À un peu plus de deux semaines de l’élection présidentielle américaine, le suspense est à son comble. Avec des sondages au coude-à-coude entre la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l’ex-président républicain Donald Trump, l’issue du scrutin du 5 novembre pourrait bien se jouer dans une poignée d’États clés : les fameux “swing states”. Qu’est-ce qu’un swing state ? Un swing state, aussi appelé “État pivot” ou “État indécis”, est un État américain où aucun des deux grands partis, démocrate ou républicain, n’a une majorité claire et durable. Les électeurs y sont plus volatiles, pouvant basculer d’un camp à l’autre d’une élection à l’autre. Ces états sont donc hyper stratégiques et ultra convoités par les candidats en lice pour la Maison Blanche. Les 7 swing states décisifs Plusieurs facteurs historiques, démographiques et économiques expliquent le statut de swing state de certains états. Voici les 7 principaux qui devraient faire la différence le 5 novembre : Pennsylvanie (20 grands électeurs) : Cet État industriel de la “Rust Belt” a voté démocrate de 1992 à 2012, avant de basculer pour Trump en 2016, puis Biden en 2020. Harris et Trump y sont au coude-à-coude. Géorgie (16 grands électeurs) : Fief républicain historique du Sud, la Géorgie est devenue compétitive pour les démocrates grâce à l’électorat afro-américain d’Atlanta. Elle avait préféré Biden en 2020. Michigan (15 grands électeurs) : Cet autre État de la “Rust Belt”, passé chez Trump en 2016 puis revenu à Biden en 2020, est un champ de bataille crucial pour les deux candidats. Wisconsin (10 grands électeurs) : Même scénario que le Michigan en 2016 et 2020 pour cet État du Midwest, qui sera très disputé. Arizona (11 grands électeurs) : Cet État du Sud-Ouest penche d’ordinaire républicain, mais il avait choisi Biden sur le fil en 2020. L’immigration y est un enjeu clé. Caroline du Nord (16 grands électeurs) : Elle vote républicain au niveau national depuis 2008, mais élit des gouverneurs démocrates. Un État très indécis. Nevada (6 grands électeurs) : Cet État de l’Ouest avait préféré Biden en 2020, mais de justesse. Trump espère le reconquérir. Une campagne intense dans les swing states Conscients que l’élection présidentielle se jouera dans ces états clés, Kamala Harris et Donald Trump y mènent depuis plusieurs semaines une campagne intense, à grands renforts de meetings et d’investissements publicitaires. Leurs stratégies : Harris mise sur les électeurs noirs et hispaniques, les jeunes et les syndicats. Elle vante son bilan au gouvernement, avec les réformes sociales et le plan de relance post-Covid. Trump surfe sur la nostalgie de son premier mandat chez les ouvriers blancs et les conservateurs. Il critique la gestion économique de Biden, pointant l’inflation, et promet de “redresser l’Amérique”. Chaque camp espère faire basculer de son côté ces fameux swing states, pour franchir le seuil fatidique des 270 grands électeurs, synonyme de victoire....
