Il était connu pour être le père du #kanban et de la méthode Juste à Temps (JAT). TAIICHI Ohno ou TAIICHI Öno, l’écriture de son nom dépend des ouvrages, est un excellent ingénieur, mais pas que. Il est également un stratège connaissant parfaitement les défis des entreprises de son temps et à su prédire des préceptes qui sont toujours d’actualité. Dans les profondeurs d’un livre que je lisais récemment, j’ai compris toute la portée de ses réflexions. Selon lui, pour qu’une entreprise soit #performante, il ne faut pas aller plus vite, il faut éviter le #gaspillage. Vous avez bien noté que plus vite fait référence aux entreprises américaines d’antan qui produisaient à tout va sans compter avec un espoir presque certain que leurs produits rencontreraient ses marchés. Ohno n’avait pas ce luxe et devait passer par un autre chemin, moins rapide mais plus sûr. Il s’est posé trois questions majeures auxquelles doit répondre un projet, qui ont été combattues au début mais finalement acceptées et toujours en vogue aujourd'hui. Il s’agit de : 1️⃣ Quelle est l’#ambition du programme ? Entendez ici du projet ou de l’organisation. Plusieurs de mes précédents post ont détaillé l’importance de la vision, et des ambitions communiquées et comprises dans une organisation. Il en était convaincu depuis ce temps. Simple ingénieur retenez s’il vous plaît. 2️⃣ Quel est le chemin pour y parvenir ?Les chemins alternatifs pour concrétiser des finalités d’une #organisation sont ce qu’on appelle également une #orientation_stratégique. il est important de savoir par quels chemins prendre pour les concrétiser. Identification clairs des parties intéressées et de leurs exigences, Planifications stratégiques, objectifs clairs, déclinaisons successives, sont entre autres quelques pistes à explorer. 3️⃣ Quelle est l’organisation à mettre en place ? Ce troisième questionnement de TAIICHI est le cœur des enjeux à adresser afin de concrétiser son rêve ‘’ éviter le gaspillage’’ et c’est à ce niveau que le jeu devient un peu compliqué. Car là , qu’on le veuille où non les hommes rentrent en jeu. Cette partie intéressée est pour le moins insaisissable et même les entrepreneurs les plus motivés ont souvent du mal à y arriver aussi facilement. La mobilisation d’un personnel compétent, ayant des connaissances requises et avertis, autour des grands enjeux d’une organisation reste en soi un enjeu. TAIICHI Ohno a certainement trouvé les meilleurs outils pour cerner ces trois questions. Au cas contraire il ne deviendrait pas à force de travail le Vice-Président de TOYOTA, lui, simple employé de la famille fondatrice. ET arriver à hisser cette entreprise au rang qu’on connaît aujourd’hui. Son histoire est longue, après tout, 60ans d’expériences ne peut se décortiquer en un post. J’y reviendrai probablement dans d’autres post, mais vous pouvez également y aller par vous même, tant les ouvrages , les articles et livres ont brossé un pan de sa vie professionnelle et personnelle.
