Au cœur des tensions croissantes au Moyen-Orient, des révélations troublantes émergent sur l’implication présumée de la Russie dans le conflit qui oppose depuis des années le Yémen aux puissances occidentales. Selon des sources bien informées, le Kremlin apporterait un soutien crucial aux rebelles houthis en leur fournissant des données satellites leur permettant de cibler des navires marchands en mer Rouge. Une aide qui pourrait bouleverser les équilibres dans la région. La Russie, un allié de poids pour les Houthis Les rebelles houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen, mènent depuis plusieurs mois une campagne d’attaques contre les intérêts israéliens et occidentaux dans la mer Rouge. Une escalade motivée selon eux par la volonté d’afficher leur solidarité avec le Hamas dans la bande de Gaza. Mais derrière cette détermination se cacherait en réalité un soutien de taille : celui de la Russie. D’après des responsables européens de la défense, les Houthis auraient pu bénéficier de données satellites russes pour planifier et exécuter leurs attaques contre des navires marchands. Ces informations sensibles leur auraient été transmises via des intermédiaires iraniens, témoignant une nouvelle fois des liens étroits qui unissent Moscou, Téhéran et les rebelles yéménites. Des attaques qui perturbent le trafic maritime Les offensives des Houthis, menées à l’aide de missiles balistiques et de drones, ont semé le chaos dans cette zone maritime stratégique, essentielle pour le commerce international. Face à cette menace, les États-Unis ont dû mettre en place une coalition maritime pour sécuriser la région et frapper des cibles rebelles au Yémen. Des opérations auxquelles le Royaume-Uni a également participé. Mais malgré ces contre-mesures, les Houthis affirment désormais viser aussi les navires américains et britanniques en plus de ceux liés à Israël. Une escalade qui fait craindre une internationalisation du conflit et de lourdes conséquences pour la stabilité déjà précaire de la région. Poutine veut démontrer l’échec de l’isolement russe Pour Vladimir Poutine, ce soutien aux Houthis s’inscrit dans une stratégie plus large visant à prouver l’échec des tentatives occidentales d’isoler la Russie sur la scène internationale. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022 et les sanctions qui ont suivi, le président russe multiplie les initiatives pour afficher la solidité de ses alliances, notamment lors du récent sommet des BRICS. Comptant sur le soutien économique crucial de la Chine et profitant des réticences de l’Inde à condamner ses actions en Ukraine, Poutine entend démontrer que son pays n’est pas seul et conserve des partenaires de poids. L’implication présumée de Moscou au Yémen, si elle se confirmait, serait une illustration supplémentaire de cette volonté. Un jeu dangereux aux conséquences imprévisibles Mais en choisissant d’attiser les tensions au Moyen-Orient, la Russie s’engage dans un jeu dangereux dont les...
Post de Maelien Goarin
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Alors que le conflit en Ukraine perdure, l’armée russe affirme avoir remporté de nouvelles victoires dans l’est du pays. Le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué dimanche la conquête du village d’Izmaïlivka, situé à proximité immédiate de la ville industrielle de Kourakhové. Les forces de Moscou se retrouvent désormais aux portes de cette cité stratégique. De son côté, le bureau du procureur général d’Ukraine a annoncé l’ouverture d’une enquête sur de potentiels tirs de l’armée russe visant des civils dans la ville de Selydové, théâtre d’intenses combats entre Kiev et Moscou. Les services du procureur évoquent des “tirs sur une voiture civile” et de possibles “meurtres de civils”. Une nuit agitée sur le front Dans la nuit de samedi à dimanche, le ministère russe de la Défense a par ailleurs annoncé avoir abattu pas moins de 51 drones ukrainiens au-dessus de son territoire. Dix-huit appareils ont été interceptés dans la région de Tambov, à environ 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, et seize autres dans le secteur frontalier de Belgorod. Les régions d’Oryol, de Briansk, de Lipetsk, de Voronej et de Koursk ont elles aussi été la cible de drones ukrainiens durant la nuit, tous interceptés par la défense antiaérienne russe selon Moscou. Un regain de tension qui souligne l’intensification des combats dans cette zone. Poutine met en garde l’Occident Face à cette situation, le président russe Vladimir Poutine a déclaré espérer que l’Occident avait “entendu” ses avertissements quant aux conséquences d’un feu vert qui serait donné à Kiev pour frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée. Une telle autorisation signifierait, selon lui, que “les pays de l’Otan sont en guerre contre la Russie”. Si les pays occidentaux donnent le feu vert à l’Ukraine pour nous frapper avec des missiles à longue portée, cela voudra dire qu’ils sont entrés en guerre contre nous. Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie L’Ukraine dénonce les “habitudes” russes Réagissant aux derniers développements sur le terrain, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé les “meurtriers russes” qui ont selon lui “retrouvé leurs habitudes” en s’en prenant aux populations civiles. Kiev redoute une aggravation de la situation humanitaire dans l’est de l’Ukraine. L’implication croissante de soldats nord-coréens aux côtés des forces russes ajoute encore à la complexité et aux dangers du conflit. Pyongyang a récemment déployé des troupes dans la région russe de Koursk, un geste vivement dénoncé par l’Ukraine et ses alliés occidentaux. Escalade au Moyen-Orient Parallèlement, les tensions montent aussi entre Israël et l’Iran après une série de frappes israéliennes ayant visé des cibles iraniennes. Téhéran a fait état d’au moins quatre morts dans ces attaques, laissant craindre une escalade dans la région. Dans ce contexte international particulièrement tendu, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence ce...
