son leadership et continuer à se démarquer sur des dossiers porteurs comme les droits des femmes, la lutte contre les discriminations ou encore la protection sociale. Des thèmes chers à l’électorat démocrate et sur lesquels elle a déjà marqué des points par le passé. Donald Trump, l’ombre qui plane sur 2024 En face, c’est un adversaire de taille qui se profile : Donald Trump. Malgré sa défaite en 2020 et les multiples affaires judiciaires qui le visent, l’ex-président américain reste extrêmement populaire au sein de la base républicaine. Inculpé pour des paiements suspects lors de la campagne de 2016, il n’en tire que plus de ferveur auprès de ses partisans, qui crient au complot. Dans les sondages, Trump écrase pour l’instant la concurrence en vue de la primaire républicaine. Si le scrutin avait lieu aujourd’hui, il obtiendrait 55% des suffrages, loin devant le gouverneur de Floride Ron DeSantis (22%) et l’ancien vice-président Mike Pence (7%), selon une enquête Reuters/Ipsos de juin 2023. Des chiffres qui montrent que le “trumpisme” est loin d’avoir disparu. Un match retour Harris-Trump ? Si Kamala Harris et Donald Trump...
Alors que les États-Unis se préparent déjà à la prochaine élection présidentielle de 2024, un duel au sommet semble se profiler : celui entre l’actuelle vice-présidente Kamala Harris et l’ex-président républicain Donald Trump. Si rien n’est encore officiel, les deux figures politiques apparaissent comme les favoris dans leurs camps respectifs. Mais Harris peut-elle réellement battre Trump da...
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L’élection présidentielle américaine de 2024 s’annonce d’ores et déjà palpitante. Alors que la course à la Maison Blanche bat son plein, de nouveaux sondages viennent bouleverser les pronostics. Dans plusieurs États clés, la vice-présidente Kamala Harris devance désormais son rival républicain Donald Trump, insufflant un vent d’optimisme dans le camp démocrate. Kamala Harris en tête dans le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin Selon les sondages publiés par le New York Times et le Siena College ce samedi, Kamala Harris recueille 50% des intentions de vote contre 46% pour Donald Trump dans trois États décisifs du Midwest : le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Une avance significative qui inverse la tendance observée ces derniers mois. Ces fameux “Swing States” sont en effet déterminants pour l’issue du scrutin, en raison du système électoral américain où la présidentielle se joue dans une poignée d’États susceptibles de basculer d’un côté ou de l’autre. Une victoire dans ces trois États donnerait un avantage conséquent à la candidate démocrate. Un nouvel élan démocrate depuis le retrait de Joe Biden L’actuelle dynamique favorable côté démocrate doit beaucoup au retrait de Joe Biden de la course à l’investiture, au profit de sa vice-présidente Kamala Harris. Âgé de 81 ans, le président sortant a préféré passer la main, ouvrant la voie à un duel entre Harris, 59 ans, et Donald Trump, 78 ans. Si les sondages donnent Harris gagnante dans les Swing States, les électeurs continuent néanmoins de préférer Trump sur les grands thèmes de la campagne comme l’économie et l’immigration. La vice-présidente est en revanche considérée comme plus compétente et dotée d’un meilleur profil pour diriger le pays. Le choix de Tim Walz comme colistier, un atout pour les démocrates ? La nomination mardi du gouverneur du Minnesota Tim Walz comme colistier de Kamala Harris semble aussi avoir galvanisé les troupes démocrates. Un choix stratégique saluée par les uns, vivement critiqué par les autres, Donald Trump n’hésitant pas à le qualifier de “dangereux gauchiste”. Je suis fière d’avoir choisi Tim Walz comme colistier. Ensemble, nous allons mener ce pays vers le progrès. Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle Avant le retrait de Joe Biden, Donald Trump faisait figure de favori, porté par sa popularité suite à sa tentative d’assassinat et son triomphe à la convention républicaine en juillet. Mais l’arrivée de Kamala Harris a rebattu les cartes, obligeant le camp républicain à revoir sa stratégie. La “Kamalamania” s’empare de la campagne démocrate Depuis plusieurs semaines, un vent de “Kamalamania” semble s’être emparé de la campagne démocrate. La candidate suscite un véritable engouement, notamment auprès des jeunes et des minorités ethniques, des segments clés de l’électorat. Ni les attaques de Donald Trump sur ses origines, ni les polémiques suscitées par d’anciens propos de son colistier n’ont pour l’instant réussi à en...
