La vie est un bonbon de notre enfance

La vie est un bonbon de notre enfance

Petits, nous avons une tendance naturelle à nous construire un monde en projetant nos envies, notre énergie et notre amour (parfois transformé en son inverse, la haine) sur les objets qui nous entourent.

Un enfant peut, avec un simple morceau de bois, vivre une expérience formidable et jouer avec des heures en lui trouvant toujours de nouvelles qualités.

Souvent à l’inverse, un enfant qui aurait des jouets trop sophistiqués pourrait se voir amputé de ses possibilités de projection et donc trouverait dans un jouet trop orienté, les limites de ses qualités. En effet, il est plus difficile pour un enfant de projeter son univers sur un objet possédant déjà son propre univers.

Ceci explique peut-être le cercle vicieux des enfants trop gâtés. Ils ont en effet de très nombreux objets, mais perdent au fur et à mesure la faculté de projeter naturellement leur imaginaire dessus. Ils rentrent donc dans un besoin de renouvellement n’étant finalement jamais plus satisfaits de leurs jouets.

Les nouveaux leur enlèvent encore un peu plus de leur liberté et ainsi de suite.

Peut-être vous demandez-vous quel est le rapport entre tout cela.

C’est très simple :

Nous pouvons, chacun d’entre nous faire vivre n’importe quel objet, n’importe quelle situation, si nous le désirons.

Que ce soit un morceau de bois ou des fraises Tagada, ce qui rend les choses vives, belles et savoureuses, ne vient pas que de leur nature mais aussi, en grande partie de la manière dont nous les envisageons, des conditions avec lesquelles nous les rencontrons.

Cependant, les conditions de la rencontre ne viennent pas que de l’extérieur de nous-mêmes (le temps qu’il fait, les personnes avec qui l’on se trouve, le fait d’avoir de l’argent ou pas), mais en très grande partie de l’intérieur de nous-mêmes.

Ainsi, nous avons tous ce pouvoir de faire naître l’émerveillement de toute chose, comme les enfants que vous étiez le faisaient naturellement.

Que s’est-il donc passé pour que nous oubliions notre pouvoir d’émerveillement ?

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