Après l'économie carbone, l'économie azote?
En cette période de rentrée, chacun est dans l'espoir de trouver de nouvelles choses, des projets plaisants, des opportunités de croissance, de stabilité des soubresauts économiques qui tétanisent les acteurs.
On le sait, depuis deux siècles et la révolution industrielle, l'énergie est la clé, le pivot de nos sociétés, sans énergie, pas de transformation etc...
Je ne ferai pas l'insulte de vous rappeler la situation des carburants fossiles, leurs disponibilité géographique , les stocks estimés, leur impact écologique.
Vous savez aussi que les ENR deviennent adultes, leur coût devient comparable à celui des produits classiques, pétrole, gaz ou charbon.
Reste un point de détail, mais d'importance.
Les ENR ne sont pas réguliers. On ne peut assurer une production d'électricité à la demande, sauf si on pense à un stockage de masse pour faire interface.
Le principal outil est alors le principe des batteries, dominé par le lithium.
Dont les stocks sont là encore, présents qu'en certains lieux du monde, d'où source de tensions, d'inquiétudes.
Idem pour l'uranium. La filière nucléaire est un colosse aux pieds d'argile.
Les barrages et la géothermie ne sont pas des solutions possibles pour toutes les nations.
Alors ?
Il existe un élément que l'on a négligé, pourtant disponible de manière égale sur toute la terre, non polluant, aux capacités physiques inouïes et de faible dangerosité, l'azote.
Si, pour faire tourner une génératrice, on travaille avec des machines dont le principe est la différence de températures dans un cycle physique, ce gaz a des atouts certains.
Liquéfié, il est à – 196 °. Dans le cadre d'un cycle de valorisation de calories perdues, sans combustion, refroidissement de data centers par ex., il permet un différentiel séduisant .
Sa production est connue, maîtrisée.
Sa disponibilité est, sous forme liquide dès à présent mondiale à un prix faible, par des acteurs de la production/distribution de qualité.
On peut profiter des pics de production ENR pour l'employer à la génération d'azote liquide, un stockage de masse auquel on n'avait jamais songé et qui, pourtant, est réalisable immédiatement pour un investissement modeste.
L'illustration jointe à ce billet a des codes couleurs que nous allons décrypter ensemble.
Précisons d'entrée que la forme est bien un rond et non pas un U.
La partie supérieure est l'air, invisible et pourtant présent, c'est un choix symbolique.
Première couleur, le noir. Pour produire de l'azote liquide il faut pomper l'air.
Ce choix de couleur est profond, dans l'atmosphère il y a des polluants. Pomper l'air est une manière de capturer, via des filtres, ces nuisances de manière déterminée et industrielle avec la capacité en un même lieu de développer un système de valorisation de ces particules.
Seconde couleur, le rouge. C'est la source d'énergie, les ENR. Solaire thermique, photovoltaïque, éolien (le vent est un conflit de masses d'air), on comprend le choix de cette teinte.
Le jaune vient en troisième. On aurait pu mettre du doré, nous évoquons là la source de richesse, de croissance. Une économie à un échelon mondial, sans inégalité de potentiels est une source d'espoir.
Le vert. Contrairement à ce que l'on croit, rien de politique. La capture du CO² peut concourir au développement d'une autre industrie, celle de la culture de micro-algues, capable de fournir la base d'industries diverses, cosmétique, chimie, alimentaire...
Le bleu. Double symbolique, on a un, nettoyé l'atmosphère, deux, et c'est un aspect que je n'ai pas abordé et qui est, avec le changement climatique, d'importance...
Relâché encore à basse température après usage en cycle industriel, il est générateur de choc thermique avec l'extérieur. Bien géré, via des chambres de confinement, il peut-être créateur de condensation artificielle, il produit de l'eau.
Une canicule créatrice d'eau !
Donc, la partie bleue jusqu'au blanc représente la restitution à notre environnement d'un air filtré, rafraîchi, utile, voire d'eau pour nos besoins les plus divers.
La boucle est fermée, éthique.
Les principes mécaniques des usages, j'ai passé bien des heures à le travailler, à aussi étudier les process, les débouchés, toute l'économie y attenante.
Mais ce savoir, je le garde pour les partenaires désireux de saisir l'opportunité d'un marché mondial scalable immédiatement, toute l'infrastructure nécessaire existant déjà....
Comme on dit sur certains c.v., je suis disponible et mobile...
Merci de m'avoir lu et bonne journée !
#ChangementClimatique #Blue_Economy