Post de Maelien Goarin
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À un peu plus d’un an de l’élection présidentielle américaine de 2024, la course à la Maison Blanche s’annonce d’ores et déjà particulièrement serrée. Alors que Donald Trump part favori côté républicain, la candidate démocrate Kamala Harris peine encore à s’imposer, devant faire face aux profondes divisions de son camp sur les questions identitaires et raciales. Parviendra-t-elle à rassembler les siens pour éviter un nouveau coup de tonnerre façon 2016 ? Harris doit fédérer un parti démocrate éclaté Portée par “l’effet Kamala” lors de sa désignation, la colistière de Joe Biden a vu son élan quelque peu retomber ces derniers mois. En cause : la difficulté à faire converger les différents courants démocrates autour de sa candidature, en particulier sur les délicates questions identitaires et raciales qui continuent de fracturer le parti. Pour Jean-Éric Branaa, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas et auteur de “Kamala Harris, l’Amérique du futur” : “Sur la question identitaire, Kamala Harris devra réconcilier les courants divergents du Parti démocrate pour éviter qu’un scénario similaire à celui de 2016 ne se reproduise.” Jean-Éric Branaa Un véritable casse-tête pour la candidate, qui doit à la fois séduire l’aile gauche et les minorités, tout en rassurant l’électorat modéré. Le tout avec un adversaire républicain qui n’hésite pas à jouer des divisions. Trump favori, mais pas intouchable Côté républicain, Donald Trump fait figure de grand favori pour décrocher l’investiture du “Grand Old Party”. Porté par une base électorale fidèle et galvanisée, l’ex-président conserve une emprise forte sur l’appareil républicain. Mais le magnat de l’immobilier n’est pas pour autant invincible. Empêtré dans de multiples affaires judiciaires, critiqué pour sa gestion erratique de la crise du Covid-19, il peine encore à élargir son socle électoral au-delà de ses supporteurs les plus inconditionnels. De quoi laisser une opportunité à Kamala Harris ? Un duel à l’issue incertaine À ce stade, les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude, avec un léger avantage pour Donald Trump. Mais comme en 2016, où les projections donnaient Hillary Clinton largement gagnante, la prudence reste de mise. D’autant que des “événements” comme une nouvelle poussée de la pandémie ou un krach boursier pourraient venir rebattre les cartes à tout moment. Sans compter les inévitables “coups” des deux camps pour tenter de déstabiliser l’adversaire. Quoiqu’il en soit, cette élection présidentielle 2024 s’annonce passionnante, avec un suspense qui devrait tenir les Américains et le monde entier en haleine jusqu’au bout. Verdict final en novembre 2024. The post La course présidentielle américaine 2024 : un match serré entre Harris et Trump first appeared on ViralMag.fr.
À un peu plus d’un an de l’élection présidentielle américaine de 2024, la course à la Maison Blanche s’annonce d’ores et déjà particulièrement serrée. Alors que Donald Trump part favori côté républicain, la candidate démocrate Kamala Harris peine encore à s’imposer, devant faire face aux profondes divisions de son camp sur les questions identitaires et raciales. Parviendra-t-elle à rassembler...
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À un mois de l’élection présidentielle américaine, la tension est à son comble. Les deux candidats, la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l’ancien président républicain Donald Trump, sont au coude-à-coude dans les sondages. Dans un pays plus que jamais divisé, l’issue du scrutin apparaît incertaine et fait craindre une nouvelle crise politique majeure. Kamala Harris et Donald Trump au coude-à-coude Depuis plusieurs semaines, les sondages donnent les deux candidats dans un mouchoir de poche. Selon les dernières enquêtes d’opinion, Kamala Harris devance Donald Trump de seulement 1 à 3 points dans des États clés comme le Michigan, l’Arizona, le Nevada, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Les deux rivaux sont à égalité en Caroline du Nord, tandis que l’ancien président mène de 2 points en Géorgie. Une situation préoccupante pour les démocrates, qui voyaient Kamala Harris largement favorite il y a encore quelques mois. Mais la donne a changé avec le ralliement surprise de Robert Kennedy Jr à Donald Trump, lui apportant un soutien précieux. Le magnat de l’immobilier a aussi su mobiliser sa base électorale en agitant des thèmes clivants comme l’immigration ou la “cancel culture”. L’ombre de 2020 plane sur le scrutin Beaucoup d’Américains redoutent un scénario similaire à celui de l’élection de 2020, qui avait vu la victoire de Joe Biden contestée pendant des semaines par Donald Trump. Ce dernier avait crié à la fraude, sans apporter de preuves, attisant les tensions. Ses partisans avaient même envahi le Capitole le 6 janvier 2021, un évènement traumatisant. Le spectre d’une nouvelle crise post-électorale hante l’Amérique. Beaucoup craignent que Trump ne reconnaisse pas sa défaite en cas de victoire serrée de Harris. – John Fortier, politologue Le sort de l’élection se jouera dans une poignée d’États Comme souvent, l’élection présidentielle américaine devrait se jouer dans une poignée d’États pivots (swing states). En 2016 comme en 2020, une dizaine d’États ont basculé d’un camp à l’autre, faisant la décision. Il s’agit souvent d’États du Midwest, désindustrialisés, où l’électorat est particulièrement volatil. Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie : ces trois États ont donné la victoire à Trump en 2016 avant de revenir dans le giron démocrate en 2020. Ils seront déterminants. Floride : avec ses 29 grands électeurs, la Floride est le plus gros État pivot. Trump l’a emporté de justesse en 2016 et 2020. Arizona, Géorgie, Caroline du Nord : des États traditionnellement républicains où les démocrates grignotent du terrain à chaque élection. Deux visions radicalement opposées de l’Amérique Au-delà des enjeux électoraux, ce sont deux visions de l’Amérique qui s’affrontent. D’un côté, Kamala Harris incarne un pays progressiste, divers, ouvert sur le monde. De l’autre, Donald Trump défend une Amérique plus traditionnelle, repliée sur elle-même et méfiante envers les élites. Des sujets clivants comme l’avortement, les armes à feu ou...
À un mois de l’élection présidentielle américaine, la tension est à son comble. Les deux candidats, la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l’ancien président républicain Donald Trump, sont au coude-à-coude dans les sondages. Dans un pays plus que jamais divisé, l’issue du scrutin apparaît incertaine et fait craindre une nouvelle crise politique majeure. Kamala Harris et Donald Trump au...
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À seulement une semaine du jour J de l’élection présidentielle américaine, la bataille fait rage entre les deux finalistes. Dans un scrutin qui s’annonce historiquement serré, la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump jettent toutes leurs forces dans les derniers États indécis susceptibles de faire basculer le résultat. Comme le veut la tradition des fins de campagne, les deux candidats enchaînent les meetings dans les fameux “swing states”, ces États pivots où l’électorat est le plus volatil. Un véritable duel à distance sous haute tension, pour tenter d’arracher les ultimes voix qui feront la différence le 3 novembre. La bataille des swing states Lundi, Kamala Harris a fait escale dans le Michigan, aux côtés du gouverneur Tim Waltz. Un déplacement stratégique pour rassurer la communauté arabo-américaine, très présente dans cet État et inquiète du soutien inconditionnel de Washington à Israël. De son côté, Donald Trump était en meeting en Géorgie devant une assemblée de pasteurs évangéliques, un électorat-clé républicain. Ces deux États leur sont indispensables pour l’emporter, avec d’autres “battlegrounds” comme la Pennsylvanie, le Wisconsin ou l’Arizona. Selon les projections, une poignée de grands électeurs issus d’une petite dizaine d’États feront la décision. Le nerf de la guerre : mobiliser les abstentionnistes À ce stade, les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude au niveau national. Mais dans le système du collège électoral américain, c’est la position État par État qui compte. D’où l’importance pour chaque camp de galvaniser ses troupes jusqu’au bout pour s’assurer une victoire. Pour faire la différence, Harris et Trump ciblent en priorité deux catégories d’électeurs : Les indécis, ces électeurs qui hésitent encore entre les deux finalistes. Ils représenteraient environ 5% du corps électoral selon les études d’opinion. Les abstentionnistes chroniques, qui ne votent traditionnellement pas mais pourraient cette fois se déplacer, motivés par l’enjeu exceptionnel de ce scrutin. Il faut aller chercher chaque voix, chaque bulletin peut faire basculer l’élection. C’est pour ça que la mobilisation du camp démocrate comme républicain est à son maximum. Un stratège politique proche de l’équipe de campagne de Kamala Harris. Un niveau de participation record ? Les chiffres du vote anticipé confirment cet engouement : plus de 41 millions d’Américains ont déjà voté à J-8 selon l’US Election Project. Un record absolu, qui pourrait présager d’une participation finale inédite. Face à ce niveau de mobilisation, le suspense est total. Beaucoup d’observateurs refusent de faire un pronostic, échaudés par la surprise de 2016 quand Donald Trump avait créé la sensation. La seule certitude, c’est que le vainqueur ne sera pas forcément connu le soir du 3 novembre. Le dépouillement risque de prendre plus de temps que d’habitude, surtout si les résultats sont serrés dans les swing states. Selon une source proche...