Post de Yves GNANSOUNOU
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🚀Ovni, pépite, croissance, rentabilité , internationalisation, lauréate French tech 2030, impact massif avec 2,5 millions d'utilisateurs et tout cela sans levée de fonds. C'est quoi le secret ? Et si c'était l'#humain ? Extrait de #Digiformag, article complet en commentaire. "Caroline, attention, phénomène ! Dire qu’elle a de l’énergie est un euphémisme. Caroline a une ardeur, une vitalité, qui font d’elle une leader charismatique qu’on écoute jusque dans les plus hautes sphères. Fille de couvreur, elle est « une fille des terrains de rugby », comme elle aime le dire. De cette enfance simple, où le mot « impossible » n’a jamais été prononcé, mais celui de « travail » érigé en étendard, elle a retenu une forme d’exigence, voire de revanche. Elle a le verbe tranchant et des convictions chevillées au corps, âme sensible s’abstenir ! Nomad Education est plus qu’une entreprise : c’est un projet de vie, avec pour conviction profonde que la réussite scolaire, l’école, est un droit pour tous. Des paroles qui pourraient résonner comme un communiqué, mais, à l’entendre, à la voir, c’est bien sa sincérité qui nous saisit. Pierre-Emmanuel est un tout autre profil. Moins bavard, plus posé, très à l’écoute, il semble incarner avec modernité sa fonction : celle d’un manager bienveillant, et dont l’humilité n’est pas feinte. C’est un de ses collaborateurs qui m’a soufflé son nom pour réaliser un portrait. Une preuve d’amour version entreprise ? On est bien loin d’un management toxique, que l’on voit encore trop souvent. Au micromanagement, il préfère la confiance rendue possible par la qualité des profils, son équipe d’Avengers, comme il aime le dire. Aux critiques, il préfère une communication transparente et une culture forte du feedback. Avec lui on n’a pas la tête dans le brouillard. Le partage d’une vision et d’une direction stratégique bien définie étant un élément fort de réassurance. Le manager idéal ? Allez savoir, mais un manager efficace et apprécié, très certainement ! Avec chacun leur style, Caroline en chef de meute, Pierre-Emmanuel en vieux sage, ils démontrent qu’une entreprise qui fonctionne c’est des dirigeants qui inspirent et écoutent. Les engagements forts de l’entreprise ont aussi un impact sur l’engagement de ses salariés : un turnover faible, une motivation à tout épreuve, pour un business qui se porte bien ! Ce modèle, celui d’une société capitalistique ET bénéfique pour tous, est celui que Caroline appelle de ses voeux, portant l'entreprise à impact comme modèle. Nomad Education, c’est la belle histoire du secteur de la EdTech. Celle d’une poignée de gens, portés par une dirigeante volontariste et charismatique, qui ont su développer une solution innovante répondant à un besoin simple et fondamental. Derrière cette réussite unique, des ingrédients classiques : une vision claire, une mission simple, un produit de qualité, et des canaux de ventes maîtrisés." Merci Victor Jeoffre ! #impact #business #commercial #equipe
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C’est la première fois en huit ans que je fais aussi peu de contenu et que je suis aussi peu présente en ligne. J’étais occupé à construire un parachute en plein vol. Et j’ai eu le vertige. J’ai lancé la version officielle de l’anti-agence en janvier et j’ai onboardé plusieurs clients. C’est comme si j’avais plein d’entreprises en même temps et je dois trouver mes repères. Voici ce que j’ai appris : ✅ Je suis vraiment dans ma zone de génie dans la planification stratégique et la structure ; plus que dans un rôle classique de coach, même si ça me sert chaque jour à soutenir mes protégés. ✅ Beaucoup d’entrepreneurs VEULENT une croissance et plus de ventes, mais ne sont pas PRÊTS pour la vivre. Ça m’a jeté à terre de voir ça autant! ✅ J’ai trouvé comment satisfaire ma soif d’apprentissage en étudiant des sujets allant de la robotique industrielle à l’astro-business en passant par des approches alternatives en ressources humaines. J’apprends le plus possible sur les expertises de mes clients pour mieux les vendre. ✅ Je peux pas amener une entreprise en croissance si le leader ne suit pas la cadence ou dévie la route à cause de son mindset. Honnêtement, c’est le plus gros défi l’humain parce que les stratégies c’est top nutch. ✅ Je suis revenu sur ma décision d’être 100 % à commission parce qu’il y a trop de choses hors de mon contrôle, dont ledit humain, et que je me retrouve en situation précaire. Si je ne peux pas maintenir de rentabilité, je ne peux plus aider personne. J’ai donc opté pour un modèle hybride. ✅ Je rêvais de projets qui avancent vite vite, mais je réalise que je dois souvent attendre après des choses ou des gens pour avancer. Je dois gérer ma frustration et j’y vois l’opportunité de prendre plus de clients. Mais je me sens vraiment comme un poisson dans l’eau, j’ai l’impression d’utiliser beaucoup plus mon potentiel et mes zones de génies avec des entreprises plus grosses et plus avancées. Pour moi c’est juste la suite logique et je vois encore bien plus grand 😉.
