Coup de gueule sur l'appartement de Monsieur et Madame "tout le monde".
Cuisine ouverte sur le séjour plaquée contre un mur avec un évier premier prix, carrelage blanc standard que l'on retrouve partout, salle de bain avec le ou les vasques habillées du même meuble, taille des chambres standardisées, entrée directe sur le séjour, placards standards sur rail dans les chambres de 9 à 10 M2. Mais une belle entrée d'immeuble, parfois de belles portes d'appartement. La coquille est belle, mais l'intérieur aménagé à bas prix. Il faut tirer les prix vers le bas, la marge vers le haut.
Je ne vais pas faire plaisir à certains promoteurs qui vous diront que les cuisines ouvertes sont demandées par les acquéreurs. Les cuisines ouvertes viennent des USA.Mais aux USA on a de la place, les espaces ne sont pas les mêmes et les premières cuisines ouvertes étaient dans les maisons. Le promoteur gagne 150 à 300 cloisons par immeuble selon le nombre de lots de copropriété. Les prix sont négociés pour des quantités importantes. Vous retrouverez la même cuisine, la même salle de bain , les mêmes "équipements" de Borderouge à Croix Daurade, de Saint Cyprien à Rangueuil, d'Aucamville à Montaudran ! Quand je fais visiter ces appartements je ne les confonds plus ce sont les mêmes. Oui on peut demander aux promoteurs un sol en chêne en pointe de Hongrie, des carreaux de couleur , choisir parfois sa faïence de salle de bain ... mais le prix monte.
La cuisine ouverte redevient dans nombre d'immeubles semi fermées avec des cloisons atelier , bas en cloison et haut en verre et acier. Le consommateur a trouvé les limites de la cuisine ouverte quand ont reçoit des amis dans le séjour : odeur, désordre, graisses, salissures... Il faut être méticuleux si l'on veut avoir un séjour présentable.
On a le sentiment encore aujourd'hui que les promoteurs achètent à la même centrale d'achat. Pas d'imagination autre que celle de sortir un prix accessible et une marge honorable compte tenu du prix d'acquisition des terrains dans les zones urbaines. Je conseille rais plutôt à un consommateur qui le peut, d'acheter de l'ancien avec travaux pour y aménager un appartement à son goût avec des matériaux de qualité. C'est ce que font nombre de marchands de bien en vue de revendre plus cher au m2 avec une belle marge. Mais ça c'est un métier.
Messieurs les promoteurs, soyez créatifs, imaginatifs mais pitié , inspirez vous par exemple des architectures extérieures et intérieurs comme en Espagne, au Portugal. de 4500 € a 5000 € du M2 on doit pouvoir faire mieux à Toulouse ?