À seulement une semaine du jour J de l’élection présidentielle américaine, la bataille fait rage entre les deux finalistes. Dans un scrutin qui s’annonce historiquement serré, la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump jettent toutes leurs forces dans les derniers États indécis susceptibles de faire basculer le résultat. Comme le veut la tradition des fins de campagne, les deux...
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Alors que les États-Unis s’apprêtent à vivre une élection présidentielle intense, un homme semble avoir déjà identifié le vainqueur. Allan Lichtman, éminent historien de l’American University de Washington D.C., a développé une méthode de prédiction électorale d’une précision redoutable. Depuis 1981, ses pronostics se sont avérés exacts à chaque scrutin, à une exception près. Et selon lui, l’issue du duel entre Kamala Harris et Donald Trump en novembre prochain ne fait déjà plus de doute. La méthode Lichtman : 13 critères pour prédire l’avenir politique américain Plutôt que de se baser sur les sondages d’opinion ou les performances des candidats lors des débats, Allan Lichtman s’appuie sur un système de 13 critères clés. Ces « clés de la Maison Blanche », comme il les appelle, englobent des aspects tels que l’état de l’économie, les scandales, le charisme des candidats ou encore la politique étrangère. Si six de ces critères ou plus penchent en défaveur du parti au pouvoir, Lichtman prédit une victoire de l’opposition. Des prédictions à contre-courant L’historien n’a pas peur d’aller à l’encontre des analyses dominantes. En 2016, alors que la plupart des observateurs voyaient Hillary Clinton l’emporter, lui avait prédit la victoire de Donald Trump. Cette année, malgré des sondages serrés et une campagne haletante, Allan Lichtman estime que les jeux sont déjà faits. Je peux d’ores et déjà vous dire qui sera le prochain président des États-Unis. Et cela n’a rien à voir avec les derniers rebondissements de la campagne. – Allan Lichtman Ce que révèle son analyse pour 2024 D’après la méthode Lichtman, plusieurs critères jouent en défaveur des Démocrates cette année : l’inflation galopante, l’absence de réforme majeure sous le mandat Biden-Harris, ou encore les divisions internes au parti. A l’inverse, le dynamisme de la campagne Trump et son statut de challenger pèsent dans la balance. Au final, l’historien estime que 7 des 13 clés penchent du côté républicain, laissant présager un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Quand les chiffres défient l’intuition politique La force du modèle d’Allan Lichtman réside dans sa capacité à dépasser l’actualité immédiate et les intuitions politiques pour se concentrer sur des tendances de fond. Il prouve qu’une analyse rigoureuse des données historiques permet de déceler des dynamiques électorales invisibles au premier abord. Reste à voir si sa prédiction se vérifiera en novembre, ou si 2024 réserve un rare démenti au “prophète” des élections américaines. D’ici là, une chose est sûre : dans le tumulte de la campagne présidentielle, la parole singulière d’Allan Lichtman mérite plus que jamais d’être écoutée. Car au-delà du résultat, c’est une leçon de méthode et de recul que nous offre cet historien hors norme. Une boussole précieuse en ces temps troublés. The post Allan Lichtman, le prophète qui prédit l’élection présidentielle américaine first appeared on ViralMag.fr.