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Selon une déclaration récente du président ukrainien Volodymyr Zelensky, la Corée du Nord s’apprêterait à envoyer pas moins de 12 000 soldats en Russie dans un avenir proche. Une nouvelle qui fait craindre une escalade supplémentaire dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie depuis février 2022. Des milliers de soldats nord-coréens bientôt déployés en Russie D’après les informations divulguées par Zelensky lors d’une conférence de presse en Islande, 3 000 soldats nord-coréens seraient déjà présents sur le territoire russe. Mais ce n’est qu’un début, puisque les services de renseignement ukrainiens estiment que leur nombre devrait rapidement atteindre les 12 000. Le président ukrainien ne cache pas son inquiétude face à ce qui s’apparente clairement à «une escalade» du conflit. Selon lui, la Russie compte bien utiliser ces soldats nord-coréens directement sur le champ de bataille en Ukraine. Un scénario des plus préoccupants pour Kiev. Un soutien nord-coréen qui ne se limite pas aux hommes Le soutien apporté par la Corée du Nord à la Russie dans ce conflit ne se limiterait pas à l’envoi de troupes. Toujours selon Volodymyr Zelensky, Pyongyang aurait déjà fourni «des millions d’obus d’artillerie ainsi que des missiles» à Moscou. Des livraisons d’armement conséquentes qui témoignent de l’implication croissante du régime nord-coréen aux côtés de la Russie. Une alliance qui pourrait peser lourd dans la balance et compliquer sérieusement la tâche des forces ukrainiennes sur le terrain. Washington confirme l’entraînement de soldats nord-coréens en Russie Les révélations de Zelensky ont été en partie corroborées par le Pentagone. Selon le ministère américain de la Défense, 10 000 soldats nord-coréens seraient d’ores et déjà en train de s’entraîner sur le sol russe. Une information qui accrédite la thèse d’un déploiement imminent de ces troupes en Ukraine. Reste à savoir quel impact aura réellement cette force nord-coréenne sur l’évolution du conflit. Le soutien occidental à l’Ukraine plus crucial que jamais Face à cette nouvelle donne, Volodymyr Zelensky a insisté sur l’importance de maintenir et même renforcer le soutien occidental à l’Ukraine. Interrogé sur un éventuel revirement de Washington en cas de victoire de Donald Trump en 2024, le président ukrainien s’est voulu ferme : Ne pas soutenir l’Ukraine serait une grande victoire pour Poutine et une grande perte pour l’Occident, pour l’unité, la démocratie et la liberté. Un message on ne peut plus clair adressé aux alliés de Kiev. D’ailleurs, les dirigeants nordiques réunis en Islande ont d’ores et déjà promis de «poursuivre leur soutien à l’Ukraine», à l’image de la Suède qui a annoncé une nouvelle aide de 63 millions d’euros. La Chine pointée du doigt pour son rôle dans le conflit Si l’implication de la Corée du Nord aux côtés de Moscou inquiète, celle de la Chine n’est pas en reste. Pour la Première ministre danoise Mette Frederiksen, le soutien chinois est même...
