Associer des "jeunes c..s" avec des "vieux c..s" ...
Source : www.tmoncoach.com

Associer des "jeunes c..s" avec des "vieux c..s" ...

Alors que je suis moi-même dans la catégorie des "jeunes c..s", voilà comment j'introduis les fondements du projet de réorganisation qui m'est demandé par mon chef à l'occasion de mon premier vrai poste de manager, il y a... Ouh là, bref, disons quelques années !

Maintenant, avec l'arrivée des générations "Y" et surtout des "Millenials" (ou "Z"), on parle plutôt d'associer un "reverse mentor" avec un mentor, ou un jeune pour inspirer avec un senior pour rassurer, ...

Où est la différence ?

Petit retour en arrière, au risque de passer désormais pour un "vieux c.n". Dans les années 80, les "X" (la génération, pas que les diplômés de la grande école) arrivent dans les entreprises. Ils n'ont rien à voir avec nos "Millenials" : ni téléphone portable, ni réseaux sociaux, … La "loose" totale.

Toutefois, beaucoup de ces jeunes, nés en plein mouvement hippie, sont élevés par des parents pétris d'idéaux, épris de liberté, avides d'émancipation et prompts à remettre en cause l'ordre établi. Et dès leur arrivée dans les entreprises, ces "X" n'hésitent pas, à leur manière et avec les moyens de l’époque, à bousculer bien des schémas établis, incarnés par les "baby-boomeurs", qui sont alors aux commandes. Il en résulte déjà des conflits intergénérationnels.

Il paraît que ces types de conflits sont plus nombreux et plus aigus aujourd'hui. C'est possible. Mais peut-être y sommes-nous tout simplement plus attentifs, plus sensibles, comme sur bien d'autres sujets.

Les fondamentaux ont-ils vraiment changé ?

Chaque jeune génération a toujours déstabilisé la précédente. 8 siècles avant Jésus-Christ, le poète grec Hésiode évoquait déjà le sujet. Socrate aussi en son temps. Et bien d’autres après eux.

Est-ce que ce ne sont pas plutôt les outils, l'environnement et tous les changements issus d'une 3ème révolution industrielle, digitale, qui introduisent des différences, auxquelles il faut bien sûr s'adapter ? Et tout spécialement bien sûr les managers, ou ce qui fait fonction dans les entreprises où il n'y en aurait plus.

Aussi, au-delà des concepts, théories et autres modes, à toutes les époques (surtout pour celles à venir) et en toutes circonstances, peut-être serait-il est bon de ne jamais perdre de vue (ou de redécouvrir le cas échéant) les fondamentaux du management : écouter, respecter, rester simple et abordable, aider les autres à grandir, leur laisser l'autonomie qu'ils revendiquent et dont ils sont capables, ... 

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Clotilde Rabilloud ☀️ Coach professionnelle ☀️

Coaching (développement de la posture managériale et du Leadership, prise de décision, développement de son employabilité) // Facilitation et Formation (Communication, Management, Leadership...)

7 ans

Merci Thierry d'avoir ouvert cette discussion. Plusieurs enquêtes montrent que les conflits au travail sont d'abord le résultat de conflit autour des valeurs, chaque générations vivant ses propres valeurs. J'ajouterais dans tes fondamentaux pour les managers la capacité à prendre des décisions. Déterminer au sein de l'entreprise , d'une équipe quelles sont les valeurs qui la caractérisent permettra ensuite au manager de moduler ses fondamentaux de façon à respecter ses valeurs ; un manager pourra par exemple choisir d'évoluer vers un style plus collaboratif pour s'assurer que les valeurs de l'équipe soient respectées et que cela "fasse sens" aux yeux des collaborateurs . Valeurs, donner du sens , management collaboratif... c'est bien là où nous pouvons apporter notre valeur ajoutée en tant que coach !

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