À cinq petits jours du scrutin présidentiel américain, la tension est à son comble. Selon les derniers sondages, les deux candidats finalistes, le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, sont dans un mouchoir de poche. Une incertitude qui se joue tant au niveau national que dans la poignée d’États pivots où tout pourrait basculer d’ici le 5 novembre. Alors, à ce stade, qui a les meilleures chances de l’emporter ? Décryptage. Un duel au coude-à-coude jusqu’au bout Depuis plusieurs semaines, les sondages n’en finissent plus d’affoler les états-majors. Au niveau national, Harris et Trump sont au coude-à-coude, dans la marge d’erreur. Un écart infinitésimal qui pourrait encore évoluer, au gré des derniers meetings et prises de parole des candidats. Mais au-delà des chiffres globaux, c’est surtout la situation dans une poignée d’États clés, les fameux “swing states”, qui cristallise toutes les attentions. Des États comme le Nevada, la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan, la Caroline du Nord, la Géorgie ou encore l’Arizona, où la course est particulièrement serrée et indécise. Les swing states, clé du scrutin Selon les projections de notre partenaire ABC News, basées sur l’agrégateur de sondages FiveThirtyEight, le vote de ces États pivots pourrait faire la différence. Plongeons dans le détail des chiffres : En Pennsylvanie, Harris devance Trump de 2 points. Dans le Wisconsin, les deux candidats sont à égalité parfaite. En Arizona, Trump a une courte avance de 1 point. En Géorgie, l’écart est de moins de 0,5 point en faveur de Trump. Des écarts si ténus que le moindre événement de campagne, aussi minime soit-il, pourrait faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Chaque voix comptera. Des réservoirs de voix à aller chercher Pour tenter de faire la différence, les deux camps multiplient les déplacements dans ces États cruciaux et déploient des trésors d’énergie pour convaincre les indécis. Avec des angles d’attaques taillés sur mesure en fonction des préoccupations locales : En Pennsylvanie, Harris mise sur l’économie et l’emploi, promettant un plan de relance ambitieux pour cette région industrielle frappée de plein fouet par la crise. En Arizona, Trump joue la carte de la sécurité et de l’immigration, deux thèmes porteurs dans cet État frontalier du Mexique. Chaque candidat espère ainsi mobiliser ses troupes et grappiller ces précieux points qui pourraient sceller le sort de l’élection. Reste désormais à transformer l’essai dans les urnes. Un scrutin qui s’annonce historique Au-delà de son issue incertaine, ce scrutin présidentiel devrait en tout cas entrer dans l’histoire. Jamais une élection américaine n’aura été autant marquée par des circonstances exceptionnelles : Une campagne chamboulée par la pandémie, avec des meetings virtuels et une explosion du vote par correspondance. Des tensions et des crispations exacerbées, dans un pays plus polarisé que jamais. Le spectre de contestations...
Post de Maelien Goarin
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Alors que les États-Unis s’apprêtent à vivre une élection présidentielle intense, un homme semble avoir déjà identifié le vainqueur. Allan Lichtman, éminent historien de l’American University de Washington D.C., a développé une méthode de prédiction électorale d’une précision redoutable. Depuis 1981, ses pronostics se sont avérés exacts à chaque scrutin, à une exception près. Et selon lui, l’issue du duel entre Kamala Harris et Donald Trump en novembre prochain ne fait déjà plus de doute. La méthode Lichtman : 13 critères pour prédire l’avenir politique américain Plutôt que de se baser sur les sondages d’opinion ou les performances des candidats lors des débats, Allan Lichtman s’appuie sur un système de 13 critères clés. Ces « clés de la Maison Blanche », comme il les appelle, englobent des aspects tels que l’état de l’économie, les scandales, le charisme des candidats ou encore la politique étrangère. Si six de ces critères ou plus penchent en défaveur du parti au pouvoir, Lichtman prédit une victoire de l’opposition. Des prédictions à contre-courant L’historien n’a pas peur d’aller à l’encontre des analyses dominantes. En 2016, alors que la plupart des observateurs voyaient Hillary Clinton l’emporter, lui avait prédit la victoire de Donald Trump. Cette année, malgré des sondages serrés et une campagne haletante, Allan Lichtman estime que les jeux sont déjà faits. Je peux d’ores et déjà vous dire qui sera le prochain président