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Selon des propos tenus mercredi soir par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une interview accordée à deux médias français, le mouvement chiite libanais Hezbollah s’apprêtait à lancer une attaque majeure contre Israël depuis le territoire du Liban. Cette offensive, qualifiée par le dirigeant de potentiellement “encore plus grande que celle du 7 octobre”, aurait impliqué des moyens militaires conséquents dissimulés à quelques centaines de mètres seulement de la frontière israélienne. D’après les déclarations de M. Netanyahu, les forces de sécurité israéliennes auraient mis au jour l’existence de tunnels creusés côté libanais dans le but de permettre une “invasion d’Israël”. Au sein de ces galeries souterraines auraient été entreposés des véhicules militaires tels que des jeeps et des motos, ainsi qu’un arsenal comprenant roquettes et missiles. Le Premier ministre a assuré que le Hezbollah était “en train de planifier” un assaut de grande ampleur visant le territoire israélien. Tensions frontalières persistantes et aide militaire russe Ces révélations interviennent dans un contexte de tensions récurrentes le long de la frontière israélo-libanaise. Mi-octobre, M. Netanyahu avait déjà fait état de la découverte par l’armée israélienne d'”armements russes dernier cri” au sein de caches appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban. Depuis près d’un an, accrochages et tirs transfrontaliers opposent régulièrement les forces israéliennes à la milice chiite pro-iranienne. Face à la menace des roquettes du Hezbollah, Israël a engagé le 23 septembre dernier une intense campagne de bombardements aériens visant les positions du mouvement au Liban. Cette phase a été suivie le 30 septembre d’une offensive terrestre dans le sud du pays. L’objectif déclaré par l’État hébreu est de repousser le Hezbollah loin de sa frontière nord et mettre un terme aux tirs, afin de permettre le retour des quelque 60 000 Israéliens qui ont dû être déplacés. Extension du conflit à Gaza et bilan humain Le 8 octobre 2023, le Hezbollah a ouvert un nouveau front contre Israël, affirmant agir ainsi en soutien au Hamas palestinien. La veille, le mouvement islamiste avait en effet mené depuis la bande de Gaza une attaque sans précédent en territoire israélien, déclenchant un conflit armé avec l’État hébreu. Selon un bilan établi par l’AFP sur la base de données officielles, les frappes aériennes israéliennes menées au Liban depuis le 23 septembre ont causé la mort d’au moins 1552 personnes. L’ampleur de la crise humanitaire est considérable, avec environ 800 000 déplacés recensés par l’ONU à l’intérieur du Liban, tandis que les autorités libanaises font état de près d’un demi-million de personnes ayant fui vers la Syrie voisine. Une “guerre de civilisation” selon certains médias français À l’issue de son interview, M. Netanyahu a tenu à remercier la journaliste de CNews, chaîne d’information réputée conservatrice, pour son engagement à “combattre pour la...
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Dans un contexte de tensions extrêmes entre Moscou et Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky vient de lâcher une bombe. Lundi soir, il a affirmé que quelque 12 000 soldats nord-coréens seraient « bientôt » déployés en Russie. Une annonce choc qui fait craindre une escalade majeure dans ce conflit qui dure depuis plus de deux ans. Des milliers de soldats nord-coréens en renfort Selon les déclarations de Zelensky, la Corée du Nord s’apprêterait à dépêcher un imposant contingent militaire sur le sol russe. Une information qui vient corroborer les estimations du Pentagone. Dans la journée, le ministère américain de la Défense évoquait en effet l’envoi d’environ 10 000 soldats de Pyongyang pour s’entraîner en Russie. Ce déploiement massif de troupes nord-coréennes aurait pour conséquence « un renforcement des forces russes près de l’Ukraine dans les prochaines semaines », a averti la porte-parole adjointe du Pentagone. Un scénario inquiétant alors que les combats font rage dans l’est de l’Ukraine. L’Ukraine s’alarme d’un soutien militaire croissant à Moscou Pour les autorités ukrainiennes, cette annonce est un signal très préoccupant. Kiev redoute que l’arrivée de ces milliers de soldats aguerris ne permette à la Russie de lancer de nouvelles offensives d’envergure. Un risque jugé très sérieux alors que Moscou a déjà gagné du terrain ces dernières semaines dans le Donbass. Poutine cherche clairement à intensifier la pression militaire sur l’Ukraine. L’apport de ces renforts nord-coréens pourrait changer la donne sur le terrain. Une source diplomatique occidentale Avec ses alliés, Kiev tente de s‘organiser face à cette menace. Des discussions sont en cours pour accélérer les livraisons d’armes et d’équipements à l’armée ukrainienne. L’objectif est de permettre aux forces de Zelensky de contrer cette montée en puissance russe. Une escalade aux conséquences imprévisibles Au-delà de l’Ukraine, c’est toute la communauté internationale qui s’inquiète de cette évolution du conflit. Beaucoup craignent que l’implication croissante de la Corée du Nord n’entraîne une dangereuse surenchère. Le chancelier allemand Olaf Scholz a ainsi mis en garde contre une « escalade » aux conséquences « imprévisibles ». Un avertissement partagé par de nombreux dirigeants, qui appellent à la retenue face au risque d’embrasement. Mais sur le terrain, la réalité est tout autre. Avec des combats qui s’intensifient et des renforts qui affluent, le spectre d’une guerre totale ne cesse de se rapprocher. L’Ukraine se prépare au pire, dans l’attente fébrile de ces soldats nord-coréens qui pourraient bien faire basculer le destin de tout un pays. The post Guerre en Ukraine : l’inquiétante annonce de Zelensky first appeared on ViralMag.