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En France c’est chaud de parler de ça ! 😱Une forme de gène à parler des coups durs que nous pouvons expérimenter dans notre parcours d’entrepreneur. Armand VARTABEDIAN le mettait très justement en lumière dans sa publication d’hier. Je crois que je n’étais pas si différent avant de venir vivre en Amérique du Nord. Alors que les « échecs » sont étiquetés presque comme une « honte » en France, ils sont valorisés ici. 2 façons de percevoir l’audace : - Je prend un risque en France 🇫🇷 - « I take a chance » en Amérique du Nord. 🇨🇦🇺🇸 Dans toutes mes interventions, je valorise les apprentissages que nous faisons quand les choses ne sont pas passé comme nous l’avions prévu. Je vie comme un privilège d’avoir cette expérience de 2 continents et de partager ma perspective : les apprentissages que nous faisons de nos « taules » devraient être mis en avant comme des doctorats plutôt que de les dissimuler sous le tapis. Aucune école de commerce ne pourra transmette la réalité de la vie d’un entrepreneur. Ps : si tu n’as jamais connu de revers, soit tu n’as jamais essayé quelque chose d’audacieux, soit ton ego a une poutre dans l’œil.
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Au gré de mes expériences, j'ai rencontré de hauts cadres qui se sont engagés dans l'entrepreneuriat à côté de leur fonction honorable dans l'administration publique. Si c'est l'argent pour lancer des projets ils en avaient à gogo et à profusion. Cela ne faisait aucun doute. Mais quand il a fallu lancer des offres de services sur le marché c'est là que ça a chauffé pour eux. J'ai remarqué une chose : ils s'appuyaient sur leur propre perception et aussi sur leur expérience uniquement. RIEN N'ÉTAIT DÉVELOPPÉ EN MODE PROJET . Un péché d'orgueil qui va leur coûter cher. 1- ils n' étudiaient pas le marché ivoirien : les clients potentiels, leurs modes de consommation, leur capacité ou pouvoir d'achat, leurs motivations, etc. 2- ils n' étudiaient pas la concurrence et les produits similaires proposés y compris ceux de substitution 3- pas de veille informationnelle sur l'environnement... Peut-être me direz-vous que ce n'est pas normal. Le fait est que, on a tendance à penser sur ce continent, que sa formation initiale suffit et que ce qu'on a appris il y a 10 ans ou 5 an ou encore 20 ans reste figé. Autant le monde évolue de même les processus de management aussi. Je ne parlerai même pas du mode de gestion stérile des effectifs dans leurs entreprises. Résultat ? Échec ! Et on accuse les collaborateurs. Aujourd'hui les disciplines sont transversales et la concurrence est rude. Entre les multinationales et les jeunes loups diplômés aguerris aux nouvelles technologies qui arrivent, la lutte pour se faire une place est intense. Avoir de gros capitaux est indispensable a priori mais sans la compétence pour les exploiter c'est zéro. Un peu comme qqn qui a de l'argent et qui n'a tellement pas de capacité à réaliser de projets structurés qu'il préfère jeter son argent dans des structures au schéma de la pyramide de ponzi... Et là encore il ne sait même pas qu'il est en train de se faire arnaquer. Quand un porteur de projet reproduit exactement le modèle économique de son ex employeur car il en a l'expérience c'est plus simple en entrepreneuriat car il a eu le temps de se tisser un carnet d'adresses et des références. Mais quand il s'agit de se distinguer par l'innovation en biens et services, il faut maîtriser les processus. La gestion de projet Le Suivi-évaluation La rédaction de projet et plan d'affaires Les indicateurs de performance et surveillance Les logiciels de collecte et analyse de données, d'enquête et d'échantillonnage L'intelligence économique ... Et bientôt Les cours de techniques de marketing, vente ... Tout ça à partir de 20 000 FCFA jusqu'au 10 Août pour la célébration de la fête nationale. 🇨🇮 Passé le 10 Août, date de clôture, les formations reprendront leur tarif normal : 50 000 FCFA Je ne sais pas ce que tu attends mais il te reste exactement 6 jours pour encore bénéficier de la promotion. C'est le moment par ici : www.visionprolearning.org Abonne-toi 😉
