Avis de grosse tempête pour les banques d'investissement.
Les banques d'investissement vivent une période pour le moins difficile. Chute des taux d'intérêt en territoire négatif, automatisation des échanges, stratégies d'investissement passives, faiblesses des volumes soit autant de facteurs à l'origine de cette mauvaise passe qui touche de plein fouet les établissements financiers du Vieux continent.
Dans cet environnement adverse, les dirigeants sont dans l'obligation de réagir : pour couper les coûts et éviter une érosion plus prononcée des profits (ou une aggravation des pertes).
Résultat, près de 30.000 licenciements ont été annoncés depuis le mois d'avril dans des banques telles que HSBC, Barclays, Société Générale, Citigroup et Deutsche Bank.
La plupart des réductions sont intervenues en Europe. A noter que ce dernier établissement représente plus de 50% du total, selon les calculs du Financial Times'. A Wall Street, les emplois dans le trading des produits de base et des actions ont diminué de 2% sur un an en juin, soit une perte d'environ 2.800 postes, a récemment indiqué le Département du travail de New York.
Bref, c'est ardu de générer de l'argent en tant que banque d'investissement dans un environnement à taux zéro ou négatif.