des États-Unis. Et cela n’a rien à voir avec les derniers rebondissements de la campagne. – Allan Lichtman Ce que révèle son analyse pour 2024 D’après la méthode Lichtman, plusieurs critères jouent en défaveur des Démocrates cette année : l’inflation galopante, l’absence de réforme majeure sous le mandat Biden-Harris, ou encore les divisions internes au parti. A l’inverse, le dynamisme de la campagne Trump et son statut de challenger pèsent dans la balance. Au final, l’historien estime que 7 des 13 clés penchent du côté républicain, laissant présager un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Quand les chiffres défient l’intuition politique La force du modèle d’Allan Lichtman réside dans sa capacité à dépasser l’actualité immédiate et les intuitions politiques pour se concentrer sur des tendances de fond. Il prouve qu’une analyse rigoureuse des données historiques permet de déceler des dynamiques électorales invisibles au premier abord. Reste à voir si sa prédiction se vérifiera en novembre, ou si 2024 réserve un rare démenti au “prophète” des élections américaines. D’ici là, une chose est sûre : dans le tumulte de la campagne présidentielle, la parole singulière d’Allan Lichtman mérite plus que jamais d’être écoutée. Car au-delà du résultat, c’est une leçon de méthode et de recul que nous offre cet historien hors norme. Une boussole précieuse en ces temps troublés. The post Allan Lichtman, le prophète qui prédit l’élection présidentielle américaine first appeared on ViralMag.fr.
Alors que les États-Unis s’apprêtent à vivre une élection présidentielle intense, un homme semble avoir déjà identifié le vainqueur. Allan Lichtman, éminent historien de l’American University de Washington D.C., a développé une méthode de prédiction électorale d’une précision redoutable. Depuis 1981, ses pronostics se sont avérés exacts à chaque scrutin, à une exception près. Et selon lui,...
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106 jours. C’est le temps qu’il reste aux démocrates américains pour se réinventer après l’annonce choc du président Joe Biden de renoncer à briguer un second mandat. Une décision sans précédent à ce stade avancé de la campagne, qui sème le trouble au sein du parti. L’heure est à la mobilisation pour trouver dans l’urgence un candidat capable de l’emporter face aux républicains en novembre prochain. Kamala Harris, la favorite évidente ? Avec le soutien affiché de Joe Biden, sa vice-présidente Kamala Harris semble partir avec une longueur d’avance. Mais son bilan en demi-teinte et sa popularité en berne pourraient fragiliser sa candidature. D’autres prétendants démocrates, restés jusqu’ici dans l’ombre de Biden, pourraient être tentés de se lancer dans la bataille. Un ticket rajeuni pour séduire l’électorat Pour maximiser ses chances, Kamala Harris devra s’entourer d’un colistier au profil complémentaire. Jeunesse, origine géographique, sensibilité politique… Plusieurs critères entreront en compte pour former un ticket gagnant capable de rassembler largement. Un défi de taille en si peu de temps. Les républicains aussi chamboulés Du côté républicain aussi, la nouvelle donne impose de revoir les stratégies. Privé de son adversaire désigné, Donald Trump va devoir réajuster son discours de campagne. De quoi relancer les spéculations sur l’éventuelle entrée en lice d’autres candidats comme le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Cette présidentielle 2024 s’annonce plus imprévisible et indécise que jamais. Une seule certitude : le suspense sera au rendez-vous jusqu’au bout ! – Un analyste politique La convention démocrate, moment clé Tous les regards seront tournés vers la convention démocrate qui s’ouvrira le 19 août prochain. C’est là que le nom du candidat sera officiellement désigné. D’ici là, les prétendants vont devoir mener une campagne éclair pour se démarquer et rassembler leur camp. Tout en ménageant l’unité du parti, crucial pour la bataille de novembre. Kamala Harris va-t-elle réussir à s’imposer ? Quels outsiders pourraient créer la surprise ? Comment les républicains vont-ils s’adapter ? Autant de questions qui vont rythmer cette campagne présidentielle totalement atypique. Une chose est sûre : l’issue du scrutin est plus incertaine que jamais. Et la course contre la montre ne fait que commencer pour les démocrates, qui ont 106 jours pour se réinventer et convaincre les Américains. The post Chez les démocrates, la course contre la montre est lancée first appeared on ViralMag.fr.