Dans un contexte de tensions extrêmes entre Moscou et Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky vient de lâcher une bombe. Lundi soir, il a affirmé que quelque 12 000 soldats nord-coréens seraient « bientôt » déployés en Russie. Une annonce choc qui fait craindre une escalade majeure dans ce conflit qui dure depuis plus de deux ans. Des milliers de soldats nord-coréens en renfort Selon...
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"Dans la nuit du 13 avril au 14 avril, plus de 300 drones et missiles iraniens ont parcouru plus de 1 000 kilomètres pour tenter d’atteindre #Israël. Alors que depuis 1979 elle appelle à la destruction du pays, pour la première fois la République islamique d’#Iran a mené une attaque d’ampleur à visage découvert conduisant l’ensemble de la région au bord du "précipice" selon António Guterres, secrétaire général de l'ONU. Un coup audacieux qui s’est in fine révélé un échec pour le régime des mollahs, tant sur le plan #militaire que #politique. En effet, 99 % de ces tirs mortels ont été interceptés. Le Dôme de fer, système de #défense aérienne, a démontré l’efficacité et l’avance technologique israélienne. Sur le plan politique, l’Etat hébreu a pu compter sur les soutiens des Occidentaux pour intercepter les engins. L’allié américain, de plus en plus critique quant à l’intervention militaire menée à #Gaza, a réitéré son engagement "inébranlable" pour "la sécurité d’Israël". Des déclarations qui se traduiront prochainement par de nouvelles sanctions contre la République islamique. Mais au-delà de la réaction occidentale, c’est davantage celle des acteurs régionaux qui font figure de tournant majeur. Après six mois d’isolement total et de tensions diplomatiques extrêmes, #Israel vient de bénéficier de soutiens régionaux inattendus dans un tel contexte ! En effet, l’aviation jordanienne aurait détruit jusqu’à 20 % des engins iraniens. Si officiellement la #Jordanie a défendu son espace aérien, elle a de facto protégé la sécurité de son voisin. De la même manière, des sources américaines indiquent que l’#ArabieSaoudite et les #EmiratsArabesUnis auraient fourni du renseignement et donc là aussi participé à la défense d’Israël." (suite dans l'article...) #géopolitique #conflit #guerre #moyenorient #procheorient
Affrontement Iran-Israël : comment Téhéran a perdu sa partie d'échecs
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Alors que le conflit russo-ukrainien entre dans son dix-huitième mois, la Russie continue de revendiquer des gains territoriaux à l’est du pays. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié ce dimanche, les troupes russes auraient conquis le village d’Izmaïlivka, situé à seulement huit kilomètres au nord de la ville industrielle de Kourakhové. Kourakhové, Selydové, Pokrovsk : des villes stratégiques menacées Cette nouvelle avancée place les forces russes aux portes de Kourakhové, dont la population fuit massivement face à l’approche des combats. Plus au nord, les localités de Selydové et Pokrovsk, important nœud logistique pour l’armée ukrainienne, semblent elles aussi sur le point de tomber. D’après des observateurs sur place, les soldats russes auraient déjà pénétré dans Selydové. Face à un ennemi en surnombre et mieux équipé, les troupes ukrainiennes peinent à contenir l’offensive russe dans la région de Donetsk. Une source proche du dossier confie : “La situation devient critique. Malgré leur bravoure, nos soldats reculent face à la puissance de feu adverse. Sans un soutien accru de nos alliés, ces villes stratégiques risquent de passer sous contrôle russe dans les prochaines semaines.” Une contre-offensive ukrainienne qui s’essouffle Kiev avait tenté de détourner l’attention de Moscou en lançant une offensive surprise dans la région russe de Koursk début août. Mais cette manœuvre n’a pas eu les effets escomptés. Si les forces ukrainiennes contrôlent actuellement quelques centaines de kilomètres carrés en territoire russe, leur avancée semble marquer le pas. Un analyste militaire explique : “L’Ukraine a misé gros avec cette contre-attaque, mais les gains restent limités. Pendant ce temps, la Russie continue d’engranger des victoires à l’est. Il faudra plus