Comment la SOCIETE GENERALE lâche ses clients en pleine crise du Covid-19.

Comment la SOCIETE GENERALE lâche ses clients en pleine crise du Covid-19.

Nous sommes une Startup, crée il y a 2 ans. Comme toute Startup, nous avons levé des fonds pour financer le démarrage de l’activité en attendant d’atteindre l’équilibre. Avant la crise, nous avions des fonds pour atteindre cet équilibre. 

La crise a figé nos ventes pour 6 mois. Nous avons donc tout naturellement demandé à notre banque, la SOCIETE GENERALE, un prêt PGE garanti par l’état à 90%. Nous sommes éligible à ce prêt qui a été prévu spécifiquement par l’état aussi pour les Jeunes Entreprises Innovantes. La SOCIETE GENERALE, qui détient nos fonds depuis 2 ans (solde très créditeur !), nous refuse ce prêt car “nous ne prêtons pas à des sociétés qui perdent de l’argent”. En clair la SOCIETE GENERALE a 𝗱é𝗰𝗶𝗱é d’exclure TOUTES les Startup du dispositif PGE, malgré les intentions, et la garantie de l’état. 

A méditer pour toutes les PME qui cherchent une banque fiable pour les accompagner.

Pierre Désarnaud

Stratégies patrimoniales + Accompagnement entrepreneurial #UnframedThinker

4 ans

Rien de neuf sous le soleil : le capital risque n'existe pas en France... C'est triste !

David Drai

chef d'entreprise chez drai finance conseil avec plus de 150 collaborateurs en France

4 ans

Rien d’étonnant la SG comme la bnp le CAgricole ne prêtent qu’à ceux qui n’en ont pas besoin ! Ils sont mauvais , incompétent et prennent autant de risques que la sécurité sociale Ça fait bien longtemps que les banques ne font plus leurs métier et bloquent l’économie et l’esprit entrepreneurial ! Je suis courtier bancaire CGP CIF courtier assureur et chef d’entreprise Je sais de quoi je parle!!!

Philippe JOUARD

Financier and Entrepreneur

4 ans

Courage Gabriela, votre modele est bon et vous allez trouver des solutions de rechange. C'est dans le besoin qu'on reconnait ses alliés... A mediter

Vladimir Popesco

Visionary and pragmatic entrepreneur

4 ans

Rien ne sert de fustiger les banques elles font leur métier. Comme le dit Laurent Mortreuil un prêt bancaire est adossé sur la capacité à rembourser (fonds propre, flux futurs...). Une startup se finance par son "haut de bilan", c'est à dire par du cash qui vient en capital qui est investi par des acteurs qui gèrent un tout autre risque que celui que prennent les banquiers. Il y a eu une erreur (ou imprécision volontaire?) dans la communication faite par l'Etat autour du PGE qui sauvera tout le monde, dès lors que l'on en a confié la gestion aux banquiers. Ce dont vous avez besoin dans votre Start-up (comme dans la mienne et dans celles qui n'ont pas encore atteint l'équilibre) ce serait d'un prêt "d'honneur" ou un équivalent de la garantie Coface pour le développement international : de l'argent que vous n'êtes pas sûre de pouvoir rembourser mais que vous rembourserez si vous le pouvez. Bruno Le Maire a annoncé hier sur BFM qu'il y aura (aurait?) une "enveloppe" en direct de l'Etat pour ceux qui auront épuisé toutes les autres solutions. Reste à savoir si ce sont les startups qui en bénéficieront ou les PME en difficulté (où il y a plus d'emplois en jeu).

Nous avons des Startups au niveau de la communauté FrenchTech de la Réunion qui ont été obligées de passer par BPI et le certificat "Société Innovante" pour obtenir le PGE. Normalement Gabriela Paciu,tu as un organisme de référence auprès duquel tu peux (tu dois) te tourner pour justement dénoncer ce genre de pratique. C'est une condamnation à mort des Startup qui font partie du tissu économique français (et pas des moindres). Le PGE voit passer toute sorte de dérive de la part des banques (j'en remonte une grande partie au niveau du gouvernement pour la Réunion afin que des mesures soient prises contre ces banques). Courage mon amie. Je te sais forte, tu trouveras forcément une solution.

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