🚀 Conformité CSRD : Pourquoi Excel ne suffit pas à répondre aux exigences ESG 🔍

La directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose désormais aux entreprises des standards de transparence et deobligations reporting extra-financier sans précédent, Son contenu est aussi vaste (toues les principaux sujets ESG (Environnement, Social, Gouvernance) sont couverts en 12 volumes de plus de 250 pages que granulaire (plus de 1000 points de données). La norme exige par ailleurs d’effectuer une analyse de « double matérialité », au travers de laquelle l’entreprise se doit d’impliquer les parties prenantes sur l’ensemble de sa chaîne de valeur pour identifier les sujets devront être inclus dans son rapport de durabilité. Pour compliquer encore davantage le tableau, ce qui est matériel dans une unité organisationnelle ne l’est pas nécessairement dans une autre : par exemple le profil de matérialité d’une usine située dans une agglomération urbaine sera différent que celui d’une usine située dans un bassin hydrique sous haut niveau de stress. Avec l’obligation de reporting sur la double matérialité, les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance)cette nouvelle. Par ailleurs, dans la majorité des cas, les gaps de conformité ne sont pas homogènes : dans une division certaines données sociales feront défaut du fait d’un système RH limité, tandis que dans une autre division c’est la capacité à désagréger la consommation par source qui ne sera pas supporté par le système de gestion des achats. Pour arriver à maîtriser cette forte complexité multidimensionnelle intrinsèque de la norme, et les impacts directs et indirects des activités, il devient impératif d’adopter une approche plus rigoureuse et méthodique, permettant à la fois une orchestration globale et une diférenciation au niveau local. Pourtant, nombre d’entreprises continuent de s’appuyer sur un outil qui a largement montré ses limites : Excel.

Si le tableur est un allié incontournable pour le traitement des données chiffrées et des calculs associés, il est complètement inadapté à la gestion de projets ESG d’une telle complexité. Pourquoi ? Parce que les chiffres ne sont pas la finalité de la CSRD, mais simplement le livrable d’un processus stratégique rigoureux qui doit impliquer rigueur méthodologique, robustesse de collecte des données, vérification et analyse. En d’autres termes, Excel, par sa nature de « chiffrier », ne peut pas répondre aux attentes de la directive.

1. Excel : Un « Chiffrier », pas un Outil de Gestion de Conformité

Excel a été conçu comme un outil de calcul et d’analyse de données basiques. Mais l’ambition de la CSRD va bien plus loin :

- Collecte et consolidation de données provenant de multiples sources (opérations, fournisseurs, impact environnemental, aspects sociaux).

- Suivi dynamique de la performance ESG, avec des indicateurs actualisés en temps réel.

- Vérification et auditabilité des informations transmises.

- Traçabilité complète des processus, avec des rôles et responsabilités clairement définis pour chaque étape du cycle de reporting.

En continuant à utiliser Excel, les entreprises s’exposent à des erreurs manuelles, à des doublons d’informations et à une perte de traçabilité. Cela affaiblit la pertinence des rapports fournis, rendant plus complexe le processus de validation par des auditeurs externes. Pire encore, elles risquent de manquer l’opportunité de valoriser leur engagement ESG aux yeux des investisseurs et des parties prenantes.

2. L’Analyse de la Double Matérialité : Un challenge à processer

L’un des aspects les plus novateurs (et complexes) de la CSRD est la notion de double matérialité. Les entreprises doivent non seulement évaluer comment les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance influencent leur performance financière (matérialité financière), mais aussi analyser comment leurs activités impactent l’environnement et la société (matérialité sociétale).

Cette analyse implique :

- De collecter, croiser et analyser des données venant de sources internes (finance, RH, achats, opérations) et externes (fournisseurs, communautés locales).

- De mesurer les risques, opportunités et impacts selon une approche dynamique et interconnectée.

- De structurer des informations qualitatives complexes, allant bien au-delà des simples chiffres.

Excel, par sa conception linéaire et ses fonctionnalités limitées, ne peut pas offrir le niveau de finesse, de fiabilité et de traçabilité nécessaire pour répondre à ces exigences. C’est ici qu’un manager de transition spécialisé en ESG peut jouer un rôle clé.