Alors que les États-Unis s’apprêtent à vivre une élection présidentielle intense, un homme semble avoir déjà identifié le vainqueur. Allan Lichtman, éminent historien de l’American University de Washington D.C., a développé une méthode de prédiction électorale d’une précision redoutable. Depuis 1981, ses pronostics se sont avérés exacts à chaque scrutin, à une exception près. Et selon lui,...
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Je crois que tout le monde a compris qu’il y avait maintenant trois blocs politiques en France et donc trois offres à l’échelon national pour les prochaines législatives : 1️⃣ L’union de la gauche (Europe Écologie Les Verts, Parti Communiste Français, Parti Socialiste et Place Publique) et de l’extrême gauche (La France Insoumise et le Nouveau Parti Anticapitaliste). Je fais l’impasse sur la ribambelle de mouvements et partis qui tournent autour des cinq principaux, ils arrivent de moins en moins à exister, l’étouffement étant inéluctable. 2️⃣ Le bloc central autour de la majorité présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons et UDI mais également une flopée de mouvements et partis dont on se demande si ils existent vraiment et/ou encore : Agir, En Commun, Fédération progressiste, Parti Radical, Refondation Républicaine, Territoires de progrès). Et il y a les Républicains qui ne sont plus du tout amis avec Éric Ciotti et dont on verra bien s' ils veulent participer au bloc central ou pas (mais certains d’entre eux n’ont aucun scrupule à annoncer qu’ils ne voyaient aucun problème à voter pour l’extrême droite, allez comprendre ma bonne dame). Il serait injuste d’arriver là en oubliant de parler des Centristes d’Hervé Morin qui pourraient sans aucun doute changer de nom en optant pour les Droitistes. 3️⃣ L’union de l’extrême droite (Rassemblement National et les amis d’Éric Ciotti, ce dernier étant en pleine opération de dynamitage en règle des Républicains). Tourne autour mais sans réussir à s'amarrer au vaisseau amiral Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, Reconquête d’Éric Zemmour et d’autres petits mouvements et partis dont l’existence est plus que précaire bien que leur pouvoir de nuisance soit bien réel. Bon, c’est maintenant aux électeurs et aux électrices de retrouver leurs petits dans ces trois blocs et ce qui est passionnant, c’est qu’à l’issue des élections législatives, juste après les élections européennes, on va avoir une photographie politique très précise de la France. Sinon, plus de 700.000 Français ont déjà fait une procuration depuis l'annonce des législatives anticipées, et les sondeurs anticipent une forte participation. À Strasbourg, de nombreux électeurs qui ne pourront pas participer au scrutin font la queue à l'Hôtel de police pour déléguer leur vote (AFP le 20/06/24). Et puis le Conseil constitutionnel a rejeté dix recours qui contestaient le décret de convocation des électeurs aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, jugeant les délais conformes à la loi fondamentale. En effet, après la dissolution de l'Assemblée nationale, plusieurs recours avaient été déposés pour protester contre les dates des législatives dans des délais considérés comme trop courts et de nature à "porter gravement atteinte à la sincérité du scrutin" (AFP le 20/06/24). Politiquement vôtre. 📷 JamesO PhotO à Annecy le jeudi 20/06/24 📸 #Annecy #GrandAnnecy #HauteSavoie #Savoie #SavoieMontBlanc #Alpes #France #UE #Europe
