APPROCHE DE LA DOULEUR CHRONIQUE ABDOMINALE
La douleur peut se présenter à différents endroits de notre corps. Elle peut être aiguë comme quand on se cogne ou se brûle ou elle peut être chronique. Quand elle est aiguë elle est un signal important pour nous faire savoir qu’il se passe quelque chose.
Trop longtemps la douleur chronique était vue comme de la comédie ou exclusivement psychologique. Cependant la douleur chronique (quand la douleur reste ou est intermittente pour plus de 2-3 mois) est plus complexe et il s’agit souvent de différents mécanismes.
Il y a une mauvaise communication entre le corps et le cerveau, un peu comparable à « du spam qui rentre dans le mailbox ».
Souvent ceci s’accompagne d’une hypervigilance pour tout ce qui se passe dans notre corps. En effet, on pourrait dire que la douleur allume notre système de stress et le rend attentif à tout ce qui se passe en dehors et dans notre corps.
Naturellement nos émotions vont être influencées par cette douleur, mais l’influence à son tour. On peut se sentir triste, impuissant, fâché. Ce sentiment peut être renforcer car les patients éprouvent souvent peu d’entente. Les médecins n’ont souvent jamais eu de formation autour de la douleur chronique car cela est une discipline jeune et encore peu connue.
En plus de cela la douleur peut empêcher des activités journalières, comme aller à l’école, faire du sport ou voir des amis.
Souvent toute la famille est en souffrance car les parents et la fratrie s’inquiètent et se mobilisent.
Après avoir éliminé d’autres diagnostiques nous pouvons faire le diagnostic de douleur chronique.
Les douleurs du tracte gastro-intestinal (selon les critères de ROME IV) sont pris en charge selon un protocole spécifique..
Dans une première consulte on prend le temps de faire la ligne de temps (l’historique) de la douleur, connaître la localisation, le caractère, etc. Aussi les antécédents sont importants. Après on peut proposer à chacun un parcours adapté. Cela peut être en partie en individuel ou en partie en groupe.
Vous avez probablement déjà pu constater que les médicaments ne sont pas toujours très effectifs. C’est pourquoi comme d’autres centres reconnus à l’étranger on propose d’autres thérapies. Il y a en effet de plus en plus d’études qui montrent comme il est important dans la douleur chronique de rétablir une communication correcte entre notre corps et cerveau. Quelle chance notre cerveau reste pendant toute notre vie capable d’apprendre. Pensez seulement aux patients qui ont une revalidation après un accident. Ceci s’appelle la neuroplasticité de notre cerveau.
Les techniques psycho-corporelles sont actuellement reconnus pour le traitement de la douleur chronique et sont aussi employer dans des centres reconnus internationalement.
- Il s’agit d’éducationpour comprendre mieux les mécanismes dans notre corps.
- La relaxationet les massagespeuvent aider à relaxer le corps tendu par la douleur.
- Bouger et avoir à nouveau un biorythme adapté à ses possibilitéssont essentielles dans la réhabilitation.
- Le pédo-psychologué ou le pédo-psychiatrepeut aider le patient et sa famille à gérer les émotions autour de la douleur.
- La pleine conscience a été créé pour aider des patients hospitaliser à se sentir mieux.
- L’(auto)hypnose médicale a un effet sur la douleur, comme entre autres dans l’anesthésie. Cependant à côté d’être capable de réduire la douleur, ceux qui l’apprennent se sentent souvent plus calmes, ont moins d’angoisses, sont plus confiants et osent affronter de nouveaux défis plus facilement.
Des articles scientifiques ne démontrent pas seulement leur efficacité sur les symptômes, mais dans l’ère de la neuroimagerie arrivent à nous expliquer que l’hypnose a un effet sur les structures engager dans la douleur.
Les thérapies psycho-corporelles sont des prises en charge complémentaire et non alternative !!
Un traitement complémentaire est utilisé par un médecin ou un paramédical pour compléter d’autres thérapies connues. Le code d’éthique médical demande que l’expert a la compétence de traiter la pathologie et a également suivi une formation reconnue. Il ou elle doit pratiquer la thérapie psycho corporelle dans son domaine. Ceci n’est pas le cas avec un hypnotiseur profane.