Apprendre l’anglais en 20 minutes par jour

Apprendre l’anglais en 20 minutes par jour

On n’apprend pas l’anglais de la même façon à l’âge adulte que lorsqu’on allait à l’école. Mais ce n’est pas parce que l’on vieillit qu’apprendre doit être pénible. Au contraire : ce doit être une activité plaisante à inclure à son horaire quotidien. Sinon, on risque d’abandonner rapidement.

 Je recommande toujours à mes étudiants de consacrer 20 minutes par jour à l’apprentissage de l’anglais. La clé de leur réussite : la patience, la répétition et la constance. Or, constant ne signifie pas redondant. Oh que non ! Et c’est pour éviter la monotonie que je vous propose différentes stratégies.

 Planifier ce moment à votre horaire

Faites le test. Pendant une semaine, essayez de pratiquer votre anglais de façon naturelle, c’est-à-dire sans le mettre à votre horaire. Puis, la semaine suivante, fixez des moments précis. Je suis certaine que vous verrez une grande différence.

 Votre horaire pourrait ressembler à ceci :

Lundi : écouter la radio en anglais en allant au boulot

Mardi : lire en anglais avant de me coucher

Mercredi : écouter le podcast de Untel en revenant du boulot

Jeudi : jouer à Duolingo sur l’heure du lunch

Vendredi : jouer au Scrabble en anglais sur une application au lever

Samedi : écouter un film en anglais en soirée

Dimanche : écouter une série en anglais en soirée

 Varier les ressources

Apprendre en s’amusant passe avant tout dans la diversité des activités réalisées et des ressources utilisées. Je vous en suggère quelques-unes.

 Écrit

Au lieu de lire les journaux francophones, vous pouvez consulter certains sites Web anglophones. Voici mes trois préférés :

-       Voice of America News : les nouvelles sont écrites pour les gens qui apprennent l’anglais ;

-       Quebec Chronicle-Telegraph : pour les nouvelles de Québec ;

-       Montreal Gazette : pour les nouvelles de Montréal.

 Un peu de lecture dans le bus (ou le métro) ou bien avant de se coucher, c’est génial ! J’adore la maison d’édition Pearson qui propose une très grande sélection d’histoires et de romans. Ses livres sont écrits pour les adultes de tous les niveaux, du débutant à l’avancé. De plus, chaque livre est accompagné d’un CD-ROM interactif qui comprend des activités supplémentaires et un enregistrement audio complet. Vous pouvez vous les procurer à La Maison Anglaise. Le site est un peu désuet, mais offre une large variété de livres en anglais, contrairement à la majorité des grandes librairies.

 Audio

Lorsque vous cuisinez ou êtes pris dans le trafic, écoutez la radio en anglais. Pour ce faire, syntonisez le 104.7 FM (CBC radio). Vous pouvez aussi vous abonner aux nombreuses baladodiffusions (podcasts) que propose la chaîne. Il y en a pour tous les goûts : politique, science, technologie, humour…

 Vidéo

Séries télévisée, films, webinars… tous ces choix sont bons pour apprendre l’anglais. J’aime beaucoup TED, qui propose des conférences présentées par des experts de domaines variés. Plusieurs sont accompagnées de sous-titres.

 Technologie

L’application Duolingo permet d’améliorer à la fois son vocabulaire et ses connaissances grammaticales. Ses leçons à la fois courtes et efficaces favorisent un apprentissage rapide. Gratuit.

 Avec Babbel, vous apprendrez en choisissant les sujets qui vous intéressent : voyage, culture, travail… Vous pratiquerez votre compréhension orale et votre prononciation. Gratuit.

 Avec ou sans sous-titres

Écouter des émissions ou des films en anglais est parfois décourageant. On aimerait tellement tout comprendre du premier coup ! Mais non : le cerveau est un muscle qui doit s’entraîner.

 Voici donc la méthode que je recommande :

1)    Version française, avec les sous-titres en anglais

2)    Version anglaise, avec les sous-titres en français

3)    Version anglaise, avec les sous-titres en anglais

4)    Version anglaise seulement

 Lire une étape à la fois

Si vous vous lancez dans la lecture du Seigneur des anneaux, ça se peut que vous vous découragiez. Commencez par des textes courts et choisissez des sujets qui vous intéressent : un roman policier, un livre sur la gestion des priorités, un magazine d’horticulture, une bande dessinée… peu importe.

 Si vous tombez sur un mot dont vous ignorez le sens, résistez à la tentation de le chercher immédiatement dans le dictionnaire. Essayez plutôt d’en deviner le sens en vous fiant au contexte. Utilisez le dictionnaire en dernier recours.

 Garder un carnet de vocabulaire à proximité

Vous venez de chercher la définition d’un mot inconnu dans le dictionnaire ? Notez-le tout de suite dans un carnet de vocabulaire. Écrivez le mot (ou l’expression) en anglais, sa traduction, sa prononciation, au besoin, et une phrase dans laquelle vous utilisez le mot.

 Exemple

Wage, mener… une bataille ou une guerre (wédge) : Why we need to wage a war on content mediocrity?

 Pour éviter de passer tout votre temps le nez dans le dictionnaire, limitez-vous à 10 recherches par activité.

 En terminant, je vous rappelle que votre apprentissage de l’anglais dépend de trois facteurs : la patience, la répétition et la constance. D’ailleurs, c’est pour cette raison que lorsque je donne des cours privés, je propose toujours 3 séances de 30 minutes par semaine. Bien plus facile à planifier à l’horaire qu’un cours de 90 minutes… et c’est sans compter une concentration plus grande.

 Besoin de conseils supplémentaires pour faciliter l’apprentissage de l’anglais en y consacrant seulement 20 minutes par jour ? Écrivez-moi au info@verbatum.ca

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