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La présidentielle américaine se joue une nouvelle fois dans sept États pivots : Michigan, Pennsylvanie, Wisconsin, Arizona, Nevada, Géorgie et Caroline du Nord. Ces territoires concentrent les efforts de campagne, chacun ayant ses particularités. Le principe du “winner-takes-all” signifie que chaque voix peut faire basculer l’élection pour atteindre les 270 grands électeurs nécessaires pour la victoire. En Pennsylvanie, avec ses 19 grands électeurs, chaque vote compte. Ce microcosme des États-Unis, selon Agnès Trouillet, se divise entre les zones progressistes de Philadelphie et Pittsburgh et des zones rurales conservatrices. Cette configuration a permis à Donald Trump de gagner l’État en 2016, sur fond de désindustrialisation et de désillusion des ouvriers envers les démocrates. En 2020, Joe Biden a regagné ce bastion, mais la mobilisation rurale reste cruciale, notamment après un attentat manqué contre Donald Trump à Butler, qui a galvanisé ses soutiens. Dans le Michigan, l’objectif des démocrates est de consolider la base ouvrière. L’ancien président Barack Obama a ainsi rejoint Kamala Harris à Détroit, visant le soutien d’un électorat ouvrier, historiquement démocrate mais déçu par la désindustrialisation. La forte communauté arabo-américaine, généralement favorable aux démocrates mais frustrée par la politique étrangère des États-Unis, constitue un autre facteur clé. Le Wisconsin, avec son électorat agricole et conservateur, reste un enjeu serré, où les républicains exploitent le faible taux de participation dans les centres urbains. Donald Trump a remporté cet État en 2016 grâce à une faible participation démocrate, une situation que les deux camps tentent d’inverser cette année. La Géorgie, historiquement républicaine, a basculé en 2020 grâce à la mobilisation des Afro-Américains des banlieues d’Atlanta. Ludivine Gilli souligne le défi des démocrates : conquérir le vote des jeunes hommes afro-américains, une fraction indécise. Barack Obama a été mobilisé pour rallier ces électeurs. En Caroline du Nord, bien que républicaine depuis plusieurs cycles, l’évolution démographique et l’essor des centres technologiques autour du “Research Triangle” (Raleigh, Durham, Chapel Hill) offrent de nouvelles opportunités pour les démocrates. L’ouragan Hélène a fragilisé les comtés républicains, potentiellement influençant la participation. L’Arizona, traditionnellement conservateur, voit sa démographie évoluer rapidement avec une hausse de la population hispanique et l’arrivée de Californiens attirés par un coût de la vie plus abordable. Stephen Nuño-Perez souligne l’importance de cet électorat jeune et démocrate. Le droit à l’avortement et l’immigration figurent au cœur des préoccupations de cet État. Au Nevada, le poids de l’électorat hispanique, majoritairement actif dans les casinos de Las Vegas et Reno, pourrait jouer en faveur des démocrates, d’autant plus que l’économie de l’État a été durement touchée par la pandémie.
«Swing states»: portraits des sept Etats où se joue la présidentielle américaine - Le Temps
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Les élections législatives françaises de 2024 ont provoqué une véritable onde de choc dans le paysage politique. Contre toute attente, les forces de gauche radicale ont réalisé une percée spectaculaire, se hissant en tête des suffrages. Une situation inédite qui soulève de nombreuses interrogations sur la légitimité démocratique de ce nouveau rapport de force et la tentation révolutionnaire qui semble animer une partie de la gauche. Une victoire en trompe-l’œil ? Si la gauche radicale savoure sa victoire inattendue, ses adversaires dénoncent un succès en trompe-l’œil. Ils soulignent que malgré son avance, cette gauche contestataire ne dispose pas d’une majorité absolue et que la France resterait, dans son ensemble, un pays ancré à droite. Un constat étayé par le score important réalisé par le Rassemblement National et la droite classique. Pour ses détracteurs, il serait donc illégitime de confier les rênes du pays à un attelage hétéroclite de formations radicales, au mépris de la volonté réelle du peuple. Un argument qui pousse les partis centristes et de droite à envisager un front commun pour faire barrage à la gauche et préserver les équilibres institutionnels. Une gauche révolutionnaire assumée Mais au-delà des jeux d’alliances et de blocages, c’est la nature même de cette gauche triomphante qui