Banque Privée : Quel Avenir ?
Depuis un certain temps voire une éternité pour un bon nombre, le climat ambiant est plutôt nuageux voire orageux pour les banques privées et ceux qui y travaillent. En observant uniquement la crise financière et économique internationale de 2007, celle-ci a totalement ébranlé les fondements du monde financier. Certains diront que c’est sans doute pour le mieux, mais les conséquences et les résultats sont lourds et bien présents, avec un niveau de consolidation sans précédent (Près de 30% d’acteurs en moins entre 2007 à aujourd’hui). Le constat peut paraître déconcertant mais il en est ainsi. Va-t-il s’aggraver ou allons-nous vers une embellie ?
Excusez-moi du terme mais les banques privées n’ont cessé de « surfer » avec plus ou moins de dextérité sur diverses vagues ou déferlantes. Loin de leur zone de confort, elles ont fait face et continuent à faire face à des problématiques délicates, d’une complexité hors norme, touchant de nombreux aspects :
- Une médiatisation à outrance de toute information « croustillante », engendrant une défiance toujours plus grande de la clientèle même historique et/ou fidèle.
- Des taux historiquement et durablement bas : Les banques centrales mènent des politiques de taux bas avec des marges de manœuvre restreintes.
- Une réglementation galopante : Elle a connu ses heures de gloire et cela ne semble pas se calmer…
- Une innovation indispensable dans les canaux de distribution et la digitalisation faisant accroître et/ou jaillir de nouveaux risques (cyber-sécurité…).
- Une pression sur la tarification impliquant une standardisation des processus d’affaires, tout en apportant une différenciation nécessaire à la fidélisation de la clientèle.
L’omniprésence des thèmes était souvent pesante, provoquant parfois la fermeture de certaines d'entre elles. Seules les plus solides et les plus talentueuses sont parvenues à tirer leur épingle du jeu, réussissant même parfois à consolider leur position. Je ne veux pas apparaître comme un doux rêveur. Toutefois, mon pragmatisme et mon optimiste me laissent à penser qu’une embellie semble possible et réelle. D’ailleurs, quelques indicateurs nous révèlent des signes confirmant mon ressenti. En effet, sans citer les banques privées, il suffit d’analyser les dernières publications exceptionnelles pour l’année 2017. De tels résultats, dans un environnement si hostile, me permettent d’être rassurer et optimiste pour l’avenir de la gestion privée. Enfin, en complément, mes nombreuses rencontres et échanges avec ses acteurs, me permettent de toucher du doigt ce regain de confiance et viennent étoffer mon positivisme sur l’avenir de la Baque Privée. Et vous, qu’en pensez-vous ?