À seulement une semaine du jour J de l’élection présidentielle américaine, la bataille fait rage entre les deux finalistes. Dans un scrutin qui s’annonce historiquement serré, la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump jettent toutes leurs forces dans les derniers États indécis susceptibles de faire basculer le résultat. Comme le veut la tradition des fins de campagne, les deux candidats enchaînent les meetings dans les fameux “swing states”, ces États pivots où l’électorat est le plus volatil. Un véritable duel à distance sous haute tension, pour tenter d’arracher les ultimes voix qui feront la différence le 3 novembre. La bataille des swing states Lundi, Kamala Harris a fait escale dans le Michigan, aux côtés du gouverneur Tim Waltz. Un déplacement stratégique pour rassurer la communauté arabo-américaine, très présente dans cet État et inquiète du soutien inconditionnel de Washington à Israël. De son côté, Donald Trump était en meeting en Géorgie devant une assemblée de pasteurs évangéliques, un électorat-clé républicain. Ces deux États leur sont indispensables pour l’emporter, avec d’autres “battlegrounds” comme la Pennsylvanie, le Wisconsin ou l’Arizona. Selon les projections, une poignée de grands électeurs issus d’une petite dizaine d’États feront la décision. Le nerf de la guerre : mobiliser les abstentionnistes À ce stade, les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude au niveau national. Mais dans le système du collège électoral américain, c’est la position État par État qui compte. D’où l’importance pour chaque camp de galvaniser ses troupes jusqu’au bout pour s’assurer une victoire. Pour faire la différence, Harris et Trump ciblent en priorité deux catégories d’électeurs : Les indécis, ces électeurs qui hésitent encore entre les deux finalistes. Ils représenteraient environ 5% du corps électoral selon les études d’opinion. Les abstentionnistes chroniques, qui ne votent traditionnellement pas mais pourraient cette fois se déplacer, motivés par l’enjeu exceptionnel de ce scrutin. Il faut aller chercher chaque voix, chaque bulletin peut faire basculer l’élection. C’est pour ça que la mobilisation du camp démocrate comme républicain est à son maximum. Un stratège politique proche de l’équipe de campagne de Kamala Harris. Un niveau de participation record ? Les chiffres du vote anticipé confirment cet engouement : plus de 41 millions d’Américains ont déjà voté à J-8 selon l’US Election Project. Un record absolu, qui pourrait présager d’une participation finale inédite. Face à ce niveau de mobilisation, le suspense est total. Beaucoup d’observateurs refusent de faire un pronostic, échaudés par la surprise de 2016 quand Donald Trump avait créé la sensation. La seule certitude, c’est que le vainqueur ne sera pas forcément connu le soir du 3 novembre. Le dépouillement risque de prendre plus de temps que d’habitude, surtout si les résultats sont serrés dans les swing states. Selon une source proche...
Post de Maelien Goarin
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À seulement huit jours du scrutin présidentiel américain, les deux candidats Kamala Harris et Donald Trump se livrent une bataille sans merci pour conquérir les fameux “swing states”, ces États pivots qui pourraient faire basculer l’élection. Alors que les sondages les donnent au coude-à-coude, chaque voix compte dans cette course qui s’annonce d’ores et déjà comme la plus serrée de l’histoire moderne des États-Unis. La chasse aux électeurs indécis dans les États-clés En cette dernière ligne droite, les deux candidats concentrent leurs efforts sur une poignée d’États où l’issue du scrutin reste incertaine. Leur objectif : aller chercher les électeurs qui n’ont pas encore fait leur choix, ceux qui s’abstiennent habituellement, pour grappiller ces quelques milliers de voix qui pourraient être décisives le 3 novembre. Harris au chevet du Michigan, Trump en Géorgie Ce lundi, Kamala Harris a ainsi fait étape dans le Michigan, aux côtés du gouverneur démocrate Tim Walz. Un déplacement stratégique, pour tenter de rassurer la communauté arabo-américaine, nombreuse dans cet État et inquiète du soutien indéfectible des États-Unis à Israël. De son côté, Donald Trump a choisi la Géorgie, un État traditionnellement républicain mais qui pourrait basculer cette année. Il y a rencontré des pasteurs évangéliques, un électorat-clé pour le parti conservateur. Déjà 41 millions d’Américains ont voté par anticipation Signe de l’enjeu, et des craintes liées à la pandémie, le vote anticipé bat des records cette année : selon les derniers chiffres, plus de 41 millions d’Américains ont déjà glissé leur bulletin dans l’urne, soit près de 30% du nombre total de votants en 2016. Un