Chief Digital Officer Awards 2018... Qui seront les CDO de l'année ?
Le CDO a le pouvoir de murmurer auprès de toutes les strates de l’organisation pour transmettre la culture digitale

Chief Digital Officer Awards 2018... Qui seront les CDO de l'année ?

Solutions Magazine s'associe à TOP MANAGEMENT et à Luc Blyaert pour l'élection des Chief Digital Officer Awards 2018 dans le cadre de la 10ième édition du CEOS-CIOS-CDOS organisé avec la collaboration d’AGORIA ! Rendez-vous le 27 septembre 2018.

Transformer, fédérer et piloter, voici les principales missions du Chief Digital Officers. Rattaché au comité exécutif d’une entreprise, le CDO assure la croissance de son entreprise en convertissant l’approche analogique traditionnelle en dimensions numériques. En d’autres termes, il prépare et assure la mutation organisationnelle, fonctionnelle et technologique apportée par le digital. Voilà pour la définition.

Dans le contexte risqué de changement que nous connaissons, où la peur de l’impact du digital sur nos business est forte, les créations de postes de CDO sont nombreuses. N'empêche : l’appellation reste confuse. Quelles sont vraiment ses missions ? Ses responsabilités ? Quelles sont aussi ses ressources ? Quel est, enfin, son pouvoir au sein des comités de direction ?

C'est dans ce contexte, à la fois sensible, critique, mais aussi extrêmement motivant que TOP MANAGEMENT et Luc Blyaert ont décidé, en collaboration avec Solutions Magazine, d'élire le Chief Digital Officer 2018 à l'occasion de la dixième édition du CEOS-CDIOS-CDOS Strategic Meeting. Quatre CDOs (deux francophones et deux néerlandophones) seront désignés; les uns issu d'une entreprise réalisant un chiffre d'affaires maximum de 50 millions EUR; les autres issus d'une entreprise réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 51 millions EUR. Un jury, composé de13 personnalités du monde ICT belge  a été formé. Les candidatures sont ouvertes. Les deux prix seront décernés le 27 septembre 2018.  

CDO, un poste de transition ? 

Cet événement sera d'autant plus intéressant que le profil du CDO est encore flou. Comme le note le cabinet de recrutement Robert Half, «le CDO est un généraliste ayant une bonne connaissance des systèmes d’information et une forte orientation business, reposant sur une connaissance des problématiques métiers éclectiques.» Une définition somme toute très large. Qui fait dire au cabinet Forrester que la fonction est appelée... à disparaître. Le CDO serait un poste de transition au sein des entreprises. En revanche, ses missions ne disparaitraient pas. Pour les reprendre, Forrester désigne le CIO, le Chief Information Officer, et cela pas plus tard que l'année prochaine !

Querelle de responsabilités ? Sans doute. Quoiqu'il en soit, les missions demeurent. Au CDO de savoir fédérer les équipes autour de lui afin de mener à bien les projets de transformation digitale. Non seulement au niveau des offres externes (applications mobiles, dématérialisation de la relation client…), mais aussi, et surtout, au sein de l’entreprise avec l’objectif de faire évoluer la culture interne vers plus de transversalité et d’engagement collaboratif.

Ce qui suppose un sens réel de la communication, une ouverture évidente aux autres et des capacités à convaincre… Dans un monde en transformation, il sait répondre à la question : «mais par quel bout commencer ?» 

CDO, un chef d'orchestre

 Le CDO va ainsi à la rencontre des métiers et des collaborateurs pour comprendre leurs enjeux, appréhender les freins au changement, fédérer les forces vives et identifier les gisements de productivité générés par le digital et démontrer l’impact positif du digital sur le développement et la croissance de l’activité de l’entreprise. Il détermine ensuite quelles seront les priorités digitales qui guideront la stratégie à suivre pour les mois à venir. 

Aussi, pour affronter les freins culturels compromettant souvent l’innovation dans les entreprises, le CDO doit avoir un profil hybride : technologique, marketing, managérial, commercial, finance... Un avis que nuance PwC. Selon une de ses études menées sur le sujet en 2017, 39% des CDO sondés seraient issus d’une formation en marketing, vente ou relation client, tandis que 32% d’entre eux possèdent une formation technologique. 

Il n'empêche. Pareil profil ne peut toujours pas se satisfaire d’une définition statique. De parcours et de spécialités différents, son profil est éminemment protéiforme : business-oriented, professionnel du marketing ou technophile, le CDO partage avec ses pairs certains caractères transversaux qui l’amènent à mettre l’approche utilisateur au centre de sa réflexion. De même, vecteur du changement au sein de l’entreprise et d’ordinaire positionné en son centre névralgique, le CDO a le pouvoir de murmurer auprès de toutes les strates de l’organisation pour transmettre la culture digitale et impacter durablement l’entreprise dans son idéologie et son architecture.

Chief Digital Officer Award 2018. Un profil s'imposera-t-il ?

Auprès de la direction, le CDO endosse un rôle double : sensibiliser celle-ci au digital et, ainsi, enrichir sa vision stratégique, impliquant une intime compréhension des enjeux de l’entreprise. Plus encore, il doit se charger de porter la stratégie auprès des différents publics internes, une mission parfois portée en collaboration avec le département HR, pour accompagner les collaborateurs dans l’incarnation de ce projet, et parvenir à instaurer une culture agile qui permettrait non plus seulement de voir le changement comme ponctuel, mais d’en faire un phénomène fluide et perpétuel.

La nomination des Chief Digital Officer Awards 2018 sera d'autant plus intéressante que différentes réponses à ces questions seront apportées. Un profil s'imposera-t-il ? C'est tout l'enjeu de cet événement unique. Rendez-vous donc le 27 septembre prochain. Quant aux candidatures (CV, réalisation et portrait), elles sont les bienvenues. Informations :  infotmb@tomanagement.be

 

 Le jury des Chief Digital Officer Awards 2018

•  Pascal Lafineur (FR) - NRB

•  Jacques Platieau (FR) - IBM

•  Alain de Fooz (FR) - Solutions Magazine)  

•  Luc Moeremans (FR) - Ichec  

•  Jean-Claude Vandenbosch (FR) - JITM

•  Xavier Mezquita (FR) - Mezquita

•  Brice Leblevennec (FR) - Emakina

•  Ingrid Gonnissen (NL) - ORANGE

•  Martine Tempels (NL) - Telenet Solutions

•  Yin Oei (FR) - CEGEKA

•  Bruno Segers (NL) - IRISPACT

•  Jeoren Van Godtsenhoven (NL) - SAS

• Marc Lambotte (NL) - AGORIA



Maarten Rooijakkers

General Manager and Executive Member of the Board of Directors bij CapitalatWork Foyer Group

6 ans

Claude Eyschen

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