cohésion d'équipe et travail collaboratif
Théories et pratiques sur la COHESION D’EQUIPE ET LE TRAVAIL COLLABORATIF
Nous intervenons régulièrement sur des formations à la communication ou l’objectif est à la fois :
- de faire découvrir et pratiquer des clefs pour développer le « travailler ensemble » et mieux prendre en compte les besoins des résidents
-accroître la cohésion et le travail collaboratif au sein des équipes.
Nous avons élaborer et affiner une démarche depuis 15 ans qui s’appuie sur les théories de Kurt Lewin
Merci à Sandrine Lormeau Elodie Brugier Rivet TABAREC Jimmy Aurélie tendron laurent gaudicheau Marie-Paule BATTAS Nathalie GOUT Deborah bourbon pour leur confiance et la collaboration dans l’animation de ces parcours de formations en 2023.
La théorie des groupes suivant kurt Lewin
Dans chaque groupe vous avez deux groupes:
Le groupe de base qui est le groupe affectif, un peu comme des électrons dans un champ magnétique, les affinités peuvent changer suivant les événements.
Et un groupe de Tache qui est celui du travail. On peut se le représenter sous forme de cercles individuels de champ d’actions qui peuvent se chevaucher avec d’autres sachant que certaines actions sont communes à deux cercles (travail en binôme) et que d’autres sont non affectées à un cercle, on ne peut pas tout prévoir ou affecter à une personne (rangement du placard, nettoyage de paillasse, etc…).
Le groupe de BASE :
Comment reconnaît on un bon groupe de base ?
Pour un intervenant extérieur, c’est aux sourires du personnel, au degré d’humour dans un groupe et à tout un tas de petites choses quand vous commencez une formation (comment s’organise la distribution du café, les marques d’attention entre eux et vis-à-vis des extérieurs, etc…)
Que travaille t on dans le groupe de base ?
Les notions de respect, de bienveillance entre pro, de transparence, d’écoute, de solidarité, d’entraide.
Comment améliorer le groupe de base ?
Par la connaissance de l’autre, à la fois dans sa singularité et dans la spécificité de ses fonctions (et de ses besoins d’interactions)
Par la pratique de la « grammaire relationnelle » entre pro (écoute, savoir dire les choses,…)
Concrètement :
1 Des exercices sur la découverte de la singularité de l’autre (passions, centre d’intérêts, valeurs)
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2 La connaissance du métier de ses collègues par des exercices ou des vis ma vis
3 La pratique de la grammaire relationnelle par des jeux et des mises en situations (conflits entre collègues)
Le groupe de TACHE :
Comment reconnaît on un bon groupe de Tache ?
Pour un intervenant extérieur, c’est aux sourires des résidents, à leurs participations à la vie de l’établissement, aux contacts entre pro et résidents dans les couloirs et les chambres, etc…
A l’organisation du qui fait quoi avec qui (définition du planning, planification des activités, réunions d’équipes,etc…)
Que travaille t on dans le groupe de tache ?
Les notions de respect, de bienveillance, d’écoute vis-à-vis des résidents.
Comment améliorer le groupe de base ?
Par l’amélioration des systèmes de management collectif (planning, réunions) et individuel
Par la pratique de la « grammaire relationnelle » entre les pros et les résidents
Concrètement :
1 Amélioration du process dans le management
2 Prise de conscience et pratique de la « grammaire relationnelle » par des jeux et des mises en situations (conflits avec les résidents, les familles, etc…) et pour les managers (situation de recadrage, de motivation…)
L’important pour kurt lewin, et j’ai pu le vérifier bien des fois, c’est que les deux groupes doivent progresser en même temps pour que l’effet sur le travail collaboratif (groupe de tache) et la cohésion d’équipe (groupe de base) soit le plus efficient possible.
Car si le groupe de base est bon mais pas le groupe de tache, on peut dire en extrapolant que les salariés sont contents de se retrouver au boulot pour échanger mais pas forcement du boulot.
Concernant le groupe de tâche, chaque pro fait, dans son immense majorité, bien son travail dans son périmètre d’action.
Mais si le groupe de base est défaillant, les taches faites en binôme ne sont pas prioritaires et celle qui ne sont affectées à personne en particulier ne sont pas faites par « manque de temps ».
Donc lors du choix des actions de cohésion, il me semble que les plus efficaces sont celles qui mixent dans le même parcours voir la même journée des actions pour consolider le groupe de base et le groupe de tache.
Les sorties karting ou autres peuvent avoir un impact sur le groupe de base mais pas sur le groupe de tache
Les réunions peuvent avoir un impact sur le groupe de tache mais pas sur le groupe de base
Pour conclure :
On peut très bien réfléchir à l’organisation du travail avec humour et sans se prendre trop au sérieux.
On est pas obligé de séparer dans la tête et dans les actions ce qui relève du groupe de base et qui serait fun ou naturel de ce qui est dans le groupe de tache et qui serait sérieux et contraintes.