Coronavirus, oxymore ou nouveau paradigme?

Cette situation unique par son caractère international nous oblige à nous tenir éloignés les uns des autres, à distance, séparés. Et pourtant, ne nous sentons pas plus proches par nos expériences similaires ? Par nos pensées, émotions, par nos actes ?

Jamais dans notre pays, nous n’aurons vécu cet élan collectif indispensable à notre survie et à la protection des autres.

80% de la production cesse, l’économie telle que nous la connaissons cesse, nos revenus cessent, et pourtant…l’état reprend ses droits. L’état d’une nation qui devrait aussi s’interroger sur son autarcie, son indépendance, l’état d’une France qui rayonne à l’international depuis des siècles, qui influence par sa culture, son génie et sa démocratie, mais qui dépend aussi maintenant du reste du monde. Alors nous aussi ?

Et si cela nous invitait aussi à repenser l’indispensable du superflu ?

Si nous pouvions en profiter pour repenser nos circuits de production et de distribution ? Notre système de consommation ? Notre façon d’être au lieu d’avoir ?

Si nous refaisions confiance à nos agriculteurs ?

Si nous nous prenions en main pour consommer moins ?

Si ce ralentissement imposé était une solution pour ralentir nos excès en tout genre ?

Si nous réinventions des circuits courts ? Plus courts ? Encore plus courts ?

Si l’égocentrisme pouvait se transformer en écocentrisme ?

Ce virus n’est-il pas un symptôme ? Un symptôme d’un système global, malade, qui nous informe que faire plus de toujours la même chose ne sert plus à rien ? Une alerte sur nos modes de vie ?

Les changements sont souvent causés par l’envie, la menace ou la contrainte. Ne pourrions-nous pas en profiter pour avoir envie d’autre chose ? Au moins d’y réfléchir ?

Pouvons-nous profiter aussi de ce temps ralenti pour s’interroger et peut être trouver d’autres réponses à ce que nous appelons la mondialisation ?

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