inquiète. Portée par la France Insoumise et ses alliés, elle assume sans complexe sa volonté de bousculer l’ordre établi et d’engager des réformes radicales. Une ligne politique qui rompt avec la social-démocratie traditionnelle et revendique un héritage révolutionnaire. La gauche sait qu’elle n’est pas majoritaire, mais elle n’a jamais cru devoir l’être pour gouverner. – Mathieu Bock-Côté Une posture qui traduit une vision singulière de la légitimité démocratique. Pour cette gauche décomplexée, l’onction des urnes ne serait pas un préalable indispensable à l’exercice du pouvoir. Sa légitimité découlerait davantage de son statut autoproclamé d’avant-garde éclairée, porteuse du sens de l’Histoire. Un régime prêt à toutes les contorsions Face à cette poussée contestataire, le “bloc central” peine à faire entendre sa voix. Englué dans ses contradictions et ses luttes d’appareils, il semble dépassé par un mouvement qui bouscule ses repères. Un ancien monde politique à bout de souffle, prêt à toutes les compromissions pour sauver ce qui peut l’être. Quitte à réhabiliter implicitement le Rassemblement National dans le jeu républicain en l’incluant dans une hypothétique “majorité anti-gauche”. Un revirement spectaculaire qui en dit long sur le désarroi des élites face à un paysage politique chamboulé. Vers une crise institutionnelle majeure ? Au-delà des postures, le séisme des législatives pourrait bien déboucher sur une crise institutionnelle majeure. Si la gauche radicale venait à accéder au pouvoir sans majorité claire, sa tentation serait grande de passer en force pour imposer son agenda. Une dérive qui menacerait les fondements mêm...
Les élections législatives françaises de 2024 ont provoqué une véritable onde de choc dans le paysage politique. Contre toute attente, les forces de gauche radicale ont réalisé une percée spectaculaire, se hissant en tête des suffrages. Une situation inédite qui soulève de nombreuses interrogations sur la légitimité démocratique de ce nouveau rapport de force et la tentation révolutionnaire ...
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🌟 Les Swing States de l'Élection Présidentielle Américaine 2024 : Un Enjeu Crucial 🌟 L'élection présidentielle américaine de 2024 s'annonce comme l'une des plus disputées de l'histoire récente. Au cœur de cette bataille se trouvent les swing states, ces états clés dont les résultats peuvent basculer d'un parti à l'autre et déterminer l'issue de l'élection. Voici un aperçu des principaux swing states et de leur importance stratégique. Arizona : Cet état a basculé de Trump en 2016 à Biden en 2020, montrant un changement démographique significatif. Géorgie : La victoire surprise de Biden en 2020 a marqué un tournant historique pour cet état traditionnellement républicain. Michigan : Un état clé du Midwest avec une forte population ouvrière, crucial pour les deux partis. Nevada : Un état avec une importante population latino, où les questions économiques et d'immigration sont primordiales. Pennsylvanie : Un état historiquement décisif. Wisconsin : Connu pour son rôle de "faiseur de rois" lors des deux dernières élections présidentielles 📊 Les Swing States de 2024:
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#ElectionsAmericaines #05Novembre Nous sommes Lundi 04 novembre veille du 1er Mardi du mois Novembre et comme chaque 1er Mardi de Novembre c'est le jour des élections américaines Cette année le format et enjeux sont inédits : entre #Harris Kamala qui deviendra la 1ère femme, ainsi que la première personne afro-asio américaine et #Trump qui pourrait être de de retour avec un 2nd mandat .....Explications ci-dessous Un duel toujours aussi serré. Alors que Donald Trump est certain de remporter 219 des 538 #grands #électeurs et Kamala Harris 226, tout se jouera dans les sept "swing states". Sept territoires qui peuvent à eux seuls décider du candidat qui accédera la Maison Blanche. Les Américains les qualifient de « #swing #states », États « clés » ou « pivots » Mais à deux jours du scrutin, la publication de ces enquêtes plutôt favorables à la vice-présidente a redonné un coup de fouet aux démocrates. #Nevada À en croire le dernier sondage du New York Times, publié ce dimanche 3 novembre, Kamala Harris est désormais en tête ce stade 49 % dans ce « swing state » qui n’a plus voté pour un républicain à la présidentielle depuis George W. Bush en 2004. Il s’agit de l’un des plus gros écarts entre les deux candidats dans les États clés. #Carolinedu #Nord Seul « swing state » à avoir voté républicain en 2020, la Caroline du Nord présente un écart relativement similaire à celui du Nevada, même si l’avance de Kamala Harris y est moindre, avec 48 % d’intentions de vote à deux jours de la présidentielle. #Wisconsin Bien qu’il s’agisse de l’État où le parti républicain a été créé, c’est toujours Kamala Harris qui fait la course en tête. Elle dispose de 49 % des intentions de vote, contre 47 % pour Donald Trump, selon les prédictions de vote du New York Times et d’ABC News. #Géorgie Un seul point d’écart sépare donc les deux candidats selon le sondage du New York Times. À 48 % pour la démocrate contre 47 pour son adversaire républicain. Les intentions de vote sont les mêmes, mais inversées dans l’agrégateur de sondages d’ABC. #Michigan S’il s’agit d’un bastion démocrate historique, le Michigan tend vers Donald Trump dans la dernière ligne droite avant l’élection. Car si les sondages donnent une égalité à 47 % d’intentions de vote pour les deux candidats, la marge d’erreur favorise légèrement Donald Trump selon ces dernières estimations. #Arizona Dans cet État qui penche plutôt côté républicain, l’avance de Donald Trump reste plutôt nette dans les sondages. Il dispose de 49 % des voix, contre 45 pour Kamala Harris, avec une marge d’erreur faible. ABC donne un écart similaire à ce stade de l’élection. #Pennsylvanie Dernier « swing state » la Pennsylvanie coche toutes les cases pour être l’arbitre de cette élection américaine. L’État le plus convoité en 2024 donne une égalité quasi parfaite entre les deux prétendants. 48 % contre 48 % Et vous quel est votre #candidat(e) #préféré(e) ? Votre avis en commentaire
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Des enjeux planétaires pour l’élection présidentielle US: l’incertitude américaine L’élection présidentielle s’annonce ultra-serrée entre Kamala Harris et Donald Trump. Le chaos est possible : des recours, voire des violences, ne sont pas à exclure après le scrutin. Sur le plan économique, les programmes des deux candidats, Trump en tête, comportent de sérieux risques. Analyse d’un danger mondial. Tanguy Struye de Swielande: "Une frange du parti républicain, incarnée par ces fameux Maga (Make Americain Great Again), pourrait susciter des troubles, oui. Ces radicaux sont imprégnés par les théories complotistes et cultivent un conservatisme complètement rétrograde : ils veulent revenir à une Amérique qui n’existe plus depuis au moins 60 ans ! Quand on les écoute, c’est le blanc qui est menacé et doit rester supérieur, alors que cela s’enracine sur de fausses informations. Parmi les supporters de Trump, certains sont persuadés que les ouragans des dernières semaines ont été fabriqués parce qu’ils passaient par la Floride, fief de leur candidat, par exemple. C’est vous dire où ils en sont… Le danger est réel que dans cette partie-là de l’opinion publique, certains soient prêts à prendre les armes. On a déjà eu un avant-goût de ce dérapage potentiel avec l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Si Kamala Harris venait à gagner, on peut s’attendre à des tensions très importantes dans le pays, il faut s’y préparer. Trump va refaire le scénario de 2020, et les dégâts risquent d’être plus importants au vu de cette radicalisation." https://lnkd.in/est4KD22
Des enjeux planétaires pour l'élection présidentielle US: l’incertitude américaine
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