Corona, merci !
J’ai pleinement conscience d’être un brin provocateur avec ce titre. Mais loin de moi, l’idée de manquer de respect à ceux qui ont souffert de cette période. Mais au-delà des aspects négatifs qui ont largement été commentés, la période a été riche d’enseignements.
En 2015, lors de la COP 21, plusieurs voix s’étaient élevées pour souligner le coût de la transition proposée et son impact sur le PIB mondial, près de 4,5%. Même si elle est pour l’instant vécu et évalué sur un seul trimestre, la crise liée au Coronavirus a un impact supérieur sur les économies occidentales. Nous n’avons pas le choix, nous le subissons mais nul doute que nous trouverons les moyens de surmonter la situation.
A propos de la transition énergétique, de nombreux décideurs, beaucoup de grands consommateurs hésitent à agir et à s’engager par manque de visibilité et face à l’excès d’incertitudes. Mais ne sommes-nous pas aujourd’hui dans la situation la plus incertaine qui soit ? Cela fait plus de deux mois que la gestion de la pandémie est dictée au jour le jour par ce qui a été découvert ou compris dans les deux semaines précédentes à son propos. Nous n’avons pas le choix, nous la subissons mais nul doute que nous trouverons, là aussi, les moyens de surmonter la situation.
Notre capacité de résilience, importante, nous l’avons souvent montré, s’exprime à souhait dans les situations d’urgence. Nous sommes valorisés par notre capacité à agir avec succès comme des pompiers.
La lutte contre le réchauffement climatique et, à un moindre degré, la transition énergétique nous imposent un mode d’action différent. Les risques encourus par la planète ne sont pas du même ordre ; ils sont infiniment plus importants mais ils ne sont pas immédiats. Ils nous obligent à anticiper, à décider sans contrainte immédiate. La crise du Coronavirus nous montre, je l’en remercie, que nous sommes capables d’affronter une situation similaire à celle que nous devrions nous imposer pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique.
Cette lutte aurait également l’avantage d’offrir au monde de nouvelles sources de développement et, probablement, l’opportunité de donner un nouveau souffle à nos modèles vieillissants.
Par ce qu’elle nous a permis de voir et de vivre, cette crise du Coronavirus nous donnera-t-elle ce qui nous manque pour nous engager plus avant dans la transition, pas uniquement énergétique, vers un mode différent : le courage !
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Toujours au service de l'écologie et de la biodiversité dans mon ministère préféré ;-)
4 ansTrès, très juste... En septembre le pouvoir politique aura une belle occasion de faire preuve de courage en suivant (entre autres...) les recommandations de la conférence citoyenne pour le climat... ;-)
Associate General Counsel France & Middle East chez Schneider Electric Industries SAS
4 ansMerci Eric pour ce post. Du courage il nous en faut, et de la sagesse aussi
🌟 Marketing-Communications Expert transforming challenges into opportunities (Cyber/Reputation Crisis, Launch of disruptive solutions)
4 ansBravo pour ce texte. Courage... et audace de se réinventer. La vie est un changement perpétuel, et avec la technologie, ce mouvement s'accélère.
Merci Éric et pour continuer sur le registre de la provocation une question : les chinois , les indiens , et de plus en plus les africains , ils en pensent quoi ?
Membre de Cadres Seniors Bénévoles / Intervenant chez Grenoble Ecole de Management
4 ansBel article Éric. Il faut y croire et surtout le vouloir !