niveau de participation inédit, qui pourrait rebattre les cartes le jour J. Ce scrutin est le plus important de notre vie. L’Amérique ne peut pas se permettre quatre ans de plus de division et de haine. Kamala Harris, candidate démocrate Deux visions radicalement opposées pour l’Amérique Au-delà de la bataille des territoires, c’est un duel entre deux visions antagonistes des États-Unis qui se joue. D’un côté, Kamala Harris promet de restaurer «l’âme de l’Amérique», de rassembler un pays profondément divisé, de s’attaquer à la crise sanitaire et économique. De l’autre, Donald Trump joue la carte du président sortant, mettant en avant son bilan et agitant la menace d’une «Amérique socialiste». Les démocrates favoris, les républicains confiants À ce stade, les démocrates restent favoris dans les sondages nationaux, avec une avance moyenne de 7 à 8 points. Mais l’écart se resserre dans plusieurs swing states comme la Floride, la Pennsylvanie ou le Wisconsin. De quoi laisser espérer les républicains, qui comptent sur une «majorité silencieuse» le jour du vote. Ne croyez pas les sondages bidons. On va gagner, et ce sera une victoire magnifique, comme en 2016 ! Donald Trump, candidat républicain Une seule certitude à J-8 : rien n’est encore joué dans cette élection à suspense, qui...
À seulement huit jours du scrutin présidentiel américain, les deux candidats Kamala Harris et Donald Trump se livrent une bataille sans merci pour conquérir les fameux “swing states”, ces États pivots qui pourraient faire basculer l’élection. Alors que les sondages les donnent au coude-à-coude, chaque voix compte dans cette course qui s’annonce d’ores et déjà comme la plus serrée de l’histoire...
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Début novembre, les Américains seront appelés aux urnes pour élire leur nouveau président. Entre la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump, la bataille s’annonce une nouvelle fois serrée et indécise. Qui s’installera à la Maison Blanche pour les quatre prochaines années ? Quels sont les enjeux de cette élection pas comme les autres ? On vous dit tout dans notre guide complet. Le fonctionnement du scrutin présidentiel américain Aux États-Unis, le président est élu au suffrage universel indirect. Les citoyens américains ne votent pas directement pour un candidat, mais pour des grands électeurs qui éliront ensuite le président. Chaque État dispose d’un nombre de grands électeurs différent, calculé en fonction de sa population. Pour l’emporter, un candidat doit remporter la majorité des 538 grands électeurs en jeu, soit 270 voix. Il est donc possible qu’un prétendant gagne le vote populaire au niveau national sans être élu, comme ce fut le cas pour Hillary Clinton en 2016. Qui peut voter ? La plupart des citoyens américains âgés de 18 ans ou plus peuvent participer au scrutin. Mais chaque État a ses propres règles concernant l’inscription sur les listes électorales. Selon les estimations, environ 244 millions d’Américains seront en mesure de voter cette année. Les autres enjeux du scrutin du 5 novembre Les électeurs ne choisiront pas seulement leur président. Ils renouvelleront également une partie du Congrès : 34 sièges de sénateurs sur 100 et l’intégralité des 435 sièges de la Chambre des représentants sont en jeu. Démocrates et républicains espèrent faire basculer la majorité dans leur camp au sein des deux chambres. Des élections locales auront aussi lieu dans de nombreux États, pour désigner des gouverneurs, des shérifs ou encore des représentants aux assemblées. Kamala Harris vs Donald Trump, un duel au sommet Cette élection présidentielle sera un nouveau face-à-face entre la démocrate Kamala Harris, actuelle vice-présidente, et l’ancien président républicain Donald Trump. Ce dernier tentera de reconquérir la Maison Blanche après sa défaite en 2020. Kamala Harris, l’espoir des démocrates Suite au retrait de Joe Biden, poussé à renoncer après un début de campagne catastrophique, sa vice-présidente Kamala Harris a décidé de se lancer dans la course. Première femme, première personne noire et première personne d’origine asiatique à accéder à la vice-présidence, elle incarne la diversité et le renouveau au sein du parti. Mais l’ancienne sénatrice de Californie doit encore convaincre au sein de son propre camp. Des doutes persistent sur sa capacité à rassembler l’aile gauche du parti et son manque de charisme est parfois pointé du doigt. Son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, doit l’aider à reconquérir l’Amérique des swing states. Donald Trump, déterminé à prendre sa revanche Du côté républicain, Donald Trump a facilement remporté l’investiture de son parti grâce à sa large avance sur ses concurrents....