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L'interview du mois : LEM 🎤 Bonjour Frank Dimitri, pouvez-vous vous présenter ainsi que votre société en quelques mots ? 🎙 Le Laboratoire d’Essais de Montereau (LEM) est une PME de Seine-et-Marne, prestataire de services du secteur aéronautique, et spécialisée dans les contrôles non destructifs (CND). Les CND permettent de contrôler toutes sortes de pièces (avions, moteurs…) sans en dégrader ni en modifier l’intégrité. Nos moyens de contrôle sont le courant de Foucault, la magnétoscopie, le ressuage et la radiographie. L’entreprise, dont je suis le Président, réalise un CA de 1,7 M€ en 2023 ; elle compte actuellement une quinzaine de salariés et continue à se développer et à recruter. 🎤 Comment voyez-vous votre rôle de dirigeant par rapport à vos débuts ? 🎙 Ma vision a quelque peu évolué en raison des expériences vécues ces dernières années, mais je reste toujours convaincu qu’il est nécessaire de régulièrement se remettre en question pour rester connecté avec les enjeux actuels et ceux de demain. 🎤 À quels changements et évolutions êtes-vous confronté aujourd’hui ? 🎙 Le secteur aéronautique a connu — comme beaucoup d’autres secteurs — quelques chamboulements depuis le COVID ; le rapport au travail évolue, l’industrie se robotise, se digitalise. Il faut prendre en compte tous les changements et réussir à les intégrer vite pour poursuivre une croissance. 🎤 Dare Done c’est l’esprit des entrepreneurs qui ont osé faire, qu’avez-vous récemment osé ou fait de majeur pour votre entreprise et comment avez-vous fait pour réussir cette action ? 🎙 « Choisir, c’est renoncer » et j’ai choisi de ne pas renouveler un contrat qui, à première vue, semblait être une opportunité pour l’entreprise, mais ne rentrait plus dans notre vision long terme et aurait pu mettre en péril notre équilibre financier. Dire « non » ne remet pas forcément en cause la relation avec le client, au contraire, c’est un gage de bonne gestion qui rassure également sur le fait d’avoir d’une vision claire de sa stratégie. 🎤 Quel apprentissage avez-vous envie de partager avec les dirigeants de PME qui vont vous lire ? 🎙 Oser la remise en question, oser le changement, que ce soit sur l’organisation, les horaires ou le mode de fonctionnement. Pour une petite PME, certains changements peuvent sembler lourds à intégrer, mais sont néanmoins possibles. Pour exemple, nous avons d’abord testé la semaine en 4 jours ; après plusieurs semaines, force est de constater une belle amélioration de la performance, une réduction des coûts de fonctionnement et une meilleure amplitude horaire quotidienne nous permettant ainsi de mieux répondre à certaines urgences de nos clients. #Dirigeant #interview #conseil #strategie #PME
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"Pendant longtemps, j'ai cru qu'il était difficile de développer une société via un réseau en France…Surtout lorsque j'ai démarré dans cette industrie si différente des autres, qui pourtant abrite un merveilleux concept. Au début, je pensais que les relations d'affaires étaient figées, que les cercles professionnels étaient fermés, et qu'il fallait s'armer de patience (et parfois de beaucoup de chance) pour casser les codes. Un souci de mentalité ? empreinte de méfiance face à l'inconnu, me semblait être un obstacle insurmontable il y a quelques années. Ce qui a changé, c'est la volonté de vouloir démontrer et casser les codes. Plutôt que de m'adapter à un système normé, j'ai choisi de créer mes propres règles, d'adopter une approche différente et de montrer par mes actions que le succès peut naître hors des sentiers battus. En osant proposer des idées nouvelles, en bousculant les habitudes, et surtout, en incarnant une vision authentique, j'ai découvert qu'il est possible de réussir même dans un cadre qui semble, à première vue, spécial dans son fonctionnement. Bien sûr, cela exige de la persévérance. Sortir des normes peut provoquer des résistances au début, des doutes. Mais c'est aussi un moyen puissant de se démarquer et de toucher des personnes prêtes à croire au changement, en montrant que tout est possible par l'exemplarité. Les personnes, même les plus traditionnels, ou terre à terre, finissent par s'ouvrir à ceux qui apportent de la valeur et qui agissent avec conviction. C'est comme une source d'inspiration ! 