Comment faire quand on ne peut plus faire ?

Depuis quelques années, j'ai trop travaillé. Trop impliqué, trop dédié, trop disponible, trop sur tous les fronts, trop indispensable (enfin c'est ce que je croyais).

Et puis mon corps a dit #stop. Il ne l'a pas fait d'un coup, Oh que non, il l'a fait en utilisant tout ce qui était en son pouvoir pour m'alerter. J'entendais, mais je ne pouvais pas l'écouter (bien sûr j'étais indispensable). Mon problème est que je suis super fort, physiquement, mentalement, j'ai un niveau d'acceptation de la douleur très élevé et j'ai appris à vivre avec la douleur depuis petit. Plus on est fort plus on est en capacité de se détruire. On pense souvent que c'est de la faiblesse, mais il y a une autre voie à l'oubli de soi, la force.

J'ai commencé à faire des conneries, du fait de l'épuisement. Je ne maitrisais plus mon char d'assaut. J'ai pris des contrats que je n'aurais pas du prendre, je me suis planté dans des circonstances ou normalement j'aurais brillé. J'ai commencé à prendre des claques, fortes, des coups de boules même, de situations auparavant faciles d'approche.

Que faire alors ?

Avec l'expérience d'un premier #Burnout il y a une dizaine d'années et les compétences et connaissances de mon métier de formateur en gestion du stress et développement personnel, j'ai pu arrêter la machine à temps.

J'ai donc tout stoppé ou presque pour ne pas tomber dans la 4è phase de l'#epuisementprofessionnel : Le Burn Out.

Que s'est-il passé ?

Mon indispensabilité a disparu comme la brume d'un matin ensoleillé.

Je n'étais plus là, tant pis, il y en avait d'autres. Professionnellement, je me suis mis sur la bande d'arrêt d'urgence à essayer de comprendre pourquoi ma voiture fumait.

Après quelques semaines, je me suis remis de la fatigue, et l'expérience m'a servi à recadrer les priorités et faire des choix différents ou mesurés pour ne pas retomber à l'épuisement plus tard.

J'en étais content, j'avais tir sur la corde, je m'étais arrêté à temps, je me sentais plus en phase avec moi-même qu'avant. Je pouvais alors reprendre les commandes de ma carrière, j’ai rappelé mes clients pensant que tout serait comme avant. 

Qu'est-ce qui change quand on se montre plus faible ?

C'est alors que j'ai pu observer des réactions surprenantes. On me considérait comme une personne malade, un risque psychosocial sur pattes. Bref, je n'étais plus une machine à performer silencieuse, je n'étais donc plus rien. Suite à mon arrêt de travail (sans argent puisque je suis indépendant), j'ai essuyé la période sans activité ou presque normale de mon activité de formateur. Grignotant mes économies, j'attendais de revenir en force en septembre. 

L'étiquette

Quelques-uns sont restés sur la confiance qu'ils me portaient avant mes "erreurs" dues à mon surmenage. C'est l'étiquette bienveillante que l'on peut vous coller et qui est une aide profonde pour ne pas sombrer.

Quelques autres m'ont collé une étiquette non bienveillante, jugeante et destructrice. Je n'étais pas ou plus à la hauteur, j'étais donc un minable. Pour tout dire, quelques-uns furent, ou seront ravis de voir que j'étais tombé, peut-être parce que les personnes charismatiques n'attirent pas que des bons sentiments, mais aussi de la jalousie.

L'amour

Pendant ces périodes agitées que tout un chacun peut vivre, il y a un espace sacré ou l'on peut se ressourcer. Cet espace est l'amour. L'amour de soi et l'amour que vous portent vos proches. Je parle ici de l'amour inconditionnel qui par définition n'est pas juste là quand les bonnes conditions sont réunies.

Cet amour j'en ai fait l'expérience et j'en ai fait désormais mon carburant principal.

L'action

Depuis, ma vision des choses a changé ou plutôt s'est mise en marche. Formateur, je donnais parfois des formations très riches à des personnes qui ne l'avaient pas demandé, pour qui la formation était imposée et qui au final n'en tiraient pas le meilleur de ce fait. 

D'un autre côté, j'ai commencé à proposer du magnétisme, que je pratique depuis des années en cercle fermé. J'ai pu alors me rendre compte de la détresse des gens qui m'appelait plus pour trouver une baguette magique afin de changer leur situation complexe que pour avoir les bienfaits d'un soulagement d'une séance de magnétisme. 

J'ai pu aider de nombreuses personnes qui parfois ne m'ont pas réglé les séances. Non pas par malhonnêteté ou roublardise, mais parce que leurs situations financières sont telles qu'elles ne peuvent finalement payer ce genre de soin (40€).

Bien sûr le tarif était affiché avant les interventions et même en indiquant que nous pouvions trouver un tarif qui convient à leur bourse, certaines personnes par fierté ne voulaient pas payer moins, quitte à ne pas payer du tout.

Alors je me suis rendu compte du processus complexe de l'accès à l'aide, très lié aux étiquettes. Ma participation bénévole aux restos du cœur m'a encore fait avancer en rencontrant des profils très riches, ayant fait un travail d'acceptation parfois incroyable.

L'engagement

Après ces réflexions, et parce que l'on peut toutes et tous tomber, non pas bien bas, mais au sol, revenir à notre condition naturelle de mammifère ayant besoin de sécurité, je décide aujourd'hui de m'engager sur de l'accompagnement solidaire. Le principe : Accompagner les personnes #sansressources qui ne peuvent plus faire à se remettre en marche.

La seule condition, c'est qu'elles le veuillent et le demandent.

Il s'agit de coaching solidaire et de magnétisme solidaire.

L'accès au mieux-être ne doit pas être filtré par l'argent, car ce sont souvent ceux qui en ont le moins qui ont le plus besoin de se sentir mieux.

L'appel

Si vous êtes coach, thérapeute et que cette démarche vous intéresse, si vous êtes superviseur solidaire, contactez-moi.

Si la démarche vous intéresse et que vous ne pouvez ou ne voulez vous y engager directement mais la soutenir, suivez mon profil, je vous donnerai des nouvelles.

Pour construire un monde où chaque être humain pourra y voir la #merveillitude

Belle journée à toutes et à tous.