À quand un coup d'État pour que tous les Français se mettent au sport ?

À quand un coup d'État pour que tous les Français se mettent au sport ?

Paris 2024 et les ambitions sportives de la France. De beaux projets, qui auront un sens global s’ils sont suivis par l’ensemble des Français. Car la population française n’a pas encore ancré à 100% le sport dans son ADN, et ses nombreux bénéfices peuvent paraître secondaires pour certains 😉

On aime bien regarder le sport, mais on le pratique peu ! Une petite explication de l’état actuel :

La sédentarité coûte 17 milliards d’euros à la Sécurité Sociale. Obésité, diabète, maladies cardiovasculaires… Le manque d’activité coûte cher à tous (vous, entreprise, état).

Ne pas nous mettre OU remettre au sport, c’est un risque pour le modèle de santé français qui semble s’essouffler et, à moyen-long terme, peut finir par s’effondrer. Avec l’explosion des arrêts maladies et des pathologies lourdes (cancers), comment pouvons-nous garantir à tous les Français l’accès à des soins gratuits ?

Il s’agit de notre responsabilité de prendre soin de notre corps. On essaye de nous l’inculquer dès notre jeunesse, avec les cours de sport obligatoires à l’école, au collège et au lycée. Pourquoi nous perdons cette habitude de la séance de sport hebdomadaire une fois entrés dans nos vies d’adulte ? Faute de temps, de motivation, d’argent ? Ou bien tout simplement parce que plus personne ne nous oblige à faire du sport ?

Et l’entreprise, est-ce qu’elle pourrait être le prolongement de nos années d’études ? Je suis persuadé qu’elle doit prendre le relais en ce qui concerne le sport. C’est pourquoi je suis convaincu de la nécessité d’instaurer le sport en entreprise, et d’accompagner dans sa mise en place.

"Le sport, c'est la santé"

On le sait depuis longtemps, le sport présente de nombreux bienfaits sur notre santé. Une activité physique régulière aide à prévenir de nombreux maux : troubles du sommeil, stress, obésité, problèmes osseux et musculaires ou encore cancers.

Alors pourquoi tous les Français n'ont pas accès à une activité sportive régulière et encadrée ?

Pour certains, les moyens financiers ne sont pas toujours au rendez-vous, le temps manque et les lieux de pratique sont parfois inaccessibles. Le sport en entreprise permet de remédier à ces problèmes récurrents. L'entreprise peut prendre en charge l'organisation et le coût (ou une partie) de la pratique sportive de ses salariés, offrant ainsi à tous un accès égal au sport. (bénéfices pour vous) 

Pour résumer, les arrêts maladie coûtent chaque année environ 6,5 milliards d'euros à la Sécurité Sociale (donc à l'État et finalement à la société). Chiffre qui atteint environ 45 milliards d'euros du côté des entreprises du secteur privé (des dépenses non prévues et qui tombent chaque année). Ces dépenses sont là pour maintenir les salaires des salariés absents, éventuellement les remplacer et qui en plus accusent une perte de valeur ajoutée…etc

Pour éviter ces dépenses, que je considère comme du gâchis, il existe une solution : la prévention. Et le sport en entreprise pourrait bien en être LA solution.

Prévenir plutôt que guérir

Oui, le sport en entreprise a un coût. Mais, un arrêt maladie à un coût bien supérieur et surtout qui n’est pas prévu. Mais c’est obligatoire de le dépenser (beaucoup) et donc ici les entreprises dépensent sans retour pour eux ou les collaborateurs !

En plus d'améliorer la santé des actifs français, le sport en entreprise pourrait être une action pour résorber le trou de la Sécu et de diminuer les coûts pour les entreprises (taux AT/MP pour les experts financiers qui nous lisent). Pour illustrer tout ça, rien ne vaut un exemple :

  • Boris a mal au dos, et doit rester chez lui 15 jours. Il remplit toutes les conditions pour avoir le droit aux indemnités journalières.
  • Boris gagne 2000€ par mois : il a donc le droit à 32,87€ d'indemnités journalières de la part de la Sécurité Sociale et à 29,6€ de la part de son employeur.
  • La Sécurité Sociale impose 3 jours de carence : Boris touchera donc 12 x 32,87 € = 394€.
  • Son employeur impose 7 jours de carence : il ne touchera que 8 jours d'indemnités versées par son employeur, soit 8 x 29,6 = 236,8 €.
  • En tout, Boris recevra 630,8€ durant son arrêt ! S'il avait fait du sport plus souvent, il aurait fait économiser 394€ à l'État ! Et au moins 236,8€ à son entreprise, sans compter les coûts indirects (perte de valeur ajoutée, remplacement, etc.)...

En effet, d'après une étude du cabinet Goodwill management, le sport en entreprise permet à la France d'économiser jusqu'à 348€ de frais de santé par salarié sportif. Car moins d'arrêts de travail signifie moins d'indemnités journalières, de frais d'hospitalisation, de médicaments, etc. à payer. 

