#caturday
Tentons aujourd'hui de démontrer que le référencement sur ce réseau est aussi pertinent qu'une interview de Laurent Alexandre sur Thinkerview, (site que je vous recommande au passage pour la pertinence, ou l'impertinence, de ses contenus).
J'ai choisi pour ce faire une photo dont je suis l'auteur (crédit photo : Gilles Margotton) non sans avoir mené d’âpres négociation avec le chat pour qu'il consente à me céder son droit à l'image, (ça m'a tout de même couté un paquet de croquettes véto !)
Certains sur ce réseau usent et abusent de ces artifices à quatre pattes pour attirer le chaland. Cela suscite l'engagement ainsi que des vues en évitant de s'étaler, par exemple, sur les difficultés d'un métier pilonné par les médias et une partie des réseaux sociaux, je veux parler de celui de policier (qu'importe la fonction).
Rappelons que la profession d'influenceur ou de rédacteur de contenus est à présent réglementée et surveillée. La guerre cognitive, citée par les militaires de l'OTAN, incite les internautes à s'engager sous entendu à commenter, partager, voir "se lâcher" sur un sujet qu'ils croient maitriser.
Il s'agit du biais cognitif de Dunning Kruger. Souvenons nous que nos actes nous engagent. Le pécheur (pardon, l'influenceur) n'a qu'à relever les filets après avoir appâté avec des hashtags du style (#Souteneznous, #c'esttropinjuste, #regardez comme je suis sympa, #c'est super bien ici, #rejoignez nous, le tout avec force pouces bleus ou smileys démodés).
J'évoque ce "hameçonnage cognitif" ainsi que l'ensemble des biais cognitifs dans "Sectes mensonges et pièges à clic" (que vous devriez trouver chez votre libraire pour peu qu'il l'ait commandé ou sur n’importe quel site de vente en ligne...Hop, ça c'est fait ! )
Tout internaute qui agit sous le coup de l’émotion devient influençable en consultant des sujets clivants tout en restant persuadé que son déterminisme personnel ne sera jamais pris en défaut.
Si je suis ainsi très critique envers les organisateurs opportunistes des manifestations "contre les violences policières" qui auront lieu aujourd'hui un peu partout en France, j'ai consulté certains sites "militants" qui en font la publicité. Mais je me suis bien gardé de faire le moindre commentaire pour ne pas populariser des fatwas que je condamne du style "La police tue".
Que dirait on si certains populistes, que j’abhorre tous autant, je le précise bien, accusaient les membres de telle ou telle communauté de "voleurs" ou d'autres "de favoriser l'apartheid" ? Je vous laisse imaginer.les réactions outrées ...
Si les policiers ont le droit de se défendre face à de telles attaques, il faut admettre que toute cette agitation médiatique masque les vrais problèmes et ménage l'auto-satisfaction des tribuns des deux cotés de l'échiquier politique.
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Mais revenons aux notions de "placement de produit" et "d'influenceur" qui sont devenues des passages obligés dans notre vie courante. De nouveaux métiers sont ainsi apparus.
Je sais bien qu'utiliser la photo d'un "chaton trop mignon" ou "d'un chien au regard implorant" ne date pas d'hier. (Souvenons-nous du calendrier des PTT de mamie Gertrude posé sur un napperon brodé dans la cuisine).
Chaque année, le préposé lui refourguait le même !
Moi Je n'aime pas que l'on utilise le bien-être ou le malheur des animaux pour populariser un sujet ou une profession. Cela ne rapporte pas la moindre croquette à ces pauvres bêtes. C'est mon chat qui me l'a dit.
Et que dire des ânes, des lapins, des hérissons, des chouettes, des souris, des serpents, des loutres, et des trois raton-laveurs qui s'agitent sur les shorts de You-Tube. Ils ne perçoivent en général rien... "nada".
Cette expérience sera donc mon "lâcher prise" du samedi. Je vais vous faire suivre cela avec attention.
Je vais donc lâcher le hashtag #caturday ! On verra bien...