Alejandra Pizarnik
Pas un journal, mais une grenade. La première ligne. Celle du visage. Celle du soldat. Frontale. Pizarnik saisit votre attention, à la gorge, la serre au plus près, vous interdit de couler à pic.
Sortir de la tranchée. « Je veux un refuge, moi. Le refuge est une œuvre en forme de maison ».
L’aurore explose, le jour se dégoupille, les coups pleuvent. « Ecrire un journal, c’est se disséquer comme si on était déjà morte ».
Cesar Aira, l’écrivain argentin, n’en démord pas : « Alejandra Pizarnik n’a pas été seulement une grande poète, elle a été la plus grande, et la dernière ».