qu’une diversion pour inverser la tendance.” Moscou affirme avoir abattu 51 drones ukrainiens Parallèlement à son offensive terrestre, la Russie dit mener une guerre aérienne intense contre les drones ukrainiens. Le ministère russe de la Défense annonce avoir intercepté pas moins de 51 appareils dans la nuit de samedi à dimanche, dont 18 dans la lointaine région de Tambov, à 400 km de la frontière ukrainienne. Kiev multiplie ces derniers temps les frappes de drones en profondeur du territoire russe, visant notamment les infrastructures énergétiques. L’Ukraine justifie ces attaques comme une réponse aux bombardements russes qui ravagent ses villes et son économie. “Les drones sont notre meilleur moyen de frapper l’ennemi sur ses arrières, vu notre infériorité en artillerie et aviation. Mais leur portée et leur puissance restent limitées. Pour des frappes plus stratégiques, il nous faut des missiles à longue portée. C’est ce que nous ne cessons de réclamer à nos partenaires occidentaux.” – Un responsable militaire ukrainien Poutine met en garde l’Occident contre l’escalade Mais la perspective de voir l’Ukraine dotée de missiles plus puissants inquiète grandement...
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Alors que le conflit russo-ukrainien perdure, les derniers développements sur le terrain témoignent d’une situation toujours tendue. La Russie vient en effet de revendiquer la prise d’un nouveau village dans l’est de l’Ukraine, poursuivant ainsi son avancée dans la région de Donetsk. Cette offensive intervient à un moment où l’armée ukrainienne peine à regarnir ses rangs et à contenir la poussée russe. Voskhod, un village stratégique au cœur des combats Selon le ministère russe de la Défense, les forces russes ont réussi à s’emparer du village de Voskhod, situé près d’Otcheretyné. Cette zone du front est a été le théâtre de gains rapides pour la Russie ces dernières semaines, mettant en lumière les difficultés rencontrées par l’armée ukrainienne. Affaiblie et en manque de munitions, celle-ci peine à contenir l’avancée russe malgré l’aide occidentale. Une guerre d’usure qui s’éternise Depuis l’échec de la grande contre-offensive ukrainienne de l’été dernier et la chute de la forteresse d’Avdiïvka en février, la Russie grignote peu à peu du terrain dans la région de Donetsk. Une guerre d’usure s’est installée, où chaque village compte. Les troupes russes ont également lancé une offensive dans la région de Kharkiv en mai, rapidement freinée par l’envoi de renforts ukrainiens, contraints d’étirer leurs lignes. Le président Vladimir Poutine exige pour toute paix un retrait des forces ukrainiennes de quatre régions de l’est et du sud de l’Ukraine que l’armée russe occupe partiellement. Le Figaro Kiev saisit un navire, Washington déploie des missiles Parallèlement aux combats sur le terrain, les autorités ukrainiennes ont annoncé la saisie d’un cargo accusé d’avoir transporté des céréales depuis la Crimée occupée par la Russie. Le navire aurait fait plusieurs allers-retours entre la Crimée et la Turquie selon le bureau du procureur général d’Ukraine. De leur côté, les États-Unis ont décidé de déployer ponctuellement des missiles à longue portée en Allemagne. Une décision saluée par le chancelier Olaf Scholz qui y voit un moyen de “garantir la paix”. Un message clair envoyé à la Russie. Jusqu’où ira l’escalade ? Cette succession d’événements témoigne d’une escalade dangereuse du conflit. Malgré les appels à la paix de la communauté internationale, aucune des deux parties ne semble prête à faire de concessions. La Russie maintient ses exigences sur les territoires occupés tandis que l’Ukraine, soutenue par ses alliés occidentaux, refuse tout compromis territorial. Dans ce contexte, la prise de Voskhod, aussi modeste soit-elle, prend une dimension symbolique forte. Elle illustre la détermination de Moscou à poursuivre sa stratégie malgré un coût humain et économique considérable. Une obstination qui fait craindre un enlisement durable du conflit, avec son lot de destructions et de souffrances pour les populations civiles. Seule une reprise du dialogue et des concessions de part et d’autre semblent en mesure de sortir de l’impasse actue...