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La décision inattendue de Joe Biden de se retirer de la course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine de 2024 a créé une onde de choc à Washington. Alors que beaucoup s’attendaient à ce que le président sortant brigue un second mandat, son désistement soudain soulève de nombreuses questions sur l’avenir du parti démocrate et la dynamique de la campagne électorale à venir. Un soulagement palpable chez les démocrates Malgré le choc initial, de nombreux démocrates ont accueilli la nouvelle avec un certain soulagement. En effet, les sondages récents montraient une baisse de popularité inquiétante pour Joe Biden, laissant craindre une défaite cuisante face aux républicains en 2024. Comme l’a souligné un stratège démocrate sous couvert d’anonymat : La situation était devenue invivable pour le parti. Avec ce désistement, nous avons une chance de nous réinventer et de proposer un nouveau visage aux électeurs. – Un stratège démocrate Une opportunité pour de nouveaux candidats Le retrait de Biden ouvre grand les portes à de nouveaux prétendants démocrates. Parmi les noms qui circulent avec insistance, on retrouve la vice-présidente Kamala Harris, l’ancien maire de New York Michael Bloomberg ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom. Chacun espère désormais tirer son épingle du jeu dans cette primaire démocrate relancée. Les républicains en embuscade Du côté des républicains, le désistement de Biden est accueilli avec un mélange de satisfaction et de prudence. Si certains y voient une opportunité en or de reconquérir la Maison Blanche, d’autres craignent l’émergence d’un candidat démocrate plus redoutable et difficile à attaquer que le président sortant, affaibli par les critiques. Une présidentielle plus que jamais incertaine Avec ce coup de théâtre, l’élection présidentielle américaine de 2024 s’annonce plus ouverte et indécise que jamais. Les prochains mois seront cruciaux pour les candidats démocrates, qui devront se démarquer et convaincre un électorat en quête de renouveau. Les républicains, eux, tenteront de surfer sur les faiblesses de l’administration Biden tout en proposant une alternative crédible. Une chose est sûre : la route vers la Maison Blanche sera semée d’embûches pour tous les prétendants. Les enjeux pour l’Amérique de demain Au-delà des considérations politiciennes, le désistement de Joe Biden pose la question de l’avenir des États-Unis. Quels seront les grands défis auxquels devra faire face le prochain locataire de la Maison Blanche ? Comment répondre aux attentes des Américains en matière d’économie, de santé, d’environnement ou encore de justice sociale ? Autant d’enjeux cruciaux qui animeront sans nul doute les débats de cette campagne présidentielle hors norme. En se retirant de la course, Joe Biden a pris de court l’Amérique entière. Son désistement rebat les cartes d’une élection présidentielle qui s’annonce plus passionnante et imprévisible que jamais. Reste à savoir qu...
La décision inattendue de Joe Biden de se retirer de la course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine de 2024 a créé une onde de choc à Washington. Alors que beaucoup s’attendaient à ce que le président sortant brigue un second mandat, son désistement soudain soulève de nombreuses questions sur l’avenir du parti démocrate et la dynamique de la campagne électorale...