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Tout semblait sourire à Donald Trump il y a encore quelques semaines. Le candidat républicain à la présidentielle américaine caracolait en tête des sondages face à un Joe Biden en difficulté, porté par une convention républicaine survoltée qui l’encensait tel un messie. Mais c’était avant l’entrée fracassante en campagne de Kamala Harris, choisie pour remplacer Biden. Depuis, les cartes ont été totalement rebattues. Un nouveau duel Trump-Harris qui change la donne L’irruption de Kamala Harris dans la course à la Maison Blanche a pris tout le monde de court, à commencer par Donald Trump. Le septuagénaire se retrouve face à une adversaire plus jeune, charismatique et coriace, qui incarne un renouveau du camp démocrate. Pris à contre-pied, Trump peine à ajuster sa stratégie. Habituellement si prompt à attaquer ses opposants, le milliardaire new-yorkais semble hésiter sur l’angle à adopter face à cette nouvelle rivale, première femme noire candidate à la vice-présidence. Ses premiers assauts, mettant en doute les origines de Harris, ont été jugés maladroits voire teintés de relents racistes : Elle a toujours uniquement mis en avant son héritage indien… – Donald Trump sur Kamala Harris Harris dynamise le camp démocrate Mieux, la nomination de Kamala Harris a revigoré les démocrates, remotivés comme jamais pour faire barrage à un second mandat de Trump. La collecte de dons s’est envolée, atteignant des records. Surtout, Harris réussit un tour de force en éclipsant médiatiquement Trump, une première ! Trump contraint de revoir sa com’ Déstabilisé, le président doit repenser urgemment sa communication et son positionnement face à ce nouvel attelage démocrate qui gagne du terrain dans les sondages. Trump va devoir sortir de sa zone de confort et innover pour ne pas se laisser déborder. Plusieurs options s’offrent à lui : Cibler le bilan et les propositions “de gauche” de Kamala Harris pour remobiliser sa base conservatrice Mettre en avant ses réussites économiques et diplomatiques face au “manque d’expérience” des démocrates Jouer la carte de la proximité avec les électeurs face à des adversaires “déconnectés” Vers une présidentielle plus que jamais incertaine Une chose est sûre, à trois mois du scrutin, l’élection est relancée et son issue s’annonce plus incertaine que jamais. La stratégie qu’adoptera Donald Trump dans ce nouveau duel face à Kamala Harris sera déterminante pour sa réélection. Le moindre faux pas pourrait lui coûter cher dans une élection qui s’annonce serrée. Le duel Trump-Harris promet d’être électrique jusqu’au bout avec son lot de coups d’éclat, de polémiques et de rebondissements. Une présidentielle américaine qui déchaîne déjà les passions et dont il faudra suivre chaque soubresaut avec attention, tant elle pourrait déterminer le visage des Etats-Unis pour les 4 prochaines années ! Affaire à suivre… The post Présidentielle US : Donald Trump déboussolé face à Kamala Harris first appeared on ViralMag.fr.
Tout semblait sourire à Donald Trump il y a encore quelques semaines. Le candidat républicain à la présidentielle américaine caracolait en tête des sondages face à un Joe Biden en difficulté, porté par une convention républicaine survoltée qui l’encensait tel un messie. Mais c’était avant l’entrée fracassante en campagne de Kamala Harris, choisie pour remplacer Biden. Depuis, les cartes ont ...
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