50 ans de Promosalons : quelques points clefs à retenir
Nous fêtions un bel anniversaire aujourd’hui : celui des 50 ans Promosalons ! Nous étions tous réunis ce matin à l’Hôtel Potocki pour parler de l’avenir de nos événements et ce fut une matinée très riche. J’aimerai partager ici quelques-uns des points qui m’ont marquée suite aux témoignages des professionnels présents.
# L’avenir est au développement de l’événementialisation et de l’organisation d’événements « hors les murs », « off ». Objectif ? Toucher d'autres cibles, d’autres publics ;
# L’objectif est de « faire rêver les gens » et élargir leur vision. Ainsi le Mondial de l'Auto travaille à devenir bientôt le « Mondial de la mobilité » et pourquoi pas « des mobilités ». Il faut proposer des parcours correspondant aux attentes des visiteurs et le digital permettra de mettre en place des dispositifs;
# Pour Bertrand PULMAN, professeur de sociologie et d’anthropologie, un événement réussi joue souvent avec les équilibres. Il oscille entre deux polarités. Exemples :
- entre « tradition » et « modernité » : plus un salon est ancré dans un héritage fort, plus il peut être audacieux pour proposer de la nouveauté,
-entre « intérieur » (concentration de l’état de l’art d’un secteur ou d’un marché sans doute) et « extérieur » (rayonnement, promotion de la filière et des savoirs-faire)
-entre la « sécurité », c’est à dire le confort des habitudes et la « surprise » qu’on veut y trouver…
# Un salon événement doit proposer des contenus très riches aux visiteurs et être capable de leur adresser des messages personnalisés, totalement en phase avec leurs préoccupations. Pour Valérie LOBRY, le marketing d'un événement, c'est aujourd'hui « faire de la dentelle » pour les participants. « Nous sommes des pionniers, des défricheurs....pas des robots ». « Le marketing de masse ne fonctionne plus » a souligné Sophie CASTAGNÉ. Nos clients sont des VIP qui veulent de l’attention, un service personnalisé, soigné, dédié.
# C’est pour cette raison que les formats de rencontres différents, hyper personnalisés (matchmaking) se développent.
# « Constance et consistance ». Pour Philippe PASQUET, la constance de l'effort dans la durée est essentielle pour réussir. Et les messages doivent être consistants. Il faut offrir de la sélectivité. Le niveau d’expertise sur le secteur devient fondamental pour proposer ces contenus à très forte valeur ajoutée.
# Si l’événement se géo-duplique, attention à bien dérouler le cahier des charges pour respecter ses valeurs fondamentales, son ADN ;
# Les modèles économiques sont bel et bien en train de changer. La part des revenus des opérateurs liés à la digitalisation, à la billetterie et au sponsoring devrait croître sur le long terme (passant, selon les estimations de AMR de 21% en 2015 à 30% en 2025) avec corrélativement une baisse des recettes liées à la commercialisation des espaces (stands et m²).
# C’est bien pour cela que l’un des challenge étudiants d’UNIMEV est le suivant : « comment vendre un événement sans vendre de m² ni de billetterie ? » : ne manquez pas la restitution de ce sujet (le 12 janvier 2018) qui promet d’être passionnante !
Merci à Promosalons et à toute l'équipe autour de Corinne.
Directrice des Relations institutionnelles - UNIMEV
7 ansMerci beaucoup pour ces précisions qui n'étaient pas visibles dans la présentation : je vais modifier l'article en ce sens.
Managing Director at Stax LLC | Advisor to C-Suite and investors in Technology, Information, Media and Events | Strategy Planning | Mergers & Acquisition
7 ansAttention, les 21% et 30% auxquels vous faites référence incluent les revenus numériques (en petite partie aujourd'hui) mais surtout les revenus liés à la billetterie et au sponsoring
Vice président HOMERe France
7 ansPas tous !