Avons nous les mêmes droits aujourd'hui ?

Avons nous les mêmes droits aujourd'hui ?

Journée internationale des droits des femmes.

Ai-je sentie un jour que je n'avais pas les mêmes droits que les hommes?


J'ai démarrer ma carrière chez Bosch Power Tools en 1996 en tant que #commerciale terrain.

J'étais à priori la première. Je suis restée la seule femme pendant 5 ou 6 ans je crois

La grande majorité de mes collègues avaient l'âge de mon père et ils avaient, pour la majorité, fait toute leur carrière dans cette entreprise.

Mon métier consistait à vendre des marteaux perforateurs/ marteaux piqueurs, des groupes électrogènes, des perceuses, des scies sauteuses, circulaires et toute la gamme d'outils que proposait la marque, à une clientèle de distributeurs industriels


Si j'ai été accueillie avec réserve, c'était un univers ou les #femmes n'étaient pas particulièrement "attendues", mais finalement j'y ai trouvé ma place.

J'ai eu quelques réflexions sexistes, graveleuses, mais honnêtement, ce n'était pas la majorité.

Et j'ai eu beaucoup de soutien et de conseils de la part de mes clients ou d'autres commerciaux.


J'ai ensuite évolué vers un poste de Key Account Manager, et là aussi, même si nous étions plus nombreuses, la grande majorité des postes étaient occupés par des hommes.


Avec le recul, aujourd'hui, j'en retire 2 enseignements :


- Les femmes qui s'imposent dans un milieu masculin sont habituées à se battre pour leurs droits. Assez souvent, elles s'endurcissent et prennent les modes de fonctionnement dit "masculins". Mes clients les plus durent, les plus exigeants étaient des femmes.

De mon coté, lorsque j'ai quitté cette entreprise, mon premier besoin a été de retrouver ma féminité : ma douceur, ma bienveillance, ma créativité, et je me suis sentie devenir moi même à partir de ce moment là.

Ce que je souhaite à cette nouvelle génération de femmes formidables qui démarrent dans le monde de travail, c'est de rester pleinement femmes, quelque soit le milieu dans lequel elles travaillent.


- Le 2ème enseignement, c'est que là ou je me suis sentie vraiment défavorisée par rapport à mes collègues masculins, c'est quand j'ai eu des enfants. Les nouveaux papa ont beau être fantastiques, la répartition des obligations familiales est encore très largement inadaptée à la carrière des femmes...


Je termine avec une pensée particulière pour toutes les femmes du monde qui se sont battues pour devenir médecin, chercheur, aviatrice et tellement d'autres métiers réservés alors aux hommes.

C'est grâce à elles, que pour nous, aujourd'hui en France, cette journée des droits des femmes est souvent confondue avec la journée de la femme et que ces messieurs nous offrent, maladroitement, mais pleins de bonnes intentions un bouquet de fleurs :)


Laurence HAROUIMI 💫

Coaching de dirigeants managers équipes / coaching de transmission d’entreprise / personnes en statut de handicap / consultante et formatrice en organisation et management Certifiée co-développement / DISC des couleurs

3 ans

Merci pour ce partage Aline ! Ce patron a eu raison et était en avance sur son temps sans l’obligation du cadre légal d’aujourd’hui et probablement en accord avec ses valeurs.

Rudy Rieucaud

Responsable Grands comptes

3 ans

Ton patron n’est pas n’importe qui J’ai le souvenir de sa bienveillance

🌞Jérémy Lafontaine

Coach Professionnel RNCP 6 / Coaching de dirigeant / First scenologist in France : « Je bouscule le scénario ! Je guide votre organisation et ses équipes vers une croissance continue et durable »

3 ans

Incroyable ! Ça me semble tellement inconcevable une décote de 15% pour un travail similaire. Au delà d’un débat sur le genre je trouve qu’il faudrait poser la question de la justice sociale et de la répartition de la valeur en entreprise. On ne peut laisser une économie se financiariser au détriment des droits les plus fondamentaux.

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