🌍 La France et le réseautage : un défi, mais pas une impasse. Les choses bougent, ça a été lent mais ça se développe sûrement. La montée des start-ups, les événements tech, les réseaux sociaux professionnels ou les associations, les salons d'entrepreneurs ont largement contribué à ouvrir les mentalités sur le réseautage. Il peut encore être difficile de convaincre ou d'initier des collaborations dans un environnement où la méfiance initiale persiste, mais avec du temps et de la persévérance, les barrières tombent. Les gens se rendent compte des merveilles qu'ils peuvent au final accomplir dans un secteur inconnu ou complétement différent de tout ce qu'ils avaient pu connaître jusqu'à ce jour. ✨ Mon apprentissage : Tout commence par l'ouverture d'esprit. Ne pas attendre des autres le changement, mais montrer par nos actions et qu'un réseau solide peut se construire sur des bases de partage, de confiance et de valeur mutuelle ajoutée. Et vous, avez-vous déjà ressenti ces blocages culturels dans vos projets ? Comment avez-vous réussi à dépasser ces freins pour bâtir un réseau ou entreprendre efficacement ? J'aimerais beaucoup lire vos expériences !" #entreprenariat #collaboration #france
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Depuis la nuit des temps, le pouvoir a évolué en fonction des besoins et des réalités de chaque époque. Il y a plus de deux mille ans, être un bon chasseur était la clé de la domination. Ensuite, c'était la force qui régnait en maître, car elle permettait de conquérir et de protéger. Avec l’avènement des sociétés marchandes, l’argent a pris le relais : le capital est devenu l’outil principal du pouvoir. Mais aujourd’hui, nous sommes entrés dans une nouvelle ère. L’ère de l’information. Une époque où la connaissance est le moteur principal de l’influence et du succès. Celui qui détient une information pertinente et sait l’utiliser avec efficacité peut gravir les échelons et transformer ses idées en pouvoir. Dans ce monde où tout va vite, l’information est devenue une marchandise précieuse, un bien qui, lorsqu’il est bien exploité, confère un avantage stratégique. Pourtant, l’information seule ne suffit pas. Elle nécessite une action, un passage à l’exécution pour devenir réellement puissante. C’est celui qui agit sur la base de ses connaissances qui transforme l’information en pouvoir concret. Malheureusement, beaucoup tombent dans le piège de l’illusion. Ils pensent qu’ils savent tout, qu’ils n’ont plus besoin d’apprendre. Mais cette posture est un frein à leur progression. Comme l’a si bien dit Benjamin Disraeli : "Être conscient que l'on est ignorant est un grand pas vers le savoir." Aujourd’hui, nous devons nous poser une question cruciale : sommes-nous encore en train d’apprendre ? Car dans un monde en perpétuelle évolution, stagner, c’est régresser. Les leaders, les entrepreneurs, et même les employés les plus performants savent que la formation continue est le secret de leur succès. Dans les pays occidentaux, il est courant de voir des individus assister régulièrement à des conférences, des séminaires, ou suivre des formations pour se maintenir à jour. Ils comprennent que pour rester au sommet, il faut constamment s’adapter, apprendre et évoluer. Et toi, qu’as-tu fait cette année pour enrichir ton savoir ? Quelles conférences ou formations as-tu suivies pour te maintenir compétitif dans ton domaine ? Le savoir est le nouvel or. Mais contrairement à l’or matériel, il ne s’épuise pas : plus tu l’utilises, plus il fructifie. C’est pourquoi l’investissement dans ton éducation, tes compétences et ton développement personnel est l’un des meilleurs investissements que tu puisses faire. Alors, prends un moment pour réfléchir. Es-tu en train de te préparer pour les défis de demain ? Ou te contentes-tu de survivre dans l’environnement actuel ? À l’ère de l’information, seul celui qui apprend, grandit et agit reste pertinent. La stagnation n’est pas une option. Engage-toi dès aujourd’hui à chercher des opportunités pour apprendre, te former et te développer. Que ce soit une conférence, un séminaire, ou une formation en ligne, chaque action compte. Rappelle-toi : le pouvoir de demain appartient à ceux qui se forment aujourd’hui.