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Dans moins de deux semaines, les Américains seront appelés aux urnes pour désigner leur prochain président ou présidente. Un scrutin historique qui voit s’affronter l’ancien président Donald Trump et l’actuelle vice-présidente Kamala Harris. Au-delà des personnalités, quels sont les véritables enjeux de cette élection ? Quelles seront les clés du résultat final ? Décryptage en quelques chiffres essentiels. 2 candidats pour un duel au sommet Malgré la présence de quelques candidats tiers comme l’écologiste Jill Stein, la présidentielle se résume à un face-à-face entre Donald Trump, pour les Républicains, et Kamala Harris, pour les Démocrates. Un duel attendu depuis de longs mois, les deux protagonistes ayant très tôt lancé leur campagne. Pour Trump, c’est l’occasion de prendre sa revanche après sa défaite en 2020. Du côté d’Harris, il s’agit de confirmer son statut d’héritière désignée de Joe Biden et de devenir la première femme présidente des États-Unis. Les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude. 4 ans à la Maison-Blanche C’est la durée du mandat présidentiel outre-Atlantique. Si Kamala Harris l’emporte, elle pourrait donc se représenter en 2028 et potentiellement gouverner pendant 8 ans. Mais en cas de victoire de Donald Trump, ce dernier serait limité à un seul mandat, la Constitution interdisant d’effectuer plus de deux mandats, consécutifs ou non. Quel que soit le vainqueur, son impact sur la vie des Américains et la politique mondiale sera considérable pendant au moins 4 ans, et potentiellement le double. Analyse un expert de la vie politique américaine. 7 États clés Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie, Caroline du Nord, Géorgie, Arizona, Nevada… Ces 7 “swing states” seront décisifs. Véritables champs de bataille électoraux, ils concentrent toutes les attentions car ils ne penchent nettement ni Démocrate, ni Républicain. Conscients de leur importance, les deux candidats y multiplient meetings et déplacements. Chaque voix compte et pourrait faire la différence au soir du 5 novembre. 34 sénateurs et 435 représentants La présidentielle n’est pas la seule élection en jeu. Les Américains renouvelleront aussi l’ensemble de la Chambre des représentants (435 sièges) et un tiers du Sénat (34 sièges sur 100). L’enjeu est de taille, le parti du président n’ayant pas toujours la majorité au Congrès. En cas de victoire de Kamala Harris, les démocrates espèrent bien conserver le Sénat et reprendre la Chambre des représentants, actuellement républicaine. Si Donald Trump l’emporte, les républicains visent eux la double majorité pour avoir les coudées franches. 538 grands électeurs Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas directement les électeurs qui élisent le président, mais 538 grands électeurs. Chaque État dispose d’un nombre de grands électeurs dépendant de sa population. C’est ce qui explique qu’en 2016, Donald Trump ait pu être élu avec près de 3 millions de voix de moins qu’Hillary Clinton au niveau...
Dans moins de deux semaines, les Américains seront appelés aux urnes pour désigner leur prochain président ou présidente. Un scrutin historique qui voit s’affronter l’ancien président Donald Trump et l’actuelle vice-présidente Kamala Harris. Au-delà des personnalités, quels sont les véritables enjeux de cette élection ? Quelles seront les clés du résultat final ? Décryptage en quelques...
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"ll y a deux aspects particuliers à cette #élection. Premièrement, il est très rare de voir une reprise d’un affrontement déjà expérimenté quatre ans auparavant. Cela crée une dynamique particulière qui personnalise cette campagne et fait que l’on est davantage dans un registre négatif vis-à-vis de #Biden ou de #Trump. (...) Par ailleurs, "le bilan économique de Joe Biden n’est pas si mauvais, mais il a du mal à le vendre ou à le défendre. (...) Malgré une économie américaine globalement performante et une excellente situation de l’emploi, les #Américains de la classe moyenne et des classes plus défavorisées n’ont pas l’impression de vivre des jours de splendeur." Alors que Trump vient de devenir le candidat officiel du parti républicain, et qu'un suspens plane encore autour de la question du maintien ou non de la candidature de Biden, retour sur l'entretien de Christophe Cloutier-Roy Ph.D. avec qui nous abordions, dans le dernier numéro des Grands Dossiers de #Diplomatie (spécial #USA) et actuellement en #kiosque, les enjeux historiques de cette élection #présidentielle. "Il n’existe pas de problème de renouvellement de la classe politique, car il y a en réalité, dans les deux partis, beaucoup de jeunes qui ont de grandes ambitions."(...)Coté #républicain, "le problème n’est pas tant le renouvellement de la classe politique en lui-même, mais plutôt l’#influence dominante de #DonaldTrump. Ce dernier a amené avec lui un nouvel #électorat qui sert de base au parti républicain et qui lui est extrêmement fidèle."