Chaque minute, 280 bébés voient le jour.

Bien que chacun soit unique à sa manière, la structure interne de ces bébés est identique 👶.

Ils partagent tous la même anatomie à l'intérieur. Pensez-y : poumons, foie, reins, cœur, tibia... La liste est longue. Ces organes et structures sont universels chez tous les êtres humains. Nous sommes 8 milliards à partager cette similitude, n'est-ce pas ?

Mais lorsqu'on se tourne vers le domaine des technologies de l'information (TI), le paysage change quotidiennement. Chaque jour, de nouveaux systèmes émergent et de nouvelles technologies sont lancées. Des entrepreneurs, développeurs et ingénieurs du monde entier conçoivent constamment de nouveaux systèmes : CRM, ERP, systèmes comptables, et bien plus encore. Cette prolifération technologique est si rapide qu'elle donne naissance à de nouvelles spécialités sans cesse. Dans les TI, une attente implicite pèse sur nous : celle d'être omniscients. Que nous ayons une réponse à chaque question, une solution à chaque problème, une parade à chaque bug. Mais face à un paysage technologique en perpétuelle mutation, cette attente est presque irréaliste.

Les gens supposent que si leur problème est lié, même de loin, à la technologie, nous, experts en TI, devrions tout connaître 🧠. C'est comme s'attendre à ce qu'un médecin diagnostique instantanément une maladie qu'il n'a jamais rencontrée.

Le monde des TI est complexe, avec une multitude de frameworks et des systèmes imbriqués les uns dans les autres.

Comparez cela à la médecine : les maladies évoluent, mais elles affectent toujours la même structure corporelle 💊. Il existe des spécialistes pour chaque organe, chaque segment du corps.

Dans le secteur des TI, c'est comme si un chirurgien devait, à chaque opération, intervenir sur un organe jamais vu auparavant. Le tout, sans aucune marge d'erreur. C'est ce niveau de rigueur, de rapidité et d'expertise qu'on attend de nous au quotidien.

Les interruptions de service, les pannes, les bugs – pour le secteur des TI, ce ne sont pas de simples désagréments. Ils sont inacceptables. Nous jonglons constamment entre innovation et fiabilité, nouveauté et stabilité.

Attention, je ne dis pas que les interruptions de service sont acceptables. Au contraire, il faut saisir que parfois, des jours entiers de planification sont nécessaires, même pour de simples modifications. L'important est d'évaluer l'impact d'une planification insuffisante. Tout comme en médecine, où chaque intervention est méticuleusement préparée.

Pour mettre les choses en perspective : en TI, on attend souvent de nous de réaliser l'équivalent d'un changement de pneus sur une voiture en mouvement à 100 km/h, sans perturber les passagers, et en s'assurant que la voiture poursuit sa route.

En conclusion, j'adresse mes plus vifs hommages à mes pairs du monde des TI. Votre engagement, votre expertise et votre passion pour naviguer dans ce paysage technologique me sidèrent. J'espère que cette analogie, bien que simpliste, éclairera ceux qui sont étrangers à notre domaine et leur permettra de mieux comprendre les enjeux auxquels nous sommes confrontés. Que cela les encourage à faire preuve de tolérance, de patience et de reconnaissance. Et n'oublions pas que les formations sont essentielles, mais la pratique réelle est tout aussi cruciale. Comme je le rappelle souvent à mes collègues, vous tenez entre vos mains la santé financière des entreprises.

À vous, magiciens du code, gardiens des serveurs et virtuoses du dépannage, je vous salue profondément.