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Selon un article publié jeudi par le Wall Street Journal (WSJ), la Russie aurait transmis des données satellites aux rebelles Houthis du Yémen pour les aider à cibler des navires marchands occidentaux naviguant en mer Rouge. Cette assistance russe s’inscrirait dans le cadre d’une stratégie plus large visant à démontrer l’échec des mesures d’isolement diplomatique et économique prises contre Moscou depuis le début de l’offensive militaire en Ukraine. Des données russes pour des attaques au missile et au drone D’après le WSJ, qui cite une source proche du dossier et deux responsables européens de la défense, les Houthis auraient pu exploiter des données fournies par des satellites russes et relayées par des intermédiaires iraniens afin de localiser des navires et les attaquer à l’aide de missiles balistiques et de drones. Ces actions perturberaient fortement le trafic maritime dans cette zone stratégique. Une coalition internationale mobilisée Face à la recrudescence des attaques, les États-Unis ont mis en place une coalition maritime internationale et mené des frappes contre des cibles rebelles au Yémen, parfois épaulés par le Royaume-Uni. Les Houthis affirment désormais viser aussi les navires américains et britanniques, en plus de ceux liés à Israël. Poutine cherche à briser son isolement Le soutien de la Russie aux Houthis s’inscrirait dans une volonté du président Vladimir Poutine de démontrer l’échec de la politique d’isolement visant son pays depuis le début de la guerre en Ukraine. Le dirigeant russe a ainsi multiplié les rencontres bilatérales lors du récent sommet des Brics. Des alliés cruciaux pour Moscou Parmi les soutiens clés de la Russie figurent la Chine, qui lui apporte une aide économique précieuse dans le contexte des sanctions occidentales, et l’Inde, critiquée pour ses importants achats de pétrole russe. En parallèle, les députés russes ont ratifié jeudi un traité de “partenariat stratégique global” avec la Corée du Nord, alors que des Occidentaux affirment détenir des preuves de l’envoi de milliers de soldats nord-coréens en Russie. Cette révélation du WSJ met en lumière les efforts déployés par la Russie pour contourner les sanctions et tisser des alliances lui permettant de poursuivre ses objectifs géopolitiques et militaires, malgré la pression internationale qui pèse sur le Kremlin depuis plus d’un an. The post La Russie aurait soutenu les attaques Houthis contre des navires marchands first appeared on ViralMag.
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#Afrique #Sahel #Ukraine #Russie On y est. l'Afrique entre dans une logique de guerre froide et redevient l'espace de confrontation entre Moscou et les "occidentaux" au sens large... très large. Les FS ukrainiennnes communiquent sur leur stratégie d'attaquer les Russes donc principalement l'Africa Corps partout où ils se trouvent. Financés, préparés et informés par les Américains qui ont trouvé là une manière détournée de faire la guerre aux Russes. Dans une logique de déni plausible, l'occident anti-Poutine (?)semble prendre l'offensive en Afrique avec le risque toutefois de dérapages ( expatriés occidentaux, intérêts économiques divers, ressources naturelles, etc...). Chaque État devra se compter dans un camp ou dans un autre.. sachant que les Ukrainiens proxy des forces américaines sont déjà installés au Sahel ( avec une ouverture récente d'une ambassade à Nouakchott), en Somalie dans les locaux de la SMP américaine Bancroft, et en RCA... avec Bancroft.
Kiev affirme avoir piégé les mercenaires de Wagner au Mali
watson.ch
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Le continent africain est redevenu un terrain de bataille pour les intérêts géostratégiques avec la nouvelle guerre froide qui oppose sur son sol, les occidentaux et leurs alliés, face aux régimes autoritaires, tels que la Russie… Ça fait un moment déjà. Et comme par le passé, le seul perdant de ces stratégies de convoitise cyniques sera l’Afrique, encore plus affaiblie.
Senior Vice-President Themiis "POUTINE Lord of war. Le retour des BOYARDS". Mareuil Editions. Expert géopolitique LCI.
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