(...)"Les jeunes démocrates qui voudraient éventuellement devenir candidats présidentiels en 2028 ont tout intérêt à attendre quatre ans plutôt que de lancer un défi contre Biden et d’être marginalisés au sein du parti. C’est réellement en 2028, si Donald Trump ne cherche pas à briguer un troisième mandat ou à être candidat des républicains, que l’on pourra voir un renouvellement #politique marquant où il y aura probablement au moins une vingtaine de candidatures dans les deux partis." "Les Américains — tous les sondages le montrent — ne sont pas satisfaits des deux choix principaux qui leur sont proposés. Cependant, cela ne veut pas dire que Kennedy Jr. arrive à créer un réel engouement pour ses idées. Evidemment, ce n’est pas lui qui va gagner les élections, mais il pourrait bien influencer les résultats." "À chaque élection, des sondages montrent que les Américains voudraient une tierce partie, une autre option. Cependant, la #polarisation, qui repose sur plusieurs facteurs, est de plus en plus viscérale et négative, au point que les électeurs craignent de voir l’autre parti élu et ne sont donc pas prêts à sacrifier leur #vote pour un tiers parti. (...) Il est impossible de surmonter les deux machines politiques qui dominent la vie politique américaine. Ces deux partis s’entraident pour maintenir ce duopole en mettant en place des règles qui les favorisent toujours." #géopolitique #prospective #société #international #news #démocratie
2024 : une élection présidentielle inédite aux enjeux historiques
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À un peu plus d’un an de l’élection présidentielle américaine de 2024, la course à la Maison Blanche s’annonce d’ores et déjà particulièrement serrée. Alors que Donald Trump part favori côté républicain, la candidate démocrate Kamala Harris peine encore à s’imposer, devant faire face aux profondes divisions de son camp sur les questions identitaires et raciales. Parviendra-t-elle à rassembler les siens pour éviter un nouveau coup de tonnerre façon 2016 ? Harris doit fédérer un parti démocrate éclaté Portée par “l’effet Kamala” lors de sa désignation, la colistière de Joe Biden a vu son élan quelque peu retomber ces derniers mois. En cause : la difficulté à faire converger les différents courants démocrates autour de sa candidature, en particulier sur les délicates questions identitaires et raciales qui continuent de fracturer le parti. Pour Jean-Éric Branaa, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas et auteur de “Kamala Harris, l’Amérique du futur” : “Sur la question identitaire, Kamala Harris devra réconcilier les courants divergents du Parti démocrate pour éviter qu’un scénario similaire à celui de 2016 ne se reproduise.” Jean-Éric Branaa Un véritable casse-tête pour la candidate, qui doit à la fois séduire l’aile gauche et les minorités, tout en rassurant l’électorat modéré. Le tout avec un adversaire républicain qui n’hésite pas à jouer des divisions. Trump favori, mais pas intouchable Côté républicain, Donald Trump fait figure de grand favori pour décrocher l’investiture du “Grand Old Party”. Porté par une base électorale fidèle et galvanisée, l’ex-président conserve une emprise forte sur l’appareil républicain. Mais le magnat de l’immobilier n’est pas pour autant invincible. Empêtré dans de multiples affaires judiciaires, critiqué pour sa gestion erratique de la crise du Covid-19, il peine encore à élargir son socle électoral au-delà de ses supporteurs les plus inconditionnels. De quoi laisser une opportunité à Kamala Harris ? Un duel à l’issue incertaine À ce stade, les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude, avec un léger avantage pour Donald Trump. Mais comme en 2016, où les projections donnaient Hillary Clinton largement gagnante, la prudence reste de mise. D’autant que des “événements” comme une nouvelle poussée de la pandémie ou un krach boursier pourraient venir rebattre les cartes à tout moment. Sans compter les inévitables “coups” des deux camps pour tenter de déstabiliser l’adversaire. Quoiqu’il en soit, cette élection présidentielle 2024 s’annonce passionnante, avec un suspense qui devrait tenir les Américains et le monde entier en haleine jusqu’au bout. Verdict final en novembre 2024. The post La course présidentielle américaine 2024 : un match serré entre Harris et Trump first appeared on ViralMag.fr.
À un peu plus d’un an de l’élection présidentielle américaine de 2024, la course à la Maison Blanche s’annonce d’ores et déjà particulièrement serrée. Alors que Donald Trump part favori côté républicain, la candidate démocrate Kamala Harris peine encore à s’imposer, devant faire face aux profondes divisions de son camp sur les questions identitaires et raciales. Parviendra-t-elle à rassembler...
