Adieu l'ami !
Il m'a toujours semblé facile de trouver les mots justes et bons pour traduire mes sentiments. Mais cette fois-ci, c'est avec une consternation atone, un regard vide et un esprit asséché que j’essaie de faire honneur au grand homme que vous étiez, je corrige, que vous êtes et que vous serez toujours.
Vous me demandiez parfois lorsque nous nos croisions si le petit article que j’avais écrit sur mon blog était toujours dessus. Depuis sa rédaction et jusqu’à aujourd’hui, il fait partie de mes rares billets d’humeur qui ont tenu la route.
Bien plus qu’un ancien employeur, au-delà de nos rapports professionnels, vous étiez pour moi un guide. Vous m’avez lancé sur le tremplin du professionnalisme. Une bonne part de mon expérience s’appuie sur vos conseils et vos remarques.
À chacune de nos retrouvailles, le temps d’un concert ou au détour d’un rayon de supermarché, c’était à celui qui réussissait à faire rire le premier. Mes blagues ne pesaient pas bien lourd face à vos mots d’esprit. Quoi qu’il en soit, j’ai toujours en mémoire les franches rigolades que nous avons partagées.
On vous regrette déjà, mais on ne regrettera jamais d’avoir croisé votre route. J’ai eu l’immense privilège de vous avoir eu comme encadreur, comme patron et surtout comme ami.
Mon cœur est gros en accouchant ces mots.
Sit tibi terra levis Monsieur. Adieu l’ami ! Mes respects cher guide.
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