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Le droit à l'erreur : la «fail safe» culture Les gourous du management aiment à le dire, et l’expérience des champions de la tech américains le montre : les entreprises au sein desquelles les échecs sont dédramatisés sont plus aptes à prendre des risques, donc à innover et grandir. En France, la peur de l’échec, l’absence jusqu’à une période récente de « droit à l’erreur », ont souvent bridé l’innovation, même si l’approche plus décomplexée des fondateurs de startups fait évoluer les mentalités. Mais comment mettre en place ce que les anglo-saxons appellent une « fail safe » culture, une culture où l’on peut « tomber en toute sécurité », et mieux encore tirer les leçons de ses échecs pour rebondir plus haut ? Quel est ce « management de l’erreur » qui fait partie de la vie normale d’une entreprise apprenante ? La capacité de rebond dépend de la façon dont est traité l’échec ou l’erreur, son « avant » et son « après ». Elle suppose de passer par quatre étapes, désignées sous un acronyme : le PARI, avec P pour Prévention /A pour Acceptation /R pour Rectification/ et I pour Intégration. D’abord, la prévention. Beaucoup d’erreurs peuvent être évitées. Pour cela, il existe des garde-fous bien connus mais pas toujours utilisés. Par exemple, pour le dirigeant, il est nécessaire de se boarder (avec B-O-A-R et pas seulement B-O-R), c’est-à-dire s’entourer d’un board, de personnalités extérieures pour éviter de rester seul, le nez dans le guidon. Le leader doit pouvoir faire challenger ses idées par d’autres personnes que ses collaborateurs dont le regard sera forcément biaisé. De même, le recours aux études de marché, aux groupes quali, aux tests quanti, dont on fait parfois l’économie, permet au final de gagner du temps et de l’argent. Deuxième élément-clé, l’acceptation. Sans tolérance pour les erreurs, il n’y a pas de capacité d’innovation. Il est donc vital de les admettre – à condition de ne pas les confondre avec les fautes, c’est-à-dire les manquements intentionnels, qui eux doivent être punis. Beaucoup d’entreprises ont mis en place une « no blame approach », une approche où l’on ne blâme pas. C’est le cas des compagnies aériennes pour lesquelles il est vital de faire remonter tous les dysfonctionnements afin qu’ils profitent à tous. Dans ces entreprises, on ne punit pas l’erreur mais le refus d’en parler et de contribuer à son explication. Troisième étape, la rectification. C’est la correction rapide des effets de l’erreur, l’action de service après-vente, le retrait du produit des rayons, le changement d’argumentaire, etc. En général, ce qui compte ici, c’est la rapidité de la réaction. Enfin, dernière étape, l’intégration de l’expérience... Christine Kerdellant - Journaliste et essayiste , ancienne rédactrice en chef aux Echos et ancienne directrice de la rédaction de l’Usine nouvelle https://lnkd.in/eqhZe-ry
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À quoi ou comment reconnaît-on le mérite ou l'expertise d'un individu, d'un service, d'un produit ou encore d'une entreprise? C'est une question que je me pose très souvent et encore plus depuis que j'ai repris l'aventure de l'entrepreneuriat avec Axone Consultant et mes autres "satellites", depuis 2021. La reconnaissance est un concept que l'on peut qualifier de multidimensionnel. On va objectiver l'atteinte d'un résultat, reconnaître la contribution d'un individu, d'une équipe, le développement d'un service ou l'atteinte d'objectifs commerciaux d'un nouveau produit, voir décorer une personne ou accorder un prix à une entreprise. Ce qui est intéressant, c'est que cette reconnaissance, bien que pouvant se baser sur des éléments factuels: niveau de diplôme, prestige des interventions, pertinence des sujets abordés, volume de chiffres d'affaires et j'en passe, reste souvent subjective. La part de subjectivité ou la mauvaise fois sont même de mise. N'a-t-on pas toutes et tous dans nos entourages des partenaires, des