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🗳 Analyse d’une drôle de campagne, premières nominations à la Maison-Blanche, conséquences géopolitiques en Europe et dans le monde… François Clemenceau, journaliste spécialiste des questions internationales (LCI - La Chaine Info et La Tribune Dimanche) est venu décrypter les résultats de ce scrutin historique. Près de deux heures d’échanges précieux pour comprendre ce que dit cette campagne sur les comportements électoraux et de vitalité démocratique aux États-Unis. À l’heure de la montée des nationalismes partout dans le monde, peut-on être populaire sans être populiste ? Donald Trump réussit les deux, mais cette campagne est plus la défaite des démocrates que la réussite des républicains. 🔍Deux enjeux pour bien saisir l’anatomie de cette élection : 1. La démocrate a fait campagne sur des thématiques qui n’étaient pas des priorités pour l’opinion quand le républicain avait des messages simples, compréhensibles et en prise avec la vie des gens. 2. L’élection de Donald Trump ne marque pas une Amérique qui bascule dans l’ultra-conservatisme. L’électorat américain est complexe, il peut voter pour un candidat républicain à l’élection présidentielle et pour soutenir un référendum progressiste dans la même journée. 🍿 Un océan nous sépare, mais la présidentielle américaine continue de passionner autant que d’inquiéter les Français (et nous les premiers).
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À un peu plus de deux semaines de l’élection présidentielle américaine, le suspense est à son comble. Avec des sondages au coude-à-coude entre la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l’ex-président républicain Donald Trump, l’issue du scrutin du 5 novembre pourrait bien se jouer dans une poignée d’États clés : les fameux “swing states”. Qu’est-ce qu’un swing state ? Un swing state, aussi appelé “État pivot” ou “État indécis”, est un État américain où aucun des deux grands partis, démocrate ou républicain, n’a une majorité claire et durable. Les électeurs y sont plus volatiles, pouvant basculer d’un camp à l’autre d’une élection à l’autre. Ces états sont donc hyper stratégiques et ultra convoités par les candidats en lice pour la Maison Blanche. Les 7 swing states décisifs Plusieurs facteurs historiques, démographiques et économiques expliquent le statut de swing state de certains états. Voici les 7 principaux qui devraient faire la différence le 5 novembre : Pennsylvanie (20 grands électeurs) : Cet État industriel de la “Rust Belt” a voté démocrate de 1992 à 2012, avant de basculer pour Trump en 2016, puis Biden en 2020. Harris et Trump y sont au coude-à-coude. Géorgie (16 grands électeurs) : Fief républicain historique du Sud, la Géorgie est devenue compétitive pour les démocrates grâce à l’électorat afro-américain d’Atlanta. Elle avait préféré Biden en 2020. Michigan (15 grands électeurs) : Cet autre État de la “Rust Belt”, passé chez Trump en 2016 puis revenu à Biden en 2020, est un champ de bataille crucial pour les deux candidats. Wisconsin (10 grands électeurs) : Même scénario que le Michigan en 2016 et 2020 pour cet État du Midwest, qui sera très disputé. Arizona (11 grands électeurs) : Cet État du Sud-Ouest penche d’ordinaire républicain, mais il avait choisi Biden sur le fil en 2020. L’immigration y est un enjeu clé. Caroline du Nord (16 grands électeurs) : Elle vote républicain au niveau national depuis 2008, mais élit des gouverneurs démocrates. Un État très indécis. Nevada (6 grands électeurs) : Cet État de l’Ouest avait préféré Biden en 2020, mais de justesse. Trump espère le reconquérir. Une campagne intense dans les swing states Conscients que l’élection présidentielle se jouera dans ces états clés, Kamala Harris et Donald Trump y mènent depuis plusieurs semaines une campagne intense, à grands renforts de meetings et d’investissements publicitaires. Leurs stratégies : Harris mise sur les électeurs noirs et hispaniques, les jeunes et les syndicats. Elle vante son bilan au gouvernement, avec les réformes sociales et le plan de relance post-Covid. Trump surfe sur la nostalgie de son premier mandat chez les ouvriers blancs et les conservateurs. Il critique la gestion économique de Biden, pointant l’inflation, et promet de “redresser l’Amérique”. Chaque camp espère faire basculer de son côté ces fameux swing states, pour franchir le seuil fatidique des 270 grands électeurs, synonyme de victoire....
