Comment ne plus ÊTRE permet d'AVOIR la liberté de changer ?
Si ÊTRE et AVOIR sont deux verbes extrêmement utilisés dans la langue française, ils apportent avec eux beaucoup d’impacts sur notre manière de nous comporter et de construire notre représentation du Monde.
Il me semble opportun de mettre en lumière l’un de ces impacts, pour toutes celles et tous ceux qui, par envie ou par nécessité, aspirent à « se convertir » ou « se reconvertir » professionnellement.
Selon mon ressenti, il s’agit de l’impact du choix du verbe être sur la liberté de changer.
Combien d’entre nous se présentent en disant « je suis notaire / médecin / dirigeant d’entreprise» ?
Ne ressentez-vous pas le poids de ces mots ? La charge qui colle avec ces étiquettes, l’ampleur du destin qu’ils attribuent ?
Comme des sacerdoces, les professions deviennent des missions à charge et les rêves se transforment en ambitions coulées dans le plomb.
Comment retrouver dans nos vies professionnelles, la légèreté du mouvement ?
Parfois, tout se joue en deux mots.
Je m’explique. Si je me dis que je suis banquier ou que je suis directeur d’entreprise, ma capacité à être ou à devenir autre chose existe, pour autant elle passera par une quête identitaire.
Car je me suis identifié(e) avec mon être.
En revanche, si je me dis que j’exerce la profession de médecin ou que j’ai une entreprise, je me dissocie de ma fonction.
Je ne suis plus, je possède.
Se créée alors dans le champs invisible un espace pour une possibilité de mouvement.
Je peux changer de profession, je peux vendre ce que je possède.
De même si je perds mon droit d’exercer ou si mon entreprise fait faillite, je ne disparais pas. C’est uniquement ce que je détenais, mon « avoir » qui disparait.
Ainsi, en prenant conscience de la différence entre ÊTRE et AVOIR, ma représentation évolue. Je peux me donner de l’espace pour faire grandir ma liberté de changer.
Bien entendu, si je suis fier(e) et épanoui(e) d’ÊTRE pompier, juriste, acteur ou écrivain… Je ne ressens peut-être pas cette sensation de poids. Car dans cette configuration, la confusion identitaire me convient, elle ne m’emprisonne pas.
Le poids de l’ÊTRE apparait souvent lorsque l’habit professionnel nous semble inconfortable ou démodé.
Prenons donc le temps, dans ces moments, de ce pas de côté.
Comme le dit un vieil adage, l’habit ne fait pas le moine… Nous ne sommes pas les costumes que nous portons.
Nous sommes bien davantage.
Nous sommes des êtres uniques, complexes et passionnants… libres de posséder une immense garde-robe.
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Je vous accompagne dans l’identification de vos valeurs essentielles, pour que vous soyez libres d’imaginer, construire et dessiner des vêtements sur-mesure pour le dressing de vos rêves.
Sarah Dehail - Médiateur professionnel et Coach relationnel
www.sarahjanedehail.com
Dirigeant chez Alter & Go Formation
3 ansTrès inspirant ma chère Sarah ! Ceci dit, parfois, la perte de l’ « avoir » peur aussi être douloureuse pour certains !