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🗣️ | LE FORUM CULTUREL / SAISON 1 - ÉPISODE 18 La critique des arts joue un rôle crucial dans le monde artistique en tant que médiateur entre l'œuvre, l’artiste et le public. Pourtant, sa signification, ses objectifs, et ses méthodes sont souvent mal compris. La critique ne se limite pas à l’émission d’une simple opinion, elle s'appuie sur une démarche rigoureuse qui vise à analyser, interpréter, et évaluer une œuvre d’art dans un contexte donné. À l’heure où les nouveaux médias numériques multiplient les voix et démocratisent l’accès à l’information culturelle, il est essentiel de réaffirmer le rôle de la critique d’art dans la structuration du discours artistique et de la réception des œuvres. Ce panel vise à démystifier la critique d’art et à mettre en lumière ses rôles essentiels, ses méthodes, ainsi que son importance dans le développement des pratiques artistiques et la structuration du marché de l'art. ▶️ Rejoignez le live et participez au débat en direct sur la page Facebook et la chaîne YouTube de Noocultures.info

CHIMÉRE, n.f. Cela fait deux fois que je vais au Centre Pompidou voir l’exposition célébrant le centenaire de la parution du « Manifeste du surréalisme » d’André Breton (1924) et je n’ai toujours pas réussi à voir en détail la dernière partie. Si j’y retournais, je traverserais toutes les sections que j’ai déjà vues deux fois et je commencerais par la dernière pour être sûre de tout voir et de rester dans les temps. Mais j’ai décidé que cette exposition sera la première sur laquelle j’écris un texte, donc allons-y. Pour gagner du temps, je fais d’une pierre deux coups, conclusion, ce texte sur une exposition fournira en même temps mon « Mot de la semaine », « Chimère », du nom d’un des espaces de l’exposition. Peut-être une forme d’écriture automatique après tout. Pour la suite, cliquez ci-dessous.

C'est l'expo qui va vous faire aimer le classique ! C’est un nom qui ne vous dit sans doute rien. Philippe de Champaigne. Moins connu qu’un Rubens (chez qui il a refusé de travailler) mais tout aussi talentueux. On vous conseille absolument cette nouvelle exposition au Musée de Grenoble. Il faut prendre le temps de regarder ces œuvres. D’en saisir leur force. L’émotion aussi. De lire les cartels qui expliquent formidablement bien, de manière pédagogique le travail de cet artiste. Pour en savoir plus, mon article : https://lnkd.in/etQC63FD

Retour sur l'exposition du Lieu Unique : "Sur tes lèvres". Une exposition quelque peu troublante, intrigante et revendicatrice qui en vaut le détour par la beauté des œuvres et la vérité des messages. EXTRAIT : "La capture du baiser, bien qu’intrinsèquement liée à une certaine forme de voyeurisme, révèle ici une authenticité saisissante. Les œuvres exposées permettent aux visiteurs d’accéder à l’intime et d’atteindre l’émotion vécue. [...] Tout au long de l’exposition, le visiteur oscille entre le besoin de fuir et l’incapacité de détourner les yeux des œuvres qui le troublent autant qu’elles l’hypnotisent. Les regards tentent d’échapper à la confrontation directe avec leurs désirs, rêveries et souvenirs. Pourtant, certaines œuvres captivent et retiennent l’attention du spectateur, abolissant la frontière entre inconfort et fascination. Ce qui dérange finit par obséder. [...] « Sur tes lèvres » explore cette frontière entre l’intérieur et l’extérieur, le soi et l’autre. Organe articulateur entre sensualité et symbolisme, les lèvres, et le baiser - comme moment vécu ou image capturée - engendrent des fantasmes, des passions, de la mélancolie, de la violence, des paroles, des dénonciations ou encore des revendications." Agathe Fumey

🔄 Témoignage de la souffrance en santé mentale : « Le plancher de Jeannot » En 1959, à l'âge de 20 ans, Jeannot s'enrôle pour l'Algérie. À son retour, il est confronté à un drame familial : son père, connu pour sa violence, s'est suicidé. Ce retour tragique marque le début d'une lente descente vers l'isolement et l'émergence de troubles psychiatriques. Retranchés dans la ferme familiale, Jeannot, sa mère et sa sœur Paule se coupent progressivement du monde extérieur. Ce processus de déclin atteint son paroxysme en 1971, lorsque leur mère décède. Jeannot et Paule gardent alors le corps de leur mère plusieurs jours devant la cheminée, avant de l'enterrer sous l'escalier de la maison. C'est dans ce contexte de repli extrême que Jeannot s'isole définitivement, se cloîtrant dans sa chambre où il grave, sur le plancher, les traces indélébiles de sa souffrance psychique. Ce plancher, gravé des ultimes cris de douleur de Jeannot avant qu'il ne se laisse mourir de faim, constitue le cœur de cette exposition. Il témoigne de manière brute de la souffrance que peut engendrer une maladie psychiatrique non traitée. Le texte gravé sur le plancher est à la fois un exemple paradigmatique de sémiologie psychiatrique et un témoignage poignant de l'emprise du désespoir et de la souffrance qui ont marqué Cette exposition est un rappel essentiel de l’importance de briser le silence autour de la souffrance dans les troubles psychiatriques. #ArtEtSouffrance #Mémoire #Exposition #TémoignageHistorique #Isolement #schizophrénie #psychiatrie #santémentale

