Courage!

Vous êtes nombreux à m’avoir écrit en privé, parce que la terreur physique et médiatique rend dangereux le partage d’un post qui vise à rétablir la vérité. Parce que dans le climat qui prévaut aujourd’hui en Europe, liker sur LinkedIn peut, dans le meilleur des cas, ne valoir qu’une agression verbale. Parce que, par la besogne de journalistes qui ont délaissé toute déontologie pour laisser s’épancher le sentiment antijuif (antisioniste qu’on disait dans les années 1990 : désormais, les masques sont tombés), dire qu’Israël est dans son droit, c’est s’exposer à la vindicte des lâches, c’est, à Lyon ou à Paris, prendre le risque de voir crevés les pneus de sa voiture ou sa porte décorée d’une croix gammée.

« Free Palestine », s’égosillent les mêmes qui hier hurlaient aux Juifs qu’ils retournent en Palestine. Laissons-les à leurs vociférations haineuses. Nous avons mieux à faire, pour guérir l’Europe de ses démons et l’islam de sa violence, que de répondre à chacun de leurs postillons.

C’est à toi, ma sœur, mon frère que je m’adresse ici, toi qui te reconnaîtras dans ces mots, justement parce que tu ne pourrais les partager sur cette plateforme.

Sois fort ! Lorsque nous sommes unis, ils ne peuvent rien contre nous. Ils occupent la rue ; nous avons pour nous l’histoire. Arafat, Sinwar et leurs admirateurs finiront dans les poubelles de l’histoire, avec Pharaon, Nabuchodonosor, Antiochus, Titus, Torquemada, Khmelnitski , Hitler, Staline, Nasser et autres Saddam Hussein.  Il ne valent pas que l’on s’attarde plus sur eux que ce qu'il faut pour comprendre que leur haine démesurée, folle, déraisonnable est porteuse d’un message. Oui, d’un message pour nous.

Regarde-les : avec tout l’argent du Qatar, le soutien de l’Iran, qu’ont-ils construit?Qu’ont-ils à proposer à l’humanité si ce n’est sa destruction qui passe par celle d’Israël ? Car c’est au nom d’Israël que, pris dans leurs négationismes, ils croient pouvoir s’attaquer ; ils n’en atteignent que le corps.

Nous continuerons à changer l’homme, à le faire advenir. Nous lui proposerons un avenir plus digne que celui que lui réservent les Frères musulmans ou les progressistes dévoyés, Ismaël et Edom coalisés.

Ils retournent le droit humanitaire contre cette espérance ; aux Nations Unies, ils s’allient médiocrement, croyant pouvoir défaire le projet d’un monde plus juste. Leurs efforts sont vains : ils ressentent malgré eux qu’à travers Israël se joue quelque chose qui dépasse infiniment leur mesquinerie. Leurs manœuvres n’en sont que plus grotesques.   

Alors, ils crient plus fort, ils frappent plus fort. Ils assassinent, ils kidnappent, ils font taire. Pas de quoi rire, certes. Constate pourtant, depuis les sommets de notre Tradition, comme, au regard de l’avenir qui s’écrit sous nos yeux, ils sont ridiculement petits, insignifiants si nous ne donnions sens à leurs délires.

Leurs éditoriaux biaisés, leurs « mort aux Juifs ! », leurs « khaybar khaybar ya yahoud », leurs analyses renvoyant dos à dos génocidaires et victimes, leur sournoise clameur, tout cela ne cache pas la triste, la belle, la digne vérité : la ligne de partage entre le vrai et son deuil, entre le bien et le mal, entre la fidélité et l’abandon passe précisément par le nom d’Israël. Et c’est par ce nom que l’humain, aujourd’hui encore, est appelé à se positionner.

Ils nous ont surpris lors de la plus juive de nos fêtes, Sim’hat Thora, celle que nous avons rapportée de nos exils, pour danser, autour de la Loi, sur notre Terre.  Qu’à cela ne tienne : ils ne font que nous rappeler au lendemain de l’Universel, Chemini Atseret. Fête de la Thora, rappel à notre singularité !

Ils ont cru qu’ils nous feraient oublier la joie propre à ce jour. Au contraire, ils lui donnent un sens nouveau en la retournant vers eux comme une interrogation : vivrez-vous dans l’infinie tristesse d’une humanité qui, pour se suicider, doit casser du Juif ? Ou vous laisserez-vous habiter par le chant de la joie qui, derrière le tragique, appelle l’homme à sa réalisation ?

Ce choix, chacun d’eux le fait, ici et maintenant. Quant à nous, depuis le Sinaï, ce chant continue à nous engager.

חזק, חזק ונתחזק!

Sois fort, plus fort; nous nous renforcerons !