écologie et croissance, revenir au bon sens

Voir Mélenchon inviter pour une université d’été, le maire écologiste de grenoble, qui synthétise a lui seul, tout ce que l’écologie punitive a de non-sens, n’est pas un bon signal et présente même, une menace réelle pour les libertés.

Opposer par la vieille thèse réchauffée de la décroissance alternative, le progrès économique à l’enjeu écologique est une hérésie intellectuelle ; 

ces propos sont des postures réactionnaires, car ce sont réactions aux sciences, à l’histoire, au progrès et qui nie la capacité de l’homme à savoir opposer à une problématique, une guerre de l’ intelligence et de l’ innovation, opposée à celle des limitations, des oukazes, des dogmes ne correspondant plus a la réalité complexe des combats à mener pour la planète.

On peut d’ailleurs se poser une question de fond :

 Défendent t’ils cette stupide décroissance parce qu’ils sont écologistes, ou font ils plutôt mine d’être vraiment écologistes pour pouvoir défendre ce vieux mythe gauchisant de la décroissance économique, qui est leur dogme fondateur.

Travailler sur la limitation des effets négatifs de l’activité humaine est la voie louable de l’écologie positive.

La leur, celle de l’écologie versus marxiste, est seulement de limiter et de contraindre celle-ci.

Ce sont ces thèses qui nous ont fait stupidement fermer Fessenheim, nous font tourner le dos progressivement au concept d’indépendance énergétique et oublier que le nucléaire fut le fleuron français, qu’il reste la seule alternative de production de masse non carbonée, et que là aussi, le génie de l’homme ouvrait des voies permettant d’espérer en avoir les avantages, tout en commençant a pouvoir en juguler les inconvénients. ( Inconvenients que nul ne niait mais sur lesquels nos plus grands intelligences etaient mobilisées)

Le choix fut donc de le limiter, et les conséquences seront rapidement tangibles et néfastes pour une France déjà tant fragilisée.

Il n’est pas étonnant que Melechon, le problématique agitateur de la France insoumise, qui dans son bureau a l’assemblée travaille avec le portrait du sanguinaire Robespierre au-dessus de sa tête, choisisse de telles alliances.

Bien sûr il y voit, ou espère, une voie de relance de son erratique carrière de leader politique.

Mais lui qui est connu, y compris a l’intérieur de son mouvement, pour son autoritarisme sans faille, y voit la continuité de sa manière d’exercer le pouvoir en politique.

Après les couettes de l’agitée GRETA THUNBERG, vrp du catastrophisme planétaire, dont l’absence ne nuit pas au débat, ils viennent en quelque sorte assurer la relève.

Ces idéologues entendent mener le combat a coup de règlements, de répression et d’interdictions.

Cette démarche est totalitaire fondamentalement, car au nom de la sauvegarde de la planète, une cause dans laquelle nous ne pouvons que nous reconnaitre, elle veut imposer la contrainte et la domestication de ceux qui y vivent comme seule solution .

Si considérer que l’activité humaine est prioritaire sur toutes les considérations naturelles fut une lourde erreur du capitalisme, vouloir considérer que la survie de la planète justifie à elle seule, de contraindre l’activité humaine vers la décroissance économique, procède du même excès.

Hors c’est la posture d’EELV et de tous les groupes écologistes français, ou en tous cas de leur majorité.

 C’est une idéologie dominante anxiogène qui ne mené à aucune solution, alors qu’il faut précisément travailler, en mobilisant le processus créatif, à rendre compatible croissance et enjeu écologique.

Elle prétend même interdire interdire tout débat contradictoire.

La croissance économique n’est pas un mal mais un bien, c’est la condition depuis toujours de la survie des populations, c’est la condition première a l’investissement, à la recherche et développement, a la santé publique, c’est la seule alternative connue à la misère ( même si comme beaucoup je regrette que les fruits de cette dernière, ne soit pas plus équitablement répartis).

 C’est réorientant davantage les fruits de cette croissance légitime et nécessaire vers une saine recherche et développement que des solutions conciliatrices émergeront et non en lui cassant les pattes, comme le rétrograde tandem Melenchon / Piolle, l’a proposé ce Week end.

Les agitateurs autoritaristes se sont toujours finalement retrouvés autour des dogmes simplificateurs, qui leur permettent d’espérer assoir leur destinée, en cachant les vrais enjeux, et en réfutant la voie démocratique de la pensée critique alternative.

Ce a quoi nous avons assisté ce Week end, dans cette pseudo université d’été ne relève que de cela,

Et certes pas d’une voie pragmatique efficace pour une écologie réaliste que nous devons faire émerger sans eux.

Philippe Olagnier

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Autres pages consultées

Explorer les sujets