Alors, on mine ?
Par le passé, la monnaie physique - billets et pièces - était échangée contre des biens et des services. Cependant, avec l'avènement de la technologie numérique, ce n'est plus la seule façon d'effectuer des transactions. De nos jours, les cryptos et les monnaies numériques sont de plus en plus populaires. Si la monnaie fiduciaire est toujours largement majoritaire, les particuliers et les entreprises ont de plus en plus tendance à effectuer des transactions en utilisant la monnaie numérique.
Qu'est-ce que cela signifie pour l'avenir de la monnaie ?
Certains pensent que la transformation numérique finira par entraîner la disparition de la monnaie fiduciaire. Selon eux, les Banques Centrales n'auront plus besoin d'émettre des devises, car les monnaies numériques peuvent être créées et gérées par n'importe qui. Par conséquent, ils pensent que les monnaies numériques finiront par remplacer la monnaie fiduciaire comme principale forme d'échange. Cependant, d'autres pensent que la monnaie fiduciaire continuera d'exister aux côtés des monnaies numériques. Ils affirment que la transformation numérique ne signifie pas nécessairement la fin de la monnaie papier et des pièces. Au contraire, ils pensent que les deux types de monnaie peuvent coexister et se compléter à l'ère numérique.
Pression sur les Banques Centrales
Les Banques Centrales sont désormais confrontées à une pression accrue pour lancer leurs propres monnaies numériques. Il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement, les monnaies numériques sont considérées comme un moyen de s'assurer que la monnaie d'un pays reste pertinente à l'ère du numérique. Deuxièmement, les monnaies numériques sont plus pratiques et plus sûres que les méthodes de paiement traditionnelles. Par conséquent, les Banques Centrales du monde entier suivent de près le développement des monnaies numériques et envisagent de lancer leurs propres versions. Certains pays ont déjà sauté le pas comme la Chine ou la Lituanie en lançant la version numérique de leur monnaie.
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Si une monnaie numérique présente effectivement des avantages, des paiements plus efficaces et plus sûrs, une réduction des coûts de circulation, elle comporte également certains risques potentiels. Par exemple, elle peut faire l'objet de cyberattaques ou de fraudes. En outre, si une monnaie numérique n'est pas bien conçue, elle pourrait ne pas répondre aux attentes des utilisateurs et devenir inutile. Compte tenu de ces risques et défis, les Banques Centrales doivent examiner attentivement si l'émission d'une monnaie numérique est la bonne décision pour leur pays.
C'est pour quand ?
La question de savoir si les Banques Centrales doivent effectivement émettre leurs propres monnaies numériques continue de susciter un débat. Les partisans font valoir qu'elles permettraient de garantir que les monnaies numériques répondent à la demande et aux attentes des utilisateurs, tout en offrant d'autres avantages tels qu'une sécurité accrue et des délais de transaction plus rapides. Les détracteurs affirment que les « monnaies numériques fiduciaires » pourraient nuire à la stabilité financière en augmentant le risque de pertes pour les consommateurs et en créant de nouvelles possibilités de blanchiment d'argent et d'autres activités illicites.
La Banque Centrale Européenne (BCE) étudie actuellement la possibilité d'émettre un euro numérique, et a lancé un programme expérimental à l’été 2021 prévu pour s’achever en 2024.