Au secours, je suis harcelé… par les solutions QVT !

Au secours, je suis harcelé… par les solutions QVT !

Comme un paradoxe, mais tous les défenseurs ou inventeurs de solutions QVT me harcèlent au quotidien. Entre les messages de prospection sur LinkedIn, les relances automatiques et la même chose par mail, je pense qu’à chaque semaine, j’en reçois une bonne cinquantaine, avec deux angles différents, soit un message du style « vous qui en faites beaucoup pour vos salariés, c’est dommage, il vous manque cette solution magique qui va tout changer… », soit un autre qui sous-entend que nous ne sommes pas au niveau QVT, car nous n’utilisons pas cette solution. 

Or, depuis des années chez MV Group, c’est un sujet de fond et pas juste un « gadget ». Notre démarche a été initiée depuis l’origine du groupe et fortement accentuée depuis notre Learning Expédition au Danemark. 

Les visites d’entreprises et de tous les organismes spécialisés dans ce sujet nous ont permis de mieux comprendre les choses et de nous focaliser sur les sujets de fond. 

Pour le bien-être des salariés, il ne suffit pas d’avoir un baby-foot, une belle salle de sport, ou une corbeille de fruits dans la cafet’. 


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 Le Danemark nous explique que pour couvrir 80 % du bien-être des équipes, cela repose sur 3 points principaux : 

  • Être performant dans son métier 

  • Être bien organisé 

  • Dans une entreprise bien organisée. 

Être bon dans son job, c’est la garantie de limiter le stress, d’être en maîtrise, d’apprendre de nouvelles choses, de se challenger, de progresser. 

Être bien organisé, c’est savoir gérer son temps, donc limiter son stress, y voir clair dans les actions à faire, savoir les prioriser, hiérarchiser, donner des échéances et savoir les tenir. 

Dans une entreprise bien organisée, c’est une entreprise qui met à disposition les bons outils, les bons logiciels, les bons partenaires (mutuelle, pose de congés, etc.), définit les bons process, faciles, fluides, confortables, mais que tout le monde utilise. 

Pas l’anarchie où chacun fait comme il le sent, quand il le veut. 

Deux exemples simples :

  • Les mails : dans combien d’entreprises les salariés, souffrent-ils du problème de mails, soit trop de mails, soit des mails restés sans réponse qu’ils doivent relancer en permanence ou tout le monde dit « désolé, je suis sous l’eau ».
  • Les réunions : trop de réunions, qui ne commencent pas à l’heure, où il y a trop de monde, où ça ne tranche pas, et pour lesquelles il n’y a pas d’actions ensuite. 

Juste corriger ces points améliore grandement le bien-être des salariés. Or, très souvent les sujets sont pris par le mauvais bout. 

Vous pouvez prendre la solution de rêve pour améliorer la vie de chacun, si la personne est en difficulté dans ses missions ou a un problème d’organisation, personnel ou dans l’entreprise, vous aurez beau lui mettre n’importe quelle application dans les mains, ses problèmes de fond seront toujours là et elle sera toujours aussi mal. 

La multiplicité des solutions mises à disposition peut aussi devenir une source d’anxiété et solliciter trop de charge mentale à chacun. 

Or, très souvent les « vendeurs de rêve » apportent toujours les mêmes arguments, mais sans se préoccuper de l’environnement qui a été créé et la promesse est toujours la même, vos salariés vont être mieux, ils vont donc être plus épanouis, plus investis, vont rester plus longtemps, donc l’entreprise sera plus performante, etc.

Si c’était si simple, ça serait fantastique, mais malheureusement ce n’est pas le cas, car il y a tellement d’éléments qui rentrent en compte, au niveau de l’entreprise, mais aussi dans la vie personnelle de chacun. Ce n’est pas l’entreprise ou telle ou telle solution qui peut décréter le bonheur des salariés, mais nous ne pouvons que mettre en place le maximum d’éléments pour permettre à chacun d’être le mieux possible et l’accompagner pour l’être.

Et vous, de votre côté, comment vivez-vous ces démarchages incessants qui vous promettent de belles choses ?

Du fond de ma modeste experience, il me semble que de poser juste du bon sens, supporté par une bonne dose de courage à la base de toutes ces actions permettrait de résoudre une bonne partie des difficultés du bien être au travail.

Patrick MARSOLLIER

Directeur commercial des solutions Marketing Direct et responsable grands comptes stratégiques chez DOCAPOSTE.

7 mois

Bonjour Olivier. Comment je vis ces démarchages incessants ? D'office toute sollicitation digitale finit dans la poubelle. Donc contre productif pour celles et ceux qui envoient ces messages ! Et dans ma vie privée, aucune sollicitation car je ne donne jamais mon téléphone (donc pas de SMS), ni mon mail (donc pas d'e-mail). Je suis seulement attentionné à un mailing ou courrier dans ma boite aux lettres, que je me permets de lire quand je le souhaite ! Plus je suis saturé par les messages venant du digital moins je suis attentif, créant une émotion parfois de rejet lié à la saturation ou d'ignorance du message. Et je me rends compte de plus en plus que c'est le cas de très nombreuses personnes dans mon entourage professionnel et privé. Pour moi le digital doit restes un outil que l'on sollicite soit même (se renseigner, consulter une plate forme, alors chercher ses documents dématérialisés) et pas un outil où on se fait constamment sollicité ! La sollicitation (promotion, services) doit se faire à travers les canaux classiques : courrier, presse, affichage etc...) qui peuvent d'ailleurs permettre de faire revenir vers le digital (ex : QR code). Qu'est ce que vous en pensez ?

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