Orlando Basurto : Quand l'art devient une réflexion sur l'humanité L’art d’Orlando Basurto, artiste cubain, transcende les frontières de la figuration pour offrir une vision unique de l’humanité. Dans l’une de ses œuvres les plus marquantes, deux mains, formées de corps entrelacés, évoquent des thèmes universels tels que la solidarité, la diversité et les connexions humaines profondes. Cuba, terre de métissages culturels et de résilience, imprègne le travail de Basurto d’un symbolisme puissant. Dans un contexte marqué par des défis sociaux et politiques, ses sculptures reflètent la nécessité de l’union et de la coopération pour surmonter les divisions. Le contraste entre la main sombre et la main claire de cette œuvre illustre l’harmonie possible entre les opposés, un message inspirant non seulement dans l’art, mais aussi dans la vie professionnelle et personnelle. En intégrant des éléments surréalistes, Basurto amplifie son message humaniste. Ses œuvres nous rappellent que la beauté de la diversité et la force des connexions humaines sont les moteurs de tout progrès, qu’il soit artistique, social ou économique. Cette approche, qui dépasse la simple représentation, invite chacun à réfléchir sur sa manière de contribuer à une communauté plus unie et inclusive. Et vous ? Dans votre parcours, comment créez-vous des ponts entre les idées, les individus et les opportunités ? Partagez votre vision dans les commentaires. #ArtEtHumanité #OrlandoBasurto #InspirationProfessionnelle #DiversitéEtInclusion #LeadershipHumaniste

Rencontre exceptionnelle à La Filature, Scène nationale de Mulhouse ce vendredi 5 avril à 18h autour de la création de « Carnets de là-bas » de Sonia Wieder-Atherton et Clément Cogitore. Table ronde Société en chantier 𝗜𝗠𝗔𝗚𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗥𝗘𝗚𝗔𝗥𝗗𝗦 : 𝗟𝗔 𝗙𝗔𝗕𝗥𝗜𝗤𝗨𝗘 𝗗’𝗨𝗡 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡 avec Clément Cogitore, artiste contemporain et réalisateur, Marie-jose Mondzain, philosophe, spécialiste de l’art et des images, et l’amicale participation de Bernard Goy, conseiller arts visuels à la DRAC Grand Est. Si les artistes ont toujours créé des images et si les philosophes s’y sont souvent intéressés, toutes et tous n’ont pas forcément interrogé l’image en tant que telle, au singulier, et encore moins ses modes d’apparition à nos yeux, comme le font Marie José Mondzain et Clément Cogitore, dans leurs travaux respectifs. Cette table ronde est l’occasion de se confronter aux enjeux du regard dans notre société et d’appréhender notre rôle de spectateur·rice – des images et donc du monde. Il s’agit de comprendre qu’une image n’est pas fondée sur les objets mais sur la nature des regards posés sur eux. Qui fait voir quoi à qui ? Comment voir ensemble et partager un regard ? Quelle est la langue des regards ? Il faut espérer que l’image – précisément le dispositif qui la met en place – ait encore le pouvoir de nous donner toute liberté d’exercer notre parole et notre jugement, et créer du commun. Le cycle Société en chantier est présenté en partenariat avec la Librairie 47° Nord et le Service Universitaire de l'Action Culturelle de l'Université de Haute-Alsace - UHA.

Découvrez la fusion entre l'art contemporain et la Programmation Neuro-Linguistique

Samedi 18 janvier, je propose une conférence sur mon artiste favori à la médiathèque d’Epône. Ce moment sera une vulgarisation grand public ambitionnant de rendre accessible à tous l’œuvre et la vie de Géricault dont l’actualité a été riche et mouvementée cette année. J’expliquerai ainsi comment j’approfondis personnellement mes connaissances autour de son œuvre (comment chercher des sources fiables, expertise, qu’est-ce qu’un catalogue raisonné, qu’est-ce qu’un corpus, œuvres conservées en musées/œuvres issues du marché de l’art). Tout ceci en mettant en lumière son sujet de prédilection : le cheval.

🎨✨ **L'art contemporain face à la voix de la controverse !** Dans un monde où l'art devient un vecteur de discours critiques, Boualem Sansal, écrivain franco-algérien incarcéré, rappelle l'importance de l'expression artistique face à l'oppression. Son parcours, marqué par des prises de position audacieuses, soulève des questions essentielles sur la liberté d'expression et le rôle de l'art dans la société. Découvrez l'article du *Le Monde* qui explore cette thématique : https://buff.ly/3BMBzlx 💡 Comment l'art contemporain peut-il continuer à défier les normes et à porter des voix souvent étouffées ? Partagez vos réflexions en commentaires ! #ArtContemporain #LibertéDExpression #BoualemSansal #CultureEtControverse #VoixCritiques #ArtEtSociété #EngagementArtistique #Tendances2024 #ArtEtPolitique #CréativitéResponsable