3 associations, 1 accompagnement collectif, un vrai défi
Depuis quelques mois, Benevolt est identifié comme opérateur de DLA (Dispositif Local d’Accompagnement). Ce dispositif permet à des associations de bénéficier de formations sur des thématiques variées, il est financé et mis en place grâce à un réseau de 103 DLA départementaux et de 17 DLA régionaux, portés par des structures associatives aux compétences variées (CRESS, Mouvement associatif, CEAS, France Active, BGE, etc).
Il y a quelques semaines, j’ai donc pris la route en direction de La Roche-Sur-Yon, pour animer un Accompagnement Collectif sur demande du Centre d’Etudes et d’Actions Sociales de Vendée (CEAS) auprès de 3 associations, dont je tairais les noms, en toute discrétion.
Plus précisément, l’accompagnement était prévu sur 2 journées. Les 3 structures associatives étaient des associations locales, de taille différente, employeuses pour 2 d’entre elles, très récente pour 1 d’entre elles. Deux personnes étaient présentes pour deux des structures, une personne était seule, la troisième a fait le choix d’envoyer deux personnes différentes sur chaque journée.
La commande était d’aborder le projet associatif, le bénévolat, la communication interne et la communication externe.
Vous me suivez ?
Moi non plus.
3 structures, 3 projets, 3 situations, des problématiques différentes, 8 personnes sur 2 journées dans 2 groupes de 5, dont aucune n’est présente pour les mêmes raisons. Au début, je me suis demandée comment j’allais réussir à leur transmettre les sujets sur lesquels j’avais travaillé pour eux, en lien avec la commande du CEAS . J’ai regardé mon programme, les documents que j’avais créés et ça n’avait plus aucun sens. Mais ils étaient là, en face de moi, assis, souriants (je l’espère mais on ne voit pas grand-chose avec les masques). Alors j’ai pris une grande inspiration et j’ai fait ce que je sais faire de mieux. Je me suis tue, et je les ai écoutés.
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Voici ce que j’ai entendu : la fierté de créer une association et la lassitude de voir son existence menacée par la covid, la mobilisation décroissante des bénévoles que l’on peine à mobiliser et d’autant plus à renouveler, la perte de vue de l’objet social, du sens au profit d’un fonctionnement rigide.
Mais aussi : la passion avec laquelle chaque jour on peut porter un projet associatif, la reconnaissance envers ce projet pour ce qu’il apporte, le poid des relations humaines dans sa mise en oeuvre, la crainte de la responsabilité avec un fantasme du président d’association qui va en prison qui n’est jamais bien loin.
Alors nous avons échangé, élaboré, illustré, questionné leurs modèles. Nous avons cherché à valoriser ce qui marche, et à cerner ce qui est cassé. Nous avons abordé tous les thèmes demandés un peu au pas de course avec une certaine frustration de manquer de temps pour approfondir.
Ils sont repartis avec des outils, des idées, des invitations à essayer des choses dans leurs équipes.
Je suis repartie avec le sentiment d’avoir été à ma place en m’appuyant sur toute cette expertise des problématiques associatives acquise chez Benevolt et ailleurs, en leur offrant un cadre sécurisant, bienveillant et propice aux échanges (comme quoi les études de psycho ça sert toujours) et en ayant été capable de construire un parcours et des outils de formation pertinents pour eux.
Benevolt est un acteur de l’engagement associatif numérique et humain. Nous avons très envie de multiplier les interventions (dans le cadre d’un DLA ou autre) auprès des associations qui ont besoin d’être accompagnées dans leur réflexion sur le projet, la dynamique associative, la recherche, l’intégration, la fidélisation des bénévoles, la prise de responsabilités, la communication,... et tellement d’autres sujets.
Et vous, quels sont les sujets que vous aimeriez explorer avec nous ?
Merci à vous pour cet accompagnement particulièrement apprécié. Un partenariat à poursuivre !