3. Le Rôle Clé du Manager de Transition dans la Transformation ESG

Un manager de transition n’est pas là pour remplir des cases dans un tableur, mais pour piloter et structurer toute la démarche ESG de manière cohérente, en transformant les exigences de la CSRD en opportunités de croissance durable. Son rôle va bien au-delà de la simple conformité :

- Structuration d’un cadre de gouvernance ESG :

- Mise en place d’un comité de pilotage dédié, définissant les rôles et responsabilités de chaque intervenant.

- Création de processus et de politiques ESG alignés sur la stratégie globale de l’entreprise.

- Identification des risques et opportunités clés pour positionner l’entreprise sur une trajectoire de performance durable.

- Mise en œuvre d’outils de gestion adaptés :

- Sélection et implémentation de solutions technologiques spécialisées pour automatiser la collecte, l’agrégation et le reporting des données ESG.

- Développement de tableaux de bord dynamiques pour suivre l’évolution des indicateurs en temps réel et garantir une transparence totale.

- Développement d’une feuille de route stratégique :

- Établissement d’objectifs de progrès ESG (réduction des émissions de CO2, amélioration des pratiques sociales, etc.) en cohérence avec les attentes des parties prenantes.

- Définition d’un plan d’actions concret avec des KPIs pertinents et un suivi régulier des résultats.

- Accompagnement au changement :

- Sensibilisation et formation des équipes sur les enjeux ESG et sur la conformité à la CSRD.

- Favoriser l’appropriation de la démarche par l’ensemble de l’entreprise pour garantir la durabilité des pratiques mises en place.

- Préparation à la vérification externe :

- Structurer les rapports ESG pour qu’ils soient conformes aux attentes des organismes de vérification et des parties prenantes.

- S’assurer de la qualité, de la transparence et de la robustesse des informations fournies.

4. La Valeur Ajoutée d’un Manager de Transition : Transformer la Contrainte en Opportunité

Faire appel à un manager de transition, c’est s’assurer d’avoir un expert immédiatement opérationnel, capable d’apporter une vision stratégique et un savoir-faire opérationnel. Sa mission ne se limite pas à mettre en place un reporting de conformité ; il aide à construire un véritable levier de croissance en transformant les exigences réglementaires en projets stratégiques à fort impact.

Chez LOUIS DUPONT - Management de transition , nos managers de transition accompagnent les entreprises tout au long de ce parcours :

- Diagnostic initial pour évaluer la maturité ESG et cartographier les enjeux.

- Structuration et mise en place des processus ESG.

- Pilotage de la transformation pour inscrire la durabilité au cœur de la stratégie d’entreprise.

- Suivi des progrès et ajustements réguliers pour garantir une amélioration continue.

5. Feuille de Route : Vers une Transformation Durable et Permanente

Pour sortir de l’ère des « chiffriers » et entrer dans celle de la gestion stratégique, voici les étapes essentielles à mettre en place :

1. Diagnostic Initial :

- Évaluation des pratiques ESG actuelles et identification des écarts par rapport aux exigences CSRD.

- Réalisation d’une analyse de double matérialité avec une approche rigoureuse et systématique.

2. Structuration du Système de Reporting :

- Définition des indicateurs de performance ESG pertinents.

- Implémentation d’un système de collecte automatisée des données et d’un outil de reporting centralisé.

3. Mise en Conformité et Auditabilité :

- Rédaction du rapport ESG annuel et préparation à la vérification externe.

- Ajustements continus pour garantir la qualité et la transparence des informations.

4. Développement d’une Feuille de Route Stratégique :

- Définir des objectifs de progression et de transformation sur le long terme.

- Mettre en place des comités de suivi et des KPIs pour piloter la performance en temps réel.

Ne Pas Subir la Transformation : En Faire un Atout Stratégique avec Louis Dupont

La directive CSRD n’est pas une simple contrainte réglementaire. Bien mise en œuvre, elle peut devenir un véritable levier de compétitivité et de différenciation. Grâce à un accompagnement par un manager de transition expérimenté, vous pouvez non seulement répondre aux obligations, mais également structurer une stratégie ESG qui renforcera la résilience et l’attractivité de votre entreprise.

Envie de savoir comment transformer cette obligation réglementaire en un avantage concurrentiel ?

Contactez-nous pour en discuter et construire ensemble une stratégie durable et ambitieuse ! 🚀

Yves VALENTIN

Partner chez LOUIS DUPONT - Management de transition

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