Covid-19 et Confinement
“La loi de l'humanité est celle de la paix, car l'avenir appartient a ceux qui parlent et agissent avec le cœur et la foi. Les belles valeurs se partagent, se renouvèlent pour accroitre la force et la conscience des esprits ».
Est-ce que le confinement des populations peut engendrer les syndromes de stress post-traumatique ? Est-ce que cette situation de mise en quarantaine pour des milliers d’habitants dans le monde entier peut avoir un impact négatif sur leur équilibre mental ? Comment tirer profit de ce confinement ? Serait-ce un appel du ciel pour nous préparer à changer d’attitude ? Ce que l’on sait, est que le virus corona s’avère être le plus dangereux dans sa rapidité de propagation dans les populations, et que Les mesures prises par les gouvernements pour casser la chaine de la pandémie sont un peu tardives puisque nous parlons de milliers de personnes atteintes par ce maudit virus, sans compter les morts et les quelques survivants qui vivent encore dans le trauma général. Il est facile de remarquer l’anxiété des personnes qui se ruent dans les supermarchés à cause du coronavirus, ainsi que les impressionnantes queues avec les espaces de deux mètres entre les personnes. Plus l’épidémie s’étend, et plus les mesures d’hygiène et de confinement se resserrent sur les habitants ainsi que les assauts sur les achats. Ce qui accentue la confusion, la nervosité des gens avec en plus la peur d’être contaminé. Désormais, il n’est plus possible de ne plus entendre parler du coronavirus, puisque on en parle tout le temps et partout sur les médias et les réseaux sociaux. En addition a tout cela, je crois personnellement que le taux de personnes cyniques parmi nous est beaucoup plus élevé que l’on puisse s’imaginer, et qui guettent avec rapacité les moments troubles pour créer la panique dans les communautés. Ainsi, ces personnes s’acharnent sur les réseaux sociaux dans la fabulation et la formulation d’informations saugrenues, avec le but de répandre l’inquiétude et la confusion parmi les internautes. Impossible de ne pas entendre parler de l'épidémie de coronavirus tous les jours, comme il est impossible de ne pas écouter les bruits qui courent par ci par là que ce soit à la radio, à la télé ou sur les réseaux sociaux. Sauf que la plupart des informations erronées font naitre des peurs viscérales, car elles contribuent à contaminer par la peur le public au quotidien. Nous sommes vraiment dans le syndrome du stress post-traumatique, puisque la plupart d’entre nous ont plus peur d’être contaminé que par l’apparition du coronavirus. Il est facile de s’apercevoir que le confinement devient de plus en plus difficile pour tous, et que le stress augmente en même temps que le lavage de nos mains, la désinfection de nos maisons et de nos vêtements. Combien de temps cela va encore durer ? Combien de temps tiendrons nous encore ? et s’il y aura des salaires a la fin de chaque mois si la situation se prolonge ? les enfants qui s’ennuient à la maison, les mères qui sont débordées et les pères qui n’arrêtent pas de faire le marché. En fait, être confiné chez soi procure plus d’anxiété que la joie que chacun de nous a dû ressentir au moment où les gouvernements nous ont interdit de continuer à travailler. Voilà que cette situation devient déplorable, les préoccupations s’accentuent pour se transformer en angoisses, car au lieu de nous informer qu’on a trouvé une solution à ce maudit virus que ce soit un médicament ou un vaccin, nous avons droit à un briefing pour nous annoncer le nombre de malades et de morts dans chaque pays. Sachons maintenant, sous quelles formes d’anxiétés nous sommes assujettis:
1. Nous avons plus de soucis qu’auparavant, car nous n’acceptons pas ce qui arrive, ni le confinement que nous devons respecter, ce qui explique que nous n’avons pas accepté de voir la vérité de notre situation. Ce qui augmente l’effet du stress, l’angoisse et le comportement irrité,
2. Regarder toutes les vidéos qui répandent les informations erronées sur l’épidémie du Covid 19, contribue à semer la panique et la confusion à penser raisonnablement,
3. La peur peut nous empêcher d’exercer nos activités quotidiennes, de ne pas supporter les personnes autour de nous, ni même nos enfants. Cela contribue à empoisonner l’ambiance familiale, à rendre nos enfants irrités et à semer la panique en famille,
4. l’inquiétude en permanence ne peut qu’amplifier le sentiment d’incertitude. On n’y changera rien, car cette situation est générale.
La peur est donc un sentiment avertisseur, et un réflexe d’autoprotection pour nous avertir de prendre les précautions nécessaires, pour mieux contrôler la situation de stress dans laquelle on se trouvons. Pourtant, ce qui peut accentuer le sentiment de peur est la production des images sur les médias et les réseaux sociaux qui peuvent altérer nos perceptions de la réalité. Toutes les anxiétés ont tendance à nous déstabiliser et à nous faire perdre notre confiance. C’est pourquoi, il est important de sélectionner les informations minutieusement sur les sites officiels. Nous nous reconnaissons tous dans ces situations de grande peur, et nous nous posons tous les mêmes questions concernant la vie, la maladie, et la mort. Mais il est important de vivre dans ses propres repères, pour ne pas perdre la foi ni son équilibre. S’occuper est le meilleur moyen de protéger son équilibre de vie, et de maintenir son optimisme. On a aussi le temps de se remémorer les bons souvenirs d’enfance, les blagues et les situations folles vécues dans le passé tout en feuilletant un vieux cahier de souvenirs ou un album photo. Ce qu’il faut comprendre, est que nous si ne réfléchissons pas avec logique, nous risquons de sombrer dans l’abime de la peur. Nous pouvons aussi programmer ce que nous ferons après le confinement, comment on pourra réorganiser notre vie et notre famille. Peut-être que nous pourrons tirer des leçons de vie efficaces, car il ne se passe jamais rien pour rien. Je veux personnellement croire que c’est un message envoyé du ciel, pour nous avertir d’être plus unis, de penser les uns aux autres, et de partager son pain avec ceux qui n’en ont pas. Soyons plus heureux, plus unis et humanistes. Je crois qu’il est très simple de changer nos attitudes, être moins égoïste et superficiel pour s’occuper un peu plus des autres. Il est temps d’apprécier tout ce qui nous entoure : mesurer notre bonheur avec la nature, la famille, les amis et le pain qui nous permet de vivre. Il faut aussi savoir remercier le boulanger qui a pétri le pain, et le cultivateur qui a semé les graines de blé. C’est d’humanisme que nous avons besoin et de beaucoup d’amour, car ce sont eux qui nous permettent de vivre en pleine âme et conscience. Comprendre la vie, c’est tenir compte des besoins de notre cœur puis de celui des autres pour leur procurer la chance d’aimer comme nous le ferons, et d’aider ceux qui en ont le plus besoin. Le confinement peut être une expérience désagréable, mais aussi le moment propice pour que chacun de nous puisse changer son mode de vie et ses attitudes. J’ai compris aussi que le coronavirus est le résultat des flux d’énergies négatives que nous émettons dans l’air. Après cette terrible épreuve rien ne sera plus comme avant. Le monde a besoin de paix !