Colloque : douleur, le mal oublié de la santé publique
Colloque : douleur, le mal oublié de la santé publique, le 01/10/2019 à Paris

Colloque : douleur, le mal oublié de la santé publique

Lors de ce colloque la Haute Autorité de santé (HAS) a annoncé le début de nouveaux travaux sur le parcours de soins du patient douloureux chronique (Chef de projet, Dr Albert SCEMAMA).

La HAS a été saisie par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) pour définir des recommandations de pratiques professionnelles sur l'organisation et la pertinence des soins, relatives au processus standard de prise en charge du patient douloureux chronique et à la collaboration optimale entre ville et structures douleur chronique (SDC).

Depuis l'instruction de mai 2011 de la DGOS, le parcours de soins d'un patient douloureux chronique relève d'un processus hiérarchisé en 3 paliers : les soins de ville, les consultations d'étude et de traitement de la douleur et les centres d'étude et de traitement de la douleur.

Avec 12 millions de patients douloureux chroniques et des délais d'attente pour une première consultation en SDC de l'ordre de 2 à 8 mois, il existe aujourd'hui une certaine unanimité pour dire que le premier palier, constitué par les soins en ville, doit être privilégié sans perte de chance pour le patient.

Le médecin traitant doit être aidé pour prendre en charge, en ville et de manière adaptée, les patients atteints de douleur chronique présentant un certain degré de complexité. Il doit pouvoir travailler en équipe pluriprofessionnelle (infirmier, paramédicaux, psychologue, pharmacien, assistante sociale, etc.) et en multidisciplinaire ( psychiatre et autres médecins spécialistes de second recours) en s’appuyant, quand elles existent, sur les nouvelles organisations des soins en ville : les équipes de soins primaires, les maisons de santé et les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), ainsi que sur les dispositifs d’appui à la coordination des parcours de santé complexes (DAC). Il doit pouvoir requérir l’expertise et l’appui des SDC, en s’aidant au besoin des nouvelles technologies de l’information et de la télésanté.

En France, nous possédons déjà  plus de 243 SDC, dont certaines déjà ouvertes sur la ville. La HAS, par ce travail, veut favoriser cette ouverture, la collaboration entre les SDC et les médecins traitants, et plus généralement l’implication des professionnels de ville dans la prise en charge des patients douloureux chroniques.

 

Laurence Perrin

Responsable de projet Nutrition Précarité Alimentaire

5 ans

Faire un pont entre le sport santé et les centres de la douleur serait idéal

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