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À l’approche du grand rendez-vous démocratique aux États-Unis, l’excitation est palpable des deux côtés de l’Atlantique. Selon de récents sondages, le candidat républicain Donald Trump serait en tête dans 5 swing states décisifs. Une véritable surprise à ce stade de la campagne, qui promet un finish haletant jusqu’au bout de la nuit le 5 novembre prochain. Trump déjoue les pronostics dans les états pivots Alors qu’il était donné perdant il y a encore quelques semaines, Donald Trump semble avoir réussi son pari en creusant l’écart dans des états clés comme la Floride, la Pennsylvanie ou le Wisconsin. D’après une source proche de son équipe de campagne, l’ancien président aurait mis toutes ses forces dans la dernière ligne droite, enchaînant les meetings et les apparitions médiatiques pour mobiliser sa base électorale. Face à lui, la vice-présidente sortante Kamala Harris peine à trouver un second souffle malgré le soutien appuyé de Joe Biden. Ses propositions sur l’économie et la sécurité ne semblent pas convaincre une partie de l’électorat démocrate, qui s’interroge sur sa capacité à incarner le changement. Un constat cruel pour celle qui espérait devenir la première femme présidente des États-Unis. Mais rien n’est encore joué Cependant, il serait prématuré de tirer des conclusions hâtives. Comme en 2016 et en 2020, les sondages peuvent se tromper et réserver des surprises de dernière minute. De plus, le vote anticipé bat des records cette année avec déjà plus de 45 millions d’Américains qui se sont rendus aux urnes. Un mode de scrutin qui tend à favoriser les démocrates. Autre inconnue, l’impact du troisième débat présidentiel prévu le 31 octobre. Un exercice périlleux où un faux pas peut être fatal, comme en avait fait les frais Donald Trump face à Joe Biden en 2020. Kamala Harris aura là une dernière occasion de marquer des points et de renverser la tendance. L’Amérique retient son souffle Plus que jamais, l’élection présidentielle américaine s’annonce serrée et indécise. Selon un sondeur réputé, “on est dans la marge d’erreur dans au moins 6 swing states, c’est du jamais vu à ce stade de la campagne”. Le moindre événement, la moindre polémique pourrait faire basculer le résultat d’un côté ou de l’autre. “C’est l’élection de la dernière chance pour sauver l’Amérique” martèle Donald Trump dans ses meetings. “Le choix est clair, c’est soit moi, soit le chaos”. En face, Kamala Harris tente de rassurer en mettant en avant son bilan et son expérience : “Les Américains ont besoin de stabilité et de sérénité après les années Trump, je suis la mieux placée pour garantir notre sécurité et notre prospérité”. Une chose est sûre, le monde entier aura les yeux rivés sur les États-Unis le 5 novembre prochain. Dans une Amérique plus fracturée que jamais, c’est l’avenir de la première puissance mondiale qui est en jeu. Les Américains sont appelés aux urnes pour une élection qui restera dans les livres d’histoire. À retenir : Donald Trump...
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À seulement une semaine du jour J de l’élection présidentielle américaine, la bataille fait rage entre les deux finalistes. Dans un scrutin qui s’annonce historiquement serré, la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump jettent toutes leurs forces dans les derniers États indécis susceptibles de faire basculer le résultat. Comme le veut la tradition des fins de campagne, les deux candidats enchaînent les meetings dans les fameux “swing states”, ces États pivots où l’électorat est le plus volatil. Un véritable duel à distance sous haute tension, pour tenter d’arracher les ultimes voix qui feront la différence le 3 novembre. La bataille des swing states Lundi, Kamala Harris a fait escale dans le Michigan, aux côtés du gouverneur Tim Waltz. Un déplacement stratégique pour rassurer la communauté arabo-américaine, très présente dans cet État et inquiète du soutien inconditionnel de Washington à Israël. De son côté, Donald Trump était en meeting en Géorgie devant une assemblée de pasteurs évangéliques, un électorat-clé républicain. Ces deux États leur sont indispensables pour l’emporter, avec d’autres “battlegrounds” comme la Pennsylvanie, le Wisconsin ou l’Arizona. Selon les projections, une poignée de grands électeurs issus d’une petite dizaine d’États feront la décision. Le nerf de la guerre : mobiliser les abstentionnistes À ce stade, les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude au niveau national. Mais dans le système du collège électoral américain, c’est la position État par État qui compte. D’où l’importance pour chaque camp de galvaniser ses troupes jusqu’au bout pour s’assurer une victoire. Pour faire la