C’est le printemps, la nature nous tend les bras !
Sur les hauteurs, les pâturages boisés se couvrent de jonquilles, de bien jolies corolles jaunes dont il faut prendre soin ! (JbT - Stefan Boegli)

C’est le printemps, la nature nous tend les bras !

Avec l’arrivée du printemps et des beaux jours naissent les envies de balades en pleine nature, une oxygénation revigorante après l’hiver. La nature, elle aussi, sort de sa torpeur, mais elle se révèle fragile : il est bon de la respecter et d’en prendre soin.

A la sortie de l’hiver, les envies de grand air, de soleil et de belles balades nous démangent. La nature nous tend les bras avec le retour du chant des oiseaux dans les forêts, les premiers arbres et arbustes bourgeonnant et les pâturages qui se couvrent de jonquilles et de crocus sur les hauteurs. La pression humaine reste forte. Il convient de suivre un comportement respectueux en tout lieu.

Spécifiquement durant la période de floraison des jonquilles, qui attire de nombreuses personnes dans des lieux déjà bien fréquentés, il est important de rester sur les sentiers pédestres pour éviter le piétinement des fleurs et ne pas déranger les oiseaux nichant au sol. Plusieurs tracés touristiques invitent à admirer ces magnifiques corolle jaunes, notamment à Mont-Soleil, Mont-Crosin et aux Prés-d’Orvin, mais aussi aux Hauts-Geneveys et à Tête-de-Ran. Ils sont facilement accessibles en transports publics.

Si l’on ne peut éviter de prendre son propre véhicule pour aller admirer les jonquilles, il est alors obligatoire de se garer sur les places de parc officielles. Le parking sur les bords de route ou les places d’évitement est formellement interdit. Lors de ses balades, penser impérativement à refermer les clôtures et à reprendre ses déchets avec soi. Les Offices du tourisme de la région renseignent volontiers sur les possibilités de randonnées et les moyens de s’y rendre en transports publics (www.j3l.ch).

Des jonquilles à admirer

Eléments de notre patrimoine naturel, identitaire et culturel, les jonquilles sont l’une des rares fleurs que tout le monde sait nommer. Pour en profiter encore longtemps, autant la photographier plutôt que la cueillir. Et si l’on veut vraiment en rapporter quelques brins à la maison, la cueillette est limitée à un bouquet qui tient dans une main par personne, sans déterrer les bulbes.

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