𝐄́𝐜𝐥𝐢𝐩𝐬𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐀𝐫𝐭 𝐎𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 : 𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐥𝐢𝐞𝐧 ?
On est aujourd'hui le 8 avril 2024 et une éclipse totale sera observée en Amérique du Nord. Cela me rappelle un évènement comparable qui s'est produit dans un pays d'Amérique du Nord en avril 2016.
Je vous raconte tout !
L’éclipse solaire se dresse comme un phénomène céleste de rare beauté, un instant où la lune ose s'interposer entre nous et le soleil. Elle occupe une place de choix, éveillant admiration et étonnement. Elle nous rappelle les caprices de l'univers, capables de transformer le jour en nuit en un instant : C'est un véritable spectacle !
Et savez-vous quoi ?
Cette métamorphose céleste trouve un écho surprenant dans l'art délicat de la prise de parole en public.
Voici comment...
L'écho singulier de l'éclipse qui résonne dans l'art oratoire se trouve dans l'acte de conclure un discours de manière aussi inattendue que spectaculaire. À l'image de l'éclipse, une telle conclusion interrompt le cours attendu des événements, offrant au public un moment d'étonnement et de réflexion intense.
En effet,
Dans l'univers de la rhétorique, l'art de conclure un discours de manière inattendue peut avoir l'effet d'une éclipse. Cette technique, lorsqu'elle est maîtrisée avec brio, transforme une prise de parole ordinaire en un moment mémorable, captivant l'audience avec un effet de surprise comparable à la soudaineté d'une nuit tombée en plein jour.
Voici un cas inspirant.
Le 30 avril 2016 lors de son dernier dîner des correspondants à la Maison Blanche, Barack Obama a magistralement employé cette technique d'éclipse oratoire.
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En effet,
Tout au long de son discours, Obama a partagé des réflexions humoristiques et des commentaires pointus, guidant son auditoire à travers une série de sujets avec l'aisance et le charisme qui le caractérisent.
Puis, dans un geste théâtral qui a marqué les esprits, il a conclu son discours par les mots désormais célèbres : "Obama out." En lâchant le micro, un geste à la fois symbolique et audacieux, il a non seulement mis fin à son discours mais a aussi illustré l'acte de clôturer une époque de sa présidence avec panache.
Cette conclusion, par son caractère abrupt et spectaculaire, a eu l'effet d'une éclipse dans la salle, interrompant le cours prévisible des événements. Comme lorsqu'une éclipse solaire plonge le monde dans une obscurité momentanée, les derniers mots d'Obama et son geste final ont laissé une impression durable, suscitant à la fois étonnement et admiration. Cette manière de conclure a non seulement capté l'attention de l'auditoire mais a aussi magnifié le message global de son discours, laissant une marque indélébile dans la mémoire collective.
Trois mois plus tôt, Barack Obama avait employé la même technique lors du discours de l'état de l'union. Il avait fait mieux... Il a non seulement fait tomber le micro, mais aussi fait voler en éclats les papiers de son discours. Un vrai spectacle de clôture de discours.
L'usage de cette technique d'éclipse par Obama souligne l'importance de l'inattendu en oratoire. Il montre comment une conclusion bien pensée, au-delà de son effet immédiat de surprise, peut inciter à une réflexion plus profonde et à un engagement renouvelé. Tout comme l'obscurité soudaine d'une éclipse invite à une contemplation inattendue du ciel, la fin surprenante d'un discours peut encourager le public à réfléchir sur les mots entendus, inspirant action et méditation longtemps après que le silence a remplacé la parole.
En résumé,
Ce type de conclusion est aussi rare que l'éclipse
Ce type de conclusion est aussi captivant que l'éclipse
Ce type de conclusion est aussi spectaculaire et mémorable que l'éclipse
Pour vos prochaines prise de parole, essayez de conclure quand personne ne s'y attend. Évitez des formules telles que :
« en conclusion » ; « pour conclure» ; « je vais terminer mes propos par...» etc.
Si jamais vous emloyez ces formules rassurez-vous d'y ajouter un élément spectaculaire comme Barack Obama.
Dans l'idéal, n'annoncez pas votre conclusion... concluez !