À un peu plus de deux semaines de l’élection présidentielle américaine, le suspense est à son comble. Avec des sondages au coude-à-coude entre la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l’ex-président républicain Donald Trump, l’issue du scrutin du 5 novembre pourrait bien se jouer dans une poignée d’États clés : les fameux “swing states”. Qu’est-ce qu’un swing state ? Un swing state,...
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L'heure de vérité: mon édito pour le 2 eme tour. "Nous voici à l’orée du second tour des législatives. Un moment de vérité. Le verdict des urnes sera l’aboutissement d’une campagne courte, concentrée en recompositions politiques, à gauche comme à droite, qui laissent encore bien des citoyens perplexes. Mais on peut considérer aussi que ces élections s’inscrivent dans un temps long, scandé par l’élection présidentielle de 2002 avec l’affrontement entre Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac, puis les face-à-face entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en 2017 et 2022. Cette fois cependant, la situation est inédite. Car l’enjeu est bien de savoir si le RN aura ou non la majorité absolue et si ce second tour lui permettra d’arriver au pouvoir par la grande porte du suffrage universel. Il n’est donc plus possible de classer le choix du RN comme « vote protestataire » : pour certains, c’est un vote de résignation, alimenté notamment par la déception envers Emmanuel Macron ou la peur de LFI ; pour d’autres, c’est bien cette fois un vote de conviction, tout au moins le désir de confier les clés de Matignon à Jordan Bardella. Or il y a certes beaucoup de flou dans le programme électoral du Rassemblement national, notamment en matière économique, mais il y a aussi un pivot assumé : la préférence nationale et la désignation des étrangers comme boucs émissaires. Et, cela, au nom des valeurs qui sont celles de La Croix, au nom de convictions ancrées dans notre tradition chrétienne, nous ne pouvons pas l’accepter. "Non possumus". Que des électeurs soient inquiets pour eux-mêmes et pour le pays, qu’ils espèrent davantage de reconnaissance, aspirent à vivre dignement de leur travail, souhaitent le redressement des services publics, cela est légitime. Que ces attentes justifient le rejet de l’autre, non. Ajoutons à cela que nous restons animés par un élan européen et un regard ouvert sur le monde. Nous pensons particulièrement à nos amis ukrainiens, que nous ne voudrions pas voir abandonnés. Les dérives du nationalisme et celles du populisme, on a déjà essayé. https://lnkd.in/e_rjtNdC
Législatives 2024 : l’heure de vérité
la-croix.com
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Alors que les États-Unis s’apprêtent à vivre une élection présidentielle intense, un homme semble avoir déjà identifié le vainqueur. Allan Lichtman, éminent historien de l’American University de Washington D.C., a développé une méthode de prédiction électorale d’une précision redoutable. Depuis 1981, ses pronostics se sont avérés exacts à chaque scrutin, à une exception près. Et selon lui, l’issue du duel entre Kamala Harris et Donald Trump en novembre prochain ne fait déjà plus de doute. La méthode Lichtman : 13 critères pour prédire l’avenir politique américain Plutôt que de se baser sur les sondages d’opinion ou les performances des candidats lors des débats, Allan Lichtman s’appuie sur un système de 13 critères clés. Ces « clés de la Maison Blanche », comme il les appelle, englobent des aspects tels que l’état de l’économie, les scandales, le charisme des candidats ou encore la politique étrangère. Si six de ces critères ou plus penchent en défaveur du parti au pouvoir, Lichtman prédit une victoire de l’opposition. Des prédictions à contre-courant L’historien n’a pas peur d’aller à l’encontre des analyses dominantes. En 2016, alors que la plupart des observateurs voyaient Hillary Clinton l’emporter, lui avait prédit la victoire de Donald Trump. Cette année, malgré des sondages serrés et une campagne haletante, Allan Lichtman estime que les jeux sont déjà faits. Je peux d’ores et déjà vous dire qui sera le prochain président