collègues, des amis dont la compétence ne fait aucun doute et qui n'a jamais réussi à percer? À l'inverse, y'a-t-il une personne au sein de ce réseau qui n'aurait pas au moins un exemple de structure ou de personne qui a remporté un contrat, valoriser une expertise, ou intervenu en tant "qu'expert" thématique, alors qu'elle est majoritairement raillée pour sa relative limite à traiter le sujet demandé ou à essayer de faire passer des vessies pour des lanternes? C'est un sujet aussi vieux, sans aucun doute, que l'invention de la roue. Chacune et chacun, nous essayons au quotidien de faire nos preuves, muscler nos expertises, objectiver nos compétences et justifier de ce que nous serions capables d'amener, que ce soit en tant que salarié.e ou chef.fe d'entreprises, et en y ajoutant les contraintes, qu'elles soient géographiques, de couleur ou de légitimité. Bien que la reconnaissance soit un outil de motivation extrêmement puissant, nous restons les premiers artisans du chemin que l'on trace et de la valorisation que l'essaime autour de nous. Encaisser les coups, tomber, se relever et faire le pas d'après, plus fort.e, plus endurant.e, assertive et assertif. Cultiver son expertise, affronter les difficultés et toujours se relever avec humilité et sourire au service de celles et ceux qui nous animent, de son équipe, ses produits et/ou services, restent la boussole à garder pour toujours garder en ligne de mire son objectif. Du moins, si l'on souhaite contribuer à changer la donne pour une société plus collaborative et qui rééquilibre les chances (ou malchances) de départ😉
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je viens de publier l'article n°2 de la série "« L'éducation n'est rien d'autre que d'apprendre à admirer l'admirable. » (II), intitulé "Capital éducatif" Il est devenu en vain de défendre le mot « capital », dont le sens a été absorbé, injustement, par l'économie. Quelque chose de similaire s'est produit avec le mot « entreprendre ». Tous les entrepreneurs ne sont pas des hommes d'affaires. Le sens commercial du mot « entreprise » est très tardif. À l'origine, le mot signifiait commencer une aventure, une action qui comportait des risques. C'est pour cette raison, dit-on, que « les chevaliers errants avaient l'habitude de peindre sur leurs boucliers et leurs chambres sur leurs armoiries ces dessins et leurs tentatives particulières étaient appelés entreprise, ainsi que les capitaines sur leurs bannières lorsqu'ils partaient en conquête ». Ainsi, Une entreprise est un certain symbole ou une figure énigmatique réalisée dans un but particulier, visant à réaliser ce qui va être prévu et conquis ou à montrer sa valeur et son esprit. L'économie a détourné ce beau mot. La même chose s'est produite avec le « capital ». Il signifiait ce qui est la « tête » (« caput ») de beaucoup de choses, l'origine d'une progéniture nombreuse. D'où les « péchés capitaux », qui ont été la source de beaucoup d'autres. Pour en revenir au « capital », peut-être penserez-vous qu'il est absurde d'insister pour aller à l'encontre de l'usage généralisé d'un mot, et qu'il vaut mieux en chercher un autre. Sans aucun doute, mais je ne le trouve pas. La même chose m'arrive avec d'autres mots pervertis dans leur sens : « discipline » ou « autorité », par exemple. Ils ont été liés à des modèles policiers ou dictatoriaux, alors qu'ils voulaient dire le contraire. La « discipline » vient de « discere », apprendre. Et « l'autorité » est le pouvoir qui n'est pas imposé par la force, mais par le respect. Avant d'essayer d'inventer un nouveau mot, je préfère donc vous expliquer pourquoi je pense qu'il est nécessaire de se réapproprier le mot « capital » et de l'appliquer à l'éducation. #education #capitaleducatif #ecolepublique
« L'éducation n'est rien d'autre que d'apprendre à admirer l'admirable. » (II) Capital éducatif - recherches et reflexions par Mohammed Chekroun
mohammed-chekroun.over-blog.com
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