7 bonnes pratiques pour optimiser vos emails

Savez-vous que l'email a été inventé en 1971 ? Non vous ne le saviez pas ? Moi non plus avant d'écrire cet article. Tout ça pour dire que ce n'est pas une affaire récente ! Pour autant les emails d'aujourd'hui n'ont évidemment rien à voir avec les premiers emails envoyés par pépé Roger il y a 50 ans. D'un point de vue marketing digital la newsletter reste à ce jour le moyen de communication avec le meilleur retour sur investissement (ROI), loin devant les les publicités payantes du type Facebook Ads ou Google Ads. Il s'agit du moyen le plus rapide pour toucher un grand nombre de prospects. Encore faut-il connaitre les bonnes pratiques. Et c'est précisément ce que l'on va voir ensemble.

Les différents types d'emails

Avant de connaître les différentes bonnes pratiques d'emails, encore faut-il savoir qu'il existe plusieurs types d'emails. Et oui, car s'il n’y avait qu'un seul type d'email ce serait trop simple. Chaque type d'email correspond à une utilisation différente et doit donc utiliser des codes différents.

L'email transactionnel

L'email transactionnel correspond à un message délivré automatiquement à un destinataire après que celui-ci ai effectué une action définie. Cela peut etre une transaction commerciale, le remplissage d'un formulaire ou même la demande de réinitialisation de mot de passe (comment ça, vous ne vous rappelez pas de tous vos mots de passe ? ça me déçoit). Il s'agit donc par définition un email attendu par le destinataire et présente donc un taux d'ouverture important.

L'automatisation marketing

Il s'agit d'emails envoyés automatiquement à une cible en fonction de scénarios paramétrés. En d'autres termes, c'est un email qui est envoyé automatiquement à un destinataire si celui-ci rentre dans le cadre d'une relance marketing c'est-à-dire s'il a effectué ou non une certaine action. C'est un type d'email qui demande un peu plus de technicité à mettre en place, mais redoutablement efficace.

L'email d'acquisition client ou de fidélisation

C'est le type d'email le plus répandu. Cela consiste à envoyer un email commercial dans l'objectif soit de convertir une cible en client ou de fidéliser un client (même si j'imagine que tous vos clients sont déjà des clients fidèles). Étant donné qu'il s'agit du type de newsletter le plus répandu, c'est ici où l'on retrouve le plus d'erreurs.

Conseil n°1 : N'utilisez pas de base de données achetées

Lorsqu'on souhaite réaliser de la prospection de masse, il est tentant d'acheter une grande quantité d'emails (on y a tous pensé). C'est en effet un moyen pratique, qui nécessite peu d'effort et qui permet d'envoyer une grande quantité d'email rapidement. Mais c'est une grosse erreur. Il faut proscrire cette technique. Oui, la proscrire tout de suite. Aller j'attends.

Ces bases sont vendues comme étant qualifiées et propres. Spoiler alert : elles ne le sont pas. Les risques pour vos futurs envois sont nombreux :

• Spamtrap : il s’agit de fausses adresses email créées dans l'unique but de détecter les serveurs utilisant des bases de données achetées et pratiquant donc du spam. Ces adresses email sont dans le fichier acheté. Elles sont là pour vous piéger. Lorsqu'une de ces adresses est détectée, vous risquez d'être aussitôt blacklisté.
• Mise en Spam : Si vous envoyez des emails à des destinataires qui ne l'ont pas demandé, pour beaucoup le réflexe sera de signaler votre email comme un Spam. Si le nombre de plaintes est important (et il n’en faut vraiment pas beaucoup), tous vos emails risquent d'arriver directement en spam. Il se peut même que votre outil d'envois de newsletter bloque votre compte.
• NPAI : Ce terme signifie (N’est Plus à l'Adresse Indiqué). Les bases achetées sont rarement à jour. Certaines adresses email n'existent plus. Dans ce cas de figure, un code d'erreur est renvoyé. Si trop d'erreurs sont présentes, alors cela aura pour conséquence de ternir votre réputation (qui n’est déjà pas glorieuse je vous l'accorde).

La solution consiste alors à utiliser des formulaires avec un double opt'in. Il s'agit d'un formulaire qui demande le consentement d'un utilisateur pour recevoir des emails. Bien évidemment cette technique doit s'inscrire dans une stratégie marketing globale, mais ça, vous le saviez déjà 😉

Conseil n°2 : Utilisez un objet efficace

L'objet est le premier élément que le destinataire verra. Il ne doit pas être négligé. De l'objet dépendra en grande partie le taux d'ouverture. Donc si vous souhaitez augmenter le taux d'ouverture de vos emails, prenez soin du choix de l'objet. Il est conseillé généralement de ne pas dépasser les 50 caractères. Eh oui, n'oubliez pas qu'une partie des lecteurs seront sur leur mobile. Il faut que l'objet puisse être lu. Évitez des mots trop racoleurs dans vos objets. Essayez plutôt de décrire le contenu de votre email. N'oubliez pas que vous pouvez aussi rajouter des émoticônes. Pour éviter que cela ressemble à un feu d'artifice, un seul suffit.

Conseil n°3 : Optimisez votre email pour mobile

Votre email sera également lu sur smartphone (bon sauf mamie Raymonde qui regardera vos dernières photos de vacances sur son ordinateur). Ne négligez pas son aspect. Mon conseil est de créer votre email avec une prévisualisation mobile. Beaucoup d'outils d'envois permettent aujourd'hui de visionner votre email directement comme si vous étiez sur mobile. Faites-le, vous verrez au final les résultats seront meilleurs.

À noter que cela est différent pour l'email B2B ou BtC. En B2B, 91% vont consulter sur ordinateur vs 57% en B2C

Conseil n°4 : Faites bref

Connaissez-vous le temps moyen de lecture d'un email ? Bien sûr que non, sinon vous ne seriez pas ici. Selon différentes études cela s'établit entre 10 et 15 secondes. Alors ce n’est pas que votre email n'est pas intéressant, mais soyez bref. Le temps d'attention de votre prospect coute cher, allez à l'essentiel !

Conseil n°5 : Le call-To Action tu mettras

Le call-to-action est un bouton qui permet d'effectuer une action sur l'email. Mais ça vous le saviez déjà. C'est un peu le Graal de votre newsletter. C'est ce qui va permettre au destinataire de cliquer, d'acheter, de lire davantage ou de se désabonner (ah non pas ça en fait..). Il ne faut donc pas négliger sa place. Mon conseil est d'en placer plusieurs. Pas trop non plus évidemment. L'idéal est d'en placer un au-dessus de ligne de flottaison. Bien que si vous n'appliquiez pas cette règle votre campagne risque de couler comme le Titanic, la ligne de flottaison n'est pas un bateau, mais c'est la ligne virtuelle en dessous de laquelle le contenu de l'email n'apparait pas sans scroller.

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