des États-Unis. Et cela n’a rien à voir avec les derniers rebondissements de la campagne. – Allan Lichtman Ce que révèle son analyse pour 2024 D’après la méthode Lichtman, plusieurs critères jouent en défaveur des Démocrates cette année : l’inflation galopante, l’absence de réforme majeure sous le mandat Biden-Harris, ou encore les divisions internes au parti. A l’inverse, le dynamisme de la campagne Trump et son statut de challenger pèsent dans la balance. Au final, l’historien estime que 7 des 13 clés penchent du côté républicain, laissant présager un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Quand les chiffres défient l’intuition politique La force du modèle d’Allan Lichtman réside dans sa capacité à dépasser l’actualité immédiate et les intuitions politiques pour se concentrer sur des tendances de fond. Il prouve qu’une analyse rigoureuse des données historiques permet de déceler des dynamiques électorales invisibles au premier abord. Reste à voir si sa prédiction se vérifiera en novembre, ou si 2024 réserve un rare démenti au “prophète” des élections américaines. D’ici là, une chose est sûre : dans le tumulte de la campagne présidentielle, la parole singulière d’Allan Lichtman mérite plus que jamais d’être écoutée. Car au-delà du résultat, c’est une leçon de méthode et de recul que nous offre cet historien hors norme. Une boussole précieuse en ces temps troublés. The post Allan Lichtman, le prophète qui prédit l’élection présidentielle américaine first appeared on ViralMag.fr.
Alors que les États-Unis s’apprêtent à vivre une élection présidentielle intense, un homme semble avoir déjà identifié le vainqueur. Allan Lichtman, éminent historien de l’American University de Washington D.C., a développé une méthode de prédiction électorale d’une précision redoutable. Depuis 1981, ses pronostics se sont avérés exacts à chaque scrutin, à une exception près. Et selon lui,...
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Les enjeux économiques sont au cœur de la campagne présidentielle américaine. La diversité des situations socio-économiques des États clés rend l’issue du scrutin encore plus incertaine.
Radiographie des sept États pivots au cœur de l’élection américaine
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Je crois que tout le monde a compris qu’il y avait maintenant trois blocs politiques en France et donc trois offres à l’échelon national pour les prochaines législatives : 1️⃣ L’union de la gauche (Europe Écologie Les Verts, Parti Communiste Français, Parti Socialiste et Place Publique) et de l’extrême gauche (La France Insoumise et le Nouveau Parti Anticapitaliste). Je fais l’impasse sur la ribambelle de mouvements et partis qui tournent autour des cinq principaux, ils arrivent de moins en moins à exister, l’étouffement étant inéluctable. 2️⃣ Le bloc central autour de la majorité présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons et UDI mais également une flopée de mouvements et partis dont on se demande si ils existent vraiment et/ou encore : Agir, En Commun, Fédération progressiste, Parti Radical, Refondation Républicaine, Territoires de progrès). Et il y a les Républicains qui ne sont plus du tout amis avec Éric Ciotti et dont on verra bien s' ils veulent participer au bloc central ou pas (mais certains d’entre eux n’ont aucun scrupule à annoncer qu’ils ne voyaient aucun problème à voter pour l’extrême droite, allez comprendre ma bonne dame). Il serait injuste d’arriver là en oubliant de parler des Centristes d’Hervé Morin qui pourraient sans aucun doute changer de nom en optant pour les Droitistes. 