Le sport en entreprise est un investissement, et non un coût : vous aurez forcément un retour sur la somme que vous engagerez sur la Prévention Santé de vos collaborateurs !

Un retour sur la motivation, sur la productivité, sur votre marque employeur, vos coûts humains, sur le bien-être de vos collaborateurs, et donc de votre entreprise. Penser que vous pouvez faire des économies au détriment de santé de vos collaborateurs va vous coûter 10 fois plus cher. Parfois, pour aller plus loin, plus vite, plus haut et plus fort, il ne faut pas lésiner sur les moyens et… (s’)investir.

Le sport en entreprise, une utopie ?

J'imagine que vous faites sûrement partie des 87% de décideurs convaincus des effets positifs de la pratique du sport en entreprise. Mais que vous êtes également dans le lot des 82% qui n'ont toujours pas entamé d'initiatives concrètes ?

Vous me direz que les freins sont trop important, que vous n'avez ni le temps, ni l'argent et encore moins le personnel à dédier à ce projet. Que c'est un luxe réservé aux grandes entreprises, qui peuvent s'offrir des salles de sport haut de gamme dans leurs locaux.

Pas du tout, désolé, je crois que même les plus petites avancées sont bonnes à prendre pour TOUS.

Exemples. Proposer une séance de running ou un match de foot ne vous demandent que quelques clics pour proposer à vos collaborateurs d'y participer. Autrement dit, rien. Chacun ramène ses baskets, et c'est parti pour la demi-heure de running après le travail ou le foot chez le partenaire sportif du coin.

Bien sûr, ce niveau d'engagement vis-à-vis du sport en entreprise est très faible. Mais il ne tient qu'à vous de le renforcer. Vous pouvez par exemple transformer une salle de réunion délaissée en salle de sport. Pas besoin d'équipement professionnel, quelques serviettes, de la motivation et de l’envie vont suffire. Ou vous pouvez faire venir un coach, une fois par mois, pour découvrir une nouvelle activité. Ou organiser une "sortie découverte sportive", pour changer d'air et ressouder votre équipe. Le nouveau club de padel à 500m de vos locaux est idéal pour ça.


Bref, je suis persuadé que quand on veut, on peut. Et ici, il y a beaucoup trop de bénéfices pour se dire je suis « overbooké »… ici on a une solution simple à mettre en place et bénéfique à tous les niveaux !

Je salue les nombreuses initiatives sportives que je peux voir sur Nantes et qui gravitent autour du message de Fiitli pour les entreprises. Le sport doit être rendu accessible à tous et certains l'ont déjà compris : Body Art, La Fabrique Sportive, le CDOS…

Maintenant, c’est à la société professionnelle de réagir. Le sport, et le sport en entreprise en particulier, est intimement lié à la santé de tous.


Si vous êtes convaincu que l’ambition que je pousse, que vous partagez ma vision, n’hésitez pas à partager et me suivre (ou suivre Fiitli car l’équipe à la même ambition) !

A très vite pendant une séance de sport !

José Marielle

Responsable RH chez MATERNE INDUSTRIES

5 ans

Développons le sport en entreprise. Le groupe Avril porté par le dynamisme de Philippe Blin à oeuvrer a cela sur le site Le sieur Coudekerque avec tous les bienfaits que cela engendre. Vive le sport en entreprise.

Frédéric D.

Praticien / Formateur en techniques de massages bien-être - Développeur informatique

6 ans

Je pense que c'est le mot qui n'est pas motivant : "Sport" résonne chez beaucoup comme douleur, difficulté, compétition, objectif, contrainte... Il faut trouver quelque chose, un terme de plus séduisant pour le Français... Comme le dit Emilie Guillou, c'est transposable aussi au "bien manger" et j'ajoute au "bien-être" en général :) Et pour rejoindre en partie Carole Cathelineau, en effet, dès le plus jeune âge ça devrait être inculqué, tout comme l'alimentation. Mais quand on voit qu'ils en sont encore à apprendre qu'il faut manger de la viande et des laitages à chaque repas, un bol de céréales et des tartines confiture au petit dej, on se dit qu'il y a encore du chemin... Pour le dépassement de soi je suis un peu plus mitigé, ça résonne souvent comme compétition entre les gens et on voit ce que donne une société basée sur une éducation par la compétition...

Emilie GUILLOU 🍋

Responsable du Zeste en Plus qui accompagne les entreprises et collectivités vers une alimentation durable

6 ans

Tellement vrai et transposable au "bien manger"!

Anthony GONGORA

Funder at Mix And Cocktails Company

6 ans

Nécessaire pour libérer les energies🤘

Au même titre que le Français ou les Maths, le Sport devrait être inculqué dès la tendre enfance avec de véritables informations sur les bienfaits tant sur le corps, la tête que sur la capacité à se dépasser !!!

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