Comment choisir le meilleur coach ?

Comment choisir le meilleur coach ?

Cette année n’est pas comme les autres. Elle nous a bousculé dans nos habitudes et a fait remonter beaucoup d’incertitudes et même des certitudes quant à une meilleure qualité de vie.

Parmi les solutions qui vont permettre de retrouver l’envie de se réinventer, il y a le coaching. Et il a été cuisiné à tellement de sauces que toutes les disciplines ont désormais le leur.

Celui qui m’intéresse moi, c’est le « Business & Life Coach » (Coach d’affaires et de vie). Et celui-là va te permettre de te sentir au top sur tous les aspects, tant professionnels que personnels. Car oui les 2 vont de pair ! On peut avoir des comportements différents au boulot, avec ses enfants ou son partenaire et ses amis, mais on n’en reste pas moins la même personne. Ainsi, travailler sur un seul des aspects a des répercussions sur l’ensemble des domaines de vie.

Et là tu te dis, je la vois venir elle avec son discours bien rôdé, encore un de ces discours de coaches comme j’en vois régulièrement sur les réseaux sociaux…

Sauf que des bons coaches, certifiés et expérimentés, il en existe !

Alors si tu fais partie de celles et ceux qui se disent que le moment est venu de se faire accompagner par un coach, mieux vaudrait que tu sois sûr(e) de choisir la ou le meilleur.

Pour faciliter ta sélection, je vais partager ici avec toi 7 critères importants à prendre en compte.

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1/ Des outils et des techniques. Tout d’abord, il faut comprendre que le coaching c’est comme un scalpel, aïe !, ça peut faire des miracles, mais ça peut aussi causer de sacrés dégâts. C’est pourquoi, un accompagnement de coaching sérieux, c’est un accompagnement bâti sur une méthodologie pédagogique qui utilise des outils précis. Car le coach certifié est en maîtrise totale de son art via l’utilisation de techniques qui ont fait leurs preuves. Le coach est en tout premier lieu son propre coach : toutes les techniques qu’il a apprises, il les a d’abord expérimentées sur lui-même. Car il se doit de connaitre l’impact de chacun des outils qu’il proposera, par la suite, à ses clients.

Et ça, ça prend du temps. D’où, le critère n°2.

 

2/ Prendre le temps. Le changement ne se fait pas en un claquement de doigts. Quand on démarre un processus de coaching, on emprunte un chemin parfois caillouteux. Il est donc impératif de s’accorder le temps nécessaire pour comprendre le changement que l’on est en train de mettre en place. C’est pour cette raison que j’accorde peu de crédit aux coaches qui ont été formés en 6 mois, autant dire que pour expérimenter les outils ça fait court, et qui ont le culot de vendre des accompagnements de coaching promettant une nouvelle vie !

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Il faut du temps pour se mettre au clair avec soi-même avant d’accompagner les autres. Je dis souvent qu’un accompagnement de coaching c’est comme gravir une montagne. C’est facile ? non. Ça vaut le coup ? oh oui ! Au sommet de soi-même, on sait où on va, parce que l’on sait d’où on vient.

 

3/ Déontologie et intégrité. Un coach professionnel certifié connait et respecte son périmètre d’expertise. Il n’est donc ni psy, ni gourou. Un coach va travailler avec toi sur le « comment », sa mission est donc de te mettre dans l’action. La mission d’un psy est de travailler sur le « pourquoi », il pourrait aborder un questionnement plus intime sur l’enfance, la famille…. Je considère que ces 2 approches sont complémentaires et peuvent s’avérer nécessaires - et donc bénéfiques - pour certaines personnes.

Cela est arrivé à l’un de mes clients : au terme de sa psychothérapie, il s’est senti prêt à se faire coacher pour passer à l’action. Cela lui a permis d’avancer d’une manière vraiment rapide et concrète. Psychothérapie et coaching ont un vrai effet booster sur le bien-être et la performance.

En plus de respecter son périmètre d’expertise, le coach doit communiquer son code de déontologie sensé comprendre le respect de la confidentialité, la bienveillance et la confiance comme les valeurs phares de tout accompagnement.

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Un coach professionnel doit être supervisé pendant sa pratique afin de s’assurer du respect de son périmètre d’expertise et de sa déontologie.

Il est aussi possible de demander à son coach une charte anti-secte, c’est ce que je propose à mes clients afin que le travail se fasse en toute sérénité et en confiance.

Face aux dérives constatées au cours des 20 dernières années, beaucoup de gourous manipulateurs se sont improvisés coaches, devenant aux yeux de leurs clients, des piliers essentiels à la vie de tous les jours, les amenant à accomplir des actes allant jusqu’à l’humiliation et l’embrigadement. Cela nous amène au point suivant.

 

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4/ Rendre l’autonomie : c’est une des obligations majeures du coach. En aucun cas, un client ne doit se sentir dépendant de son coach. L’accompagnement, limité dans le temps, permet au coaché de devenir autonome à l’issue de son accompagnement.


L’aliénation d’un coaché au profit de son coach est un indice néfaste qui va à l’encontre de la déontologie du coach professionnel !


 5/ L’apprentissage constant est également essentiel. Un coach ne se repose pas sur ses lauriers, il s’intéresse à des disciplines complémentaires à travers des outils et techniques, et par le biais de lectures, de conférences et de formations (Programmation Neuro-Linguistique, Neurosciences, Morpho-psychologie, les bases de la psychologie) sont quelques exemples parmi tant d’autres pour mieux identifier et respecter son pouvoir d’action.

Un coach en affaires peut parallèlement être en un sportif accompli, un passionné de nutrition, de beauté ou d’art. Ce qui rendra son accompagnement encore plus global et engagé.

 

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6/ Des heures de vol ! Tout comme le pilote doit justifier de ses heures de vol pour continuer de piloter, un bon coach comptabilise ses heures de pratique pour renforcer sa maîtrise et son expertise. C’est ainsi qu’un bon coach peut élaborer sa propre méthode, basée sur les résultats de sa pratique.

 


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7/ Connecté : ton coach doit pouvoir t’offrir la possibilité d’un coaching à distance (téléphone, visioconférence, contenu en ligne), le face-à-face étant devenu compliqué à mettre en place pour des raisons sanitaires liée à l’épidémie de COVID-19.


En conclusion, une fois que tu as pris en compte les 7 critères précédents, le coach doit inspirer confiance et te donner envie de travailler avec lui/elle. C’est purement intuitif mais c’est aussi un paramètre à intégrer.

 

J'espère que cet article t’a été utile.

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