3️⃣ L’union de l’extrême droite (Rassemblement National et les amis d’Éric Ciotti, ce dernier étant en pleine opération de dynamitage en règle des Républicains). Tourne autour mais sans réussir à s'amarrer au vaisseau amiral Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, Reconquête d’Éric Zemmour et d’autres petits mouvements et partis dont l’existence est plus que précaire bien que leur pouvoir de nuisance soit bien réel. Bon, c’est maintenant aux électeurs et aux électrices de retrouver leurs petits dans ces trois blocs et ce qui est passionnant, c’est qu’à l’issue des élections législatives, juste après les élections européennes, on va avoir une photographie politique très précise de la France. Sinon, plus de 700.000 Français ont déjà fait une procuration depuis l'annonce des législatives anticipées, et les sondeurs anticipent une forte participation. À Strasbourg, de nombreux électeurs qui ne pourront pas participer au scrutin font la queue à l'Hôtel de police pour déléguer leur vote (AFP le 20/06/24). Et puis le Conseil constitutionnel a rejeté dix recours qui contestaient le décret de convocation des électeurs aux législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, jugeant les délais conformes à la loi fondamentale. En effet, après la dissolution de l'Assemblée nationale, plusieurs recours avaient été déposés pour protester contre les dates des législatives dans des délais considérés comme trop courts et de nature à "porter gravement atteinte à la sincérité du scrutin" (AFP le 20/06/24). Politiquement vôtre. 📷 JamesO PhotO à Annecy le jeudi 20/06/24 📸 #Annecy #GrandAnnecy #HauteSavoie #Savoie #SavoieMontBlanc #Alpes #France #UE #Europe
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Le score inédit de l’extrême droite aux élections européennes est bien plus qu’un signal d’alarme, en Europe mais aussi pour notre pays, notre République et ses valeurs fondamentales. En responsabilité, je salue le courage et la décision du Président de la République d’appeler les citoyens aux urnes dans moins d’un mois. Une question se pose : le Rassemblement national est-il fait pour s’opposer ou pour assumer les politiques qu’il préconise ? Oui, nous sommes devant un moment de vérité. Un moment de vérité pour la France. En ces temps troublés, il est plus que jamais crucial de rappeler ce qui nous unit : la liberté, l’égalité et la fraternité. Ces principes, hérités de notre histoire, doivent être défendus avec vigueur face à la montée de la haine et de la division. Nous ne devons pas céder à la peur. Il est de notre devoir, en tant qu’électeurs, de réaffirmer notre engagement en faveur d’une société républicaine, unie et solidaire. Les élections législatives qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains seront bien historiques à plus d’un titre. Nous avons le devoir de transmettre à nos enfants une France fidèle à ses idéaux, une France qui reste un phare de la démocratie, une France qui rayonne en Europe et dans le monde. Le Président de la République, en prononçant cet acte grave prévu par la Constitution, donne au peuple un rendez-vous d’une particulière importance. Chacun, en son âme et conscience, devra se déterminer. Je fais confiance aux citoyennes et aux citoyens, devant ce choix de destin pour notre pays.
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À quelques jours de la présidentielle américaine, les sondages ne font état d’aucun favori clair entre Donald Trump et Kamala Harris 🇺🇸 Le site spécialisé FiveThirtyEight mesure les chances du milliardaire républicain de l’emporter à 54 %, contre 46 % pour l’actuelle vice-présidente démocrate. Mais les États-Unis possèdent un système électoral assez particulier pour leur élection présidentielle, où le vainqueur n’est pas déterminé par le vote populaire comme en France. 👉 Chaque État américain se voit attribuer un nombre de grands électeurs, en fonction de sa population. Dans la grande majorité des États, on applique le système du Winner takes all : le candidat qui arrive en tête dans un État se voit attribuer l’ensemble des grands électeurs. Et là encore, les projections donnent les deux candidats au coude-à-coude. 🏆 Le premier, de Kamala Harris ou de Donald Trump, qui franchit la barre fatidique des 270 grands électeurs sera déclaré vainqueur. Cependant, il existe plusieurs cas de figure où les deux candidats finissent le décompte avec 269 grands électeurs chacun. Dans ce scénario, appelé "contingent election", le processus se complexifie alors un peu plus...
Élection américaine : que se passerait-il en cas d’égalité entre Kamala Harris et Donald Trump ?
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