différence, Harris et Trump ciblent en priorité deux catégories d’électeurs : Les indécis, ces électeurs qui hésitent encore entre les deux finalistes. Ils représenteraient environ 5% du corps électoral selon les études d’opinion. Les abstentionnistes chroniques, qui ne votent traditionnellement pas mais pourraient cette fois se déplacer, motivés par l’enjeu exceptionnel de ce scrutin. Il faut aller chercher chaque voix, chaque bulletin peut faire basculer l’élection. C’est pour ça que la mobilisation du camp démocrate comme républicain est à son maximum. Un stratège politique proche de l’équipe de campagne de Kamala Harris. Un niveau de participation record ? Les chiffres du vote anticipé confirment cet engouement : plus de 41 millions d’Américains ont déjà voté à J-8 selon l’US Election Project. Un record absolu, qui pourrait présager d’une participation finale inédite. Face à ce niveau de mobilisation, le suspense est total. Beaucoup d’observateurs refusent de faire un pronostic, échaudés par la surprise de 2016 quand Donald Trump avait créé la sensation. La seule certitude, c’est que le vainqueur ne sera pas forcément connu le soir du 3 novembre. Le dépouillement risque de prendre plus de temps que d’habitude, surtout si les résultats sont serrés dans les swing states. Selon une source proche...
À seulement une semaine du jour J de l’élection présidentielle américaine, la bataille fait rage entre les deux finalistes. Dans un scrutin qui s’annonce historiquement serré, la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump jettent toutes leurs forces dans les derniers États indécis susceptibles de faire basculer le résultat. Comme le veut la tradition des fins de campagne, les deux...
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En ce mardi 5 novembre 2024, les Américains étaient appelés aux urnes pour un double scrutin d’une importance capitale : l’élection présidentielle opposant le républicain Donald Trump à la démocrate Kamala Harris, et le renouvellement de la Chambre des représentants et d’un tiers du Sénat. Dans un pays plus que jamais divisé, ces élections s’annonçaient particulièrement serrées et lourdes d’enjeux. Une présidentielle au coude-à-coude Selon les premiers résultats partiels, le duel entre Donald Trump et Kamala Harris s’avère extrêmement serré comme prévu par les sondages. L’ancien président, déterminé à retrouver la Maison Blanche après sa défaite en 2020, semble pour l’instant légèrement en tête dans les swing states clés comme la Floride, l’Ohio ou la Caroline du Nord. Mais rien n’est encore joué, loin de là. De son côté, la vice-présidente sortante Kamala Harris espère devenir la première femme présidente des États-Unis. Elle compte notamment sur les votes des femmes, des minorités et de l’électorat diplômé des grandes villes et des côtes pour l’emporter. Mais son bilan à la vice-présidence et sa relative inexpérience en politique étrangère ont été largement attaqués par son adversaire durant la campagne. Cette élection est l’une des plus importantes de notre vie. L’âme de l’Amérique est en jeu. – Joe Biden, président sortant, lors d’un meeting de soutien à Kamala Harris Le Congrès et les États en balance Au-delà de la Maison Blanche, le contrôle du Congrès sera décisif pour la gouvernance du pays lors des deux prochaines années au moins. Actuellement, les démocrates disposent d’une très courte majorité à la Chambre des représentants et les deux partis sont à 50/50 au Sénat, la vice-présidente faisant pencher la balance. Mais selon les premières tendances, les républicains semblent en mesure de reprendre le contrôle d’au moins une des deux chambres. Plusieurs courses sénatoriales comme celles du Nevada, de l’Arizona ou de la Géorgie s’annoncent particulièrement serrées et indécises. Au niveau des États, des postes de gouverneurs et de procureurs sont également en jeu, avec des implications importantes sur des sujets comme l’avortement, la régulation des armes ou le découpage des circonscriptions. Et certains candidats niant la validité de la présidentielle de 2020 pourraient accéder à des postes clés pour l’organisation des scrutins. Entre divisions et tensions Cette élection intervient dans un contexte de profonde polarisation de la société américaine. Les questions économiques, avec une inflation persistante et des craintes de récession, se mêlent à des sujets de société clivants, de l’avortement au contrôle des armes en passant par les questions identitaires. La campagne a été marquée par des attaques virulentes entre les candidats, en particulier sur les réseaux sociaux, et des tensions sont à craindre quel que soit le résultat. De nombreux commerces ont d’ailleurs barricadé leurs vitrines par précaution. Les autorités...
