Baromètre Kidioui.fr de l'Année 2015 - Une année charnière, marquant le couronnement des SUV et la destitution du diesel

Baromètre Kidioui.fr de l'Année 2015 - Une année charnière, marquant le couronnement des SUV et la destitution du diesel

En 2014, nous relevions les premiers signes de la reprise du marché automobile. 2015 a confirmé cette tendance et l’a même amplifiée : les constructeurs ont beaucoup renouvelé leur catalogue et des dizaines de nouveautés ont été commercialisées au printemps et à la rentrée. Parmi elles, un grand nombre de SUV, segment en vogue qui a encore passé un cap cette année. Enfin, la révélation de l’affaire Volkswagen a bousculé le dernier trimestre et a accéléré pour de bon le déclin du diesel.

 

Un prix moyen reflétant l’essor des SUV

 

Renault Kadjar, Hyundai Tucson, Fiat 500X, Audi Q7, Mini Clubman, Opel Karl, Volvo XC90… La liste des nouveaux modèles apparus dans le courant de l'année 2015 est longue. Une déferlante qui n’a pas été sans conséquence sur le prix moyen annuel. Enregistré à 21 035 euros, il est 3,4% supérieur au prix moyen de l’année 2014 (20 350 euros). Sur le graphique ci-dessous, on observe des pics au printemps et à la rentrée : deux périodes initiées par de grands salons internationaux (Genève en mars, Francfort en septembre) avec un grand lot de nouveautés commercialisées dans la foulée.

Sachant que ces nouveaux modèles arrivent chez les vendeurs avec peu ou pas de remise, cela fait donc augmenter le prix moyen global. On a donc payé plus cher son auto neuve en 2015 mais pour un modèle plus récent, plus moderne. Néanmoins, le renouvellement de l’offre n’est pas la seule raison de cette hausse. On l’explique aussi par un changement d’habitude chez les acheteurs, qui bousculent les codes et se tournent de plus en plus vers les SUV. En 2015, cette catégorie a représenté 41,2% des offres plébiscitées. C’était 35% en 2014 et 30% en 2013. Sachant que les SUV sont plus coûteux que les citadines ou les berlines, 23 595 euros en moyenne contre 13 477 et 22 331 euros respectivement, cela fait inévitablement grimper la facture moyenne.

Délaissées par les acheteurs, ces dernières reculent à 17,7% et 12,6% des offres plébiscitées, tout comme les breaks qui ne pèsent plus que 5,6%. Seul segment insensible au règne du 4x4 : les monospaces. Souvent plus spacieux et plus ergonomique, ils ont encore les faveurs des familles et progressent à 17,4%.

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