Cloud & Compliance : comment assurer la conformité de vos systèmes d’information et données ?
Pour protéger votre entreprise contre une vulnérabilité de sécurité dans le Cloud – qui peut s’avérer coûteuse, il est essentiel de comprendre et de respecter les exigences de conformité liées à votre métier.
La compliance (conformité en français) est l’une des principales raisons pour lesquelles de nombreuses organisations hésitent à s’engager pleinement dans une stratégie sur le Cloud. Une compréhension claire de la manière dont la conformité peut être obtenue permet pourtant de tirer parti de l’agilité et de la croissance possible grâce aux Cloud Providers.
Pour vous permettre d’y voir plus clair, découvrons ensemble :
Qu’est-ce que la Compliance (Conformité) ?
La compliance sur le Cloud regroupe un certain nombre de normes réglementaires d’utilisation, normes imposées par les institutions nationales et/ou internationales.
En d’autres termes, pour être conformes dans le Cloud, les services du Cloud Provider utilisées par votre organisation doivent respecter toutes les exigences, notamment :
Pourquoi la conformité dans le Cloud est-elle importante ?
Cette conformité concerne tant votre infrastructure que vos données.
Autour de votre infrastructure, plusieurs aspects entrent en compte dans la compliance : le contrôle d’accès et d’identité, le partage des données, les sauvegardes, les processus en cas d’incident…
Sur la question du stockage et de la gestion des données, une entreprise doit comprendre son propre rôle et sa responsabilité pour assurer la sécurité des datas.
En 2022, selon Statista, plus de 60 % de toutes les données d’entreprise étaient stockées dans le Cloud. Ce volume a doublé depuis 2015.
Le non-respect des exigences du Cloud peut entraîner des violations de données coûteuses. En 2022, le coût moyen d’une violation de données a atteint un niveau record de 4,35 millions de dollars, selon le rapport annuel d’IBM sur le coût d’une violation de données.
La conformité au Cloud peut vous aider à profiter des avantages du Cloud computing (rentabilité, sauvegarde et restauration des données, évolutivité) tout en maintenant une solide sécurité.
En quoi consiste le principe de la responsabilité partagée sur le Cloud ?
De nombreuses organisations commettent l’erreur de supposer qu’une fois les données envoyées sur le Cloud, toute la responsabilité liée à la sécurité est entièrement transférée au fournisseur de Cloud. Ce n’est pas si simple.
Si vous avez déployé votre infrastructure sur un provider (AWS, Google Cloud, Azure, etc.), le principe de la responsabilité partagée s’applique dans la mise en œuvre de cette conformité. En clair : le Cloud Provider est responsable de la sécurité des services fournis. En tant qu’utilisateur, vous êtes responsable de l’utilisation de ces services, des applications que vous installez dessus, du traitement des données, et des flux d’échanges d’informations.
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8 conseils pour assurer votre conformité
1. Identifier les réglementations et les lignes directrices
La première étape pour atteindre la conformité dans le Cloud consiste à identifier les réglementations et les normes de l’industrie auxquelles votre organisation doit se conformer. Il y en a plusieurs : ISO 27001, SOC2, HIPPA, PCI CSS…
2. Comprendre les exigences uniques de votre environnement Cloud
En plus de la responsabilité partagée de la sécurité, le service et le modèle de déploiement d’un environnement Cloud impactent les exigences de sécurité. Les services les plus courants sont l’infrastructure en tant que service (IaaS), la plate-forme en tant que service (PaaS) et le logiciel en tant que service (SaaS). Les modèles de déploiement les plus courants sont publics, privés et hybrides.
Par exemple, dans un environnement PaaS, l’administrateur est responsable des applications tandis que le Cloud Provider est responsable des serveurs physiques, du réseau physique, de l’hyperviseur et des systèmes d’exploitation.
Pour vous assurer que vous suivez les meilleures pratiques en matière de sécurité et de conformité, vous devez comprendre les risques et les exigences uniques de votre environnement Cloud.
3. Assurer un contrôle d’accès adéquat
Les entreprises doivent établir une politique pour limiter et accorder l’accès à leur environnement Cloud et aux données qui y sont stockées. Pour cela, vous pouvez introduire des règles d’accès et des dates d’expiration basées sur les normes pour vous aider à savoir qui a accès et pendant combien de temps.
4. Classifier vos données
Lorsqu’il s’agit de stocker des données sur le Cloud, il est important de savoir où se trouvent les serveurs géographiquement parlant, car des réglementations sont régies localement.
Une fois que vous avez choisi un fournisseur, vous devez déterminer les types de données que vous souhaitez héberger. Vous pouvez le faire en classant vos données.
La classification des données est le processus de tri des données en différentes catégories. Cela aide les entreprises à gérer, sécuriser et stocker plus facilement leurs données.
5. Chiffrer toutes les données sensibles qui existent dans le Cloud
Selon l’étude Thales Global Cloud Security Study 2021, la grande majorité (83 %) des entreprises ne parviennent toujours pas à chiffrer la moitié des données sensibles qu’elles stockent dans le Cloud, bien que 40 % ont révélé avoir fait face à une violation de leur SI au cours de la dernière année.
Le chiffrement est essentiel pour protéger les données sensibles. Le chiffrement vous aide à répondre à la plupart des exigences de conformité telles que PCI DSS et RGPD.
Votre fournisseur de Cloud peut proposer des services de chiffrement, mais n’oubliez pas qu’il incombe toujours à l’entreprise de protéger les données pendant leur déplacement et leur stockage.
6. Mener des audits internes réguliers
L’un des meilleurs moyens de découvrir les failles de sécurité et les vulnérabilités consiste à effectuer des audits de sécurité internes réguliers, voire à les automatiser grâce aux outils fournis par les Cloud Providers.
Examinez régulièrement votre conformité Cloud pour vous assurer qu’elle est conforme aux exigences réglementaires. Il est également recommandé de se tenir au courant des mises à jour de celles-ci afin de pouvoir effectuer des ajustements de manière proactive.
7. Préparez-vous et n’oubliez pas les audits externes
Ces audits externes sont obligatoires. Elles sont imposées par les normes de l’industrie. Il faut savoir les anticiper pour ménager votre équipe face à un possible choc émotionnel.
8. Choisissez un partenaire de choix
Comme Premaccess avec sa solution BAM Orchestrator pour administrer vos SI et assurer un niveau de conformité lié aux normes de votre industrie.
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