Coach professionnelle en bientraitance, le premier des biens publics

C’est en partant du besoin d’accompagnement des femmes, des hommes et des organisations confrontés à de profonds bouleversements et en quête de sens que j’ai créé HOAME, cabinet de coaching individuel et collectif et centre de formation. Dans une société où la complexité et l’incertitude deviennent la règle, j’accompagne les managers, les équipes et les organisations publiques et privées dans leurs démarches d’adaptation ou de transformation. Puissants leviers d’accélération de croissance et de déploiement du potentiel de leurs membres, les processus de coaching permettent, à travers l’analyse des modes de fonctionnement, de renforcer la capacité de chacun à collaborer et à traverser ensemble des périodes tumultueuses. Ils favorisent l’intelligence collective, le développement de modes de coopération optimaux et l'autonomie de chacun.

Le parcours qui m’a conduite ici est largement porté par mon intérêt pour les biens publics. Je me souviens de cette contribution à la rédaction d’une motion sur la protection de l’enfance, présentée à l’ONU, en 1979, dans le cadre de l’année de l’enfance. Cette inclination forte pour les biens collectifs s’est encore manifestée dix ans plus tard, en 1989, après la chute du mur de Berlin, lors d’une mission humanitaire dans l’ancien bloc soviétique, consacrée à la distribution de matériel et de livres pour les universités, mais aussi à la célébration de ces démocraties émergeantes. Plus tard, mes engagements bénévoles auprès de demandeurs d’asile et ceux auprès de femmes en reconversion sont venus confirmer cette nécessité d’engagement pour la collectivité.

Depuis que je suis coach professionnelle, je prolonge cette voie notamment par la forte orientation de mon activité professionnelle au service de la fonction publique d’état et territoriale. Je participe à l’accompagnement des transformations managériales, culturelles, organisationnelles, tout en garantissant le développement de biens collectifs comme l’égalité et la diversité, le partage de la connaissance ou encore la production et la mise en œuvre de valeurs éthiques dans les organisations. Mais le premier bien public, celui qui regroupe tous les autres, qu’il s’agisse d’environnement, de management ou de lien social, le bien collectif chapeau, celui qui permet tous les autres, c’est la bientraitance.

La bientraitance est une démarche individuelle et collective, un processus long et éclatant, linéaire et holomorphe, pour qualifier le meilleur comportement possible envers soi, envers autrui et envers l’environnement, qu’il soit humain, animal, végétal ou minéral, « dans le respect de ses choix et dans l'adaptation la plus juste à ses besoins »[1]. A l’opposé du mièvre, du tiède et du monde « des bisounours », la diffusion de la bientraitance à tous les niveaux de l’organisation nécessite un engagement combatif au plus haut niveau, des capacités de confrontation constructives, une assertivité assumée, bref, une mobilisation du Guerrier intérieur de chacun. J’ai choisi d’en faire le cœur de mon métier car cette démarche permet d’identifier et de traiter de nombreuses problématiques, universelles, celles du sexisme, du racisme, de l’homophobie et des discriminations en général, celles des problématiques environnementales, managériales, etc. La bientraitance entraine une meilleure qualité relationnelle et un sentiment d’appartenance fort, elle favorise l’adhésion, la créativité et l’innovation, améliore la productivité et les résultats, diminue significativement l’absentéisme et le burn-out.

Quel que soit le champ d’application de la bientraitance, je m’appuie sur les concepts et outils de mon terrain de jeu favori, ceux construits par Eric Berne et ses successeurs, ceux de l’Analyse Transactionnelle. Il s’agit d’une théorie de la personnalité qui « donne des clefs pour comprendre le développement de la personne, ses décisions de vie et sa manière personnelle d’être en relation avec elle-même, les autres et le monde »[2]. Elle me parait particulièrement adaptée à l’essaimage de la bientraitance à tous les niveaux, y compris politique au sens de ce qui est relatif à l’organisation d’une cité, notamment par l’utilisation de la position de vie OK/OK, l’identification et le traitement des jeux psychologiques et la montée en conscience de nos émotions, pensées et actes.

Plus largement, je m’inscris dans la lignée des courants humanistes en écoutant, en observant et en transmettant. Mes anciens clients m’accordent cette compétence d’écoute empathique, cette écoute qui soigne, cette écoute bienveillante et qui favorise des prises de conscience, individuelles et collectives, petites ou grandes, mais toujours transformantes. A travers ma pratique et celle de ceux avec lesquels je collabore, Hoame invite chacun à découvrir cette solide assiette de l’âme que Sénèque nomme tranquillité.


[1] Définition proposée par la Haute Autorité de santé

[2] Définition donnée par l’Ecole d’Analyse Transactionnelle de Lyon



Philippe Rosinski

Global Leadership Developer, Executive Coach, Coaching Supervisor, Bestselling Author, Professor and Keynote Presenter

3 ans

Merci Sophie Michalet pour ton message bienveillant. Je te souhaite en tout cas tout le meilleur pour ton projet et invite ceux qui te liront à faire appel à toi. Tu offres une expertise de coaching combinée à de grandes qualités humaines!

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