Art et entreprise, les liaisons heureuses

Pour la troisième année consécutive, la Caisse d’Epargne Hauts de France a confié à l’inventaire le soin d’exposer plus de 50 œuvres au sein de son siège lillois afin d’offrir une ouverture culturelle aux collaborateurs, qui regagnent progressivement leur bureau avec l’assouplissement du télétravail.

Pour fêter ces retrouvailles, place à l’émerveillement et à la surprise avec un large choix d’œuvres qui portent un regard poétique, interrogatif, parfois humoristique sur le monde qui nous entoure.

Pendant quelques heures, le hall de la banque se transforme en un nouveau lieu pour accueillir et présenter différentes démarches plastiques : un espace où on échange, réfléchit, muscle son regard, et où l’on s’enrichit car c’est bien connu, la confrontation régulière avec des œuvres d’art a le pouvoir de nous ouvrir des portes vers d’autres mondes, nous rendre présents et sensibles à ce qui nous entoure ; en somme, nous faire grandir !

Une fois installée dans les étages, cette présence artistique distillera de riches bulles de contemplation et d’émotions dont chacun est invité à faire usage à son propre rythme et selon ses envies.

A cette occasion, les collaborateurs et visiteurs seront accueillis, dès leur entrée, par les grandes photographies d’Emmanuel Pierrot avec une série d’œuvres que les amateurs de théâtre et spectacle vivant auront plaisir à reconnaitre puisqu’il s’agit de créations spécialement réalisées pour La rose des vents, Scène nationale Lille Métropole Villeneuve-d’Ascq afin d’accompagner l’identité et la programmation du théâtre de 2006 à 2008. Particulièrement connu pour son travail de nature morte avec des mises en scène qui frôlent l’irréalisme, Emmanuel Pierrot excelle dans les associations d’objets saugrenues et poétiques qui captent notre regard. Au fil des étages, les collaborateurs pourront notamment découvrir le travail de Macula Nigra en l’honneur des premiers gratte-ciel construits en France, promesse d’un habitat moderne, les sérigraphies engagées de Shepard Fairey en faveur du climat et de la démocratie, les surprenantes cartographies d’Armelle Caron avec ses territoires « rangés », les photographies oniriques de Maïa Flore , tout comme les étonnants banquets de Marie-Jeanne Neirynck qui saisit avec une grande délicatesse et virtuosité les oiseaux et fleurs de son jardin.

Autant de propositions qui nous permettent d’accéder à des mondes invisibles et nous rappellent que la légèreté et la puissance poétique sont partout dès lors que l’on se prend à faire un pas de côté pour saisir la beauté qui nous entoure. La sélection n’en oublie pas pour autant des œuvres plus drôles avec les sérigraphies d’Olivier Sampson qui mêlent couleurs et humour.

A l’heure où l’organisation du travail se trouve bousculée par la crise sanitaire, le siège social d’une entreprise devient plus que jamais synonyme d’un espace partagé, lieu de convergence et de rencontres, porteur de sens et de bien-être pour les équipes. Nul doute que l’art peut jouer une place centrale dans ce nouvel environnement de travail. Ce à quoi, nous nous employons activement !