En ce mardi 5 novembre 2024, les Américains étaient appelés aux urnes pour un double scrutin d’une importance capitale : l’élection présidentielle opposant le républicain Donald Trump à la démocrate Kamala Harris, et le renouvellement de la Chambre des représentants et d’un tiers du Sénat. Dans un pays plus que jamais divisé, ces élections s’annonçaient particulièrement serrées et lourdes...
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L’élection présidentielle américaine de 2024 s’annonce d’ores et déjà palpitante. Alors que la course à la Maison Blanche bat son plein, de nouveaux sondages viennent bouleverser les pronostics. Dans plusieurs États clés, la vice-présidente Kamala Harris devance désormais son rival républicain Donald Trump, insufflant un vent d’optimisme dans le camp démocrate. Kamala Harris en tête dans le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin Selon les sondages publiés par le New York Times et le Siena College ce samedi, Kamala Harris recueille 50% des intentions de vote contre 46% pour Donald Trump dans trois États décisifs du Midwest : le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Une avance significative qui inverse la tendance observée ces derniers mois. Ces fameux “Swing States” sont en effet déterminants pour l’issue du scrutin, en raison du système électoral américain où la présidentielle se joue dans une poignée d’États susceptibles de basculer d’un côté ou de l’autre. Une victoire dans ces trois États donnerait un avantage conséquent à la candidate démocrate. Un nouvel élan démocrate depuis le retrait de Joe Biden L’actuelle dynamique favorable côté démocrate doit beaucoup au retrait de Joe Biden de la course à l’investiture, au profit de sa vice-présidente Kamala Harris. Âgé de 81 ans, le président sortant a préféré passer la main, ouvrant la voie à un duel entre Harris, 59 ans, et Donald Trump, 78 ans. Si les sondages donnent Harris gagnante dans les Swing States, les électeurs continuent néanmoins de préférer Trump sur les grands thèmes de la campagne comme l’économie et l’immigration. La vice-présidente est en revanche considérée comme plus compétente et dotée d’un meilleur profil pour diriger le pays. Le choix de Tim Walz comme colistier, un atout pour les démocrates ? La nomination mardi du gouverneur du Minnesota Tim Walz comme colistier de Kamala Harris semble aussi avoir galvanisé les troupes démocrates. Un choix stratégique saluée par les uns, vivement critiqué par les autres, Donald Trump n’hésitant pas à le qualifier de “dangereux gauchiste”. Je suis fière d’avoir choisi Tim Walz comme colistier. Ensemble, nous allons mener ce pays vers le progrès. Kamala Harris, candidate démocrate à la présidentielle Avant le retrait de Joe Biden, Donald Trump faisait figure de favori, porté par sa popularité suite à sa tentative d’assassinat et son triomphe à la convention républicaine en juillet. Mais l’arrivée de Kamala Harris a rebattu les cartes, obligeant le camp républicain à revoir sa stratégie. La “Kamalamania” s’empare de la campagne démocrate Depuis plusieurs semaines, un vent de “Kamalamania” semble s’être emparé de la campagne démocrate. La candidate suscite un véritable engouement, notamment auprès des jeunes et des minorités ethniques, des segments clés de l’électorat. Ni les attaques de Donald Trump sur ses origines, ni les polémiques suscitées par d’anciens propos de son colistier n’ont pour l’instant réussi à en...
L’élection présidentielle américaine de 2024 s’annonce d’ores et déjà palpitante. Alors que la course à la Maison Blanche bat son plein, de nouveaux sondages viennent bouleverser les pronostics. Dans plusieurs États clés, la vice-présidente Kamala Harris devance désormais son rival républicain Donald Trump, insufflant un vent d’optimisme dans le camp démocrate. Kamala Harris en tête dans le...
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