Covid-19, partenariat ou l’art de faire plus avec moins
Au début de l’année, une annonce controversée a fait couler l’encre médiatique : l’entreprise du chef et entrepreneur culinaire Ricardo Larrivée a demandé un prêt de 2 millions pour revamper son site web, développer une application et engager des employés. On n’a jamais su si c’était pour remplacer le site transactionnel que la firme Lightspeed avait créé jadis ou si c’était pour passer à Shopify…
Ouf ! Les médias sociaux se sont déchaînés et les vrais profils autant que faux profils et les trolls se sont mis à castagner ce pauvre Ricardo. Lui, la coqueluche des québécois, lui avec ce simple prénom qui fait courir les foodies et vendre des batteries de cuisine.
En passant, «Ricardo» c’est une marque de commerce enregistrée à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada.
J’ai eu beau chercher la suite de cette histoire, je n’ai rien trouvé ! Mort au feuilleton ou bien le tout s’est fait en catimini ? Allez savoir !
Quand j’ai sorti mon livre «107 principes pour investir dans l’immobilier au Québec», la responsable de la distribution chez Messageries ADP m’a dit « si je comprends bien, vous êtes le Ricardo de l’immobilier». Jamais été aussi crampé de rire en 10 ans. C’est vous dire à quel point il est une référence !
L’importance du branding et du marketing est cruciale à l’élaboration d’une image de marque forte et à sa pérennité.
Que ce soit en immobilier ou en cuisine, les règles sont les mêmes: donner du contenu, apporter une valeur ajoutée et au moment venu, convertir le visiteur/follower en acheteur.
Les moyens pour accomplir ce qui semble facile sont nombreux mais se résument à peu de choses à mon avis: qualité du produit/du conseil, authenticité du communicateur, réponse à une problématique réelle vécue par la clientèle visée.
J’ai appris un principe qui me restera toujours: on peut manquer de moyens, mais il est impardonnable de manquer d’imagination.
Ceci étant, ce n’est pas tant que les temps changent chers amis, c’est plutôt que les temps ont changés…
Google, Apple, Facebook et Amazon (le quatuor qu’on appelle GAFA) sont non seulement là pour rester mais ils vont prendre encore plus de place dans notre façon de consommer sous toutes ses formes (écrites, visuelles, solides et liquides).
En immobilier, les joueurs d’importance font tous appel à des experts qui s’affairent à déceler les tendances du marché. C’est ainsi que les projets sont élaborés pour ne pas se planter.
Même si tu te considères un joueur de moindre calibre que les plus grands promoteurs/développeurs membres de l’Institut de développement urbain (IDU), tu dois t’adapter à la nouvelle réalité ou bien te préparer à disparaître.
Et depuis mars dernier, la Covid-19, ce virus qui ronge notre économie planétaire et nous confine un peu plus chaque jour a donné lieu à des changements de nos habitudes. Les paradigmes sont modifiés et donnent naissance à de nouvelles habitudes.
Les tours à bureaux et autres édifices commerciaux se vident peu à peu. Les centres-ville tournent au ralenti.
De nombreuses catégories de travailleurs s’activent à partir de la maison. Et selon une étude récente menée par des chercheurs de la Harvard Business School et de la New York University, les salariés en télétravail seraient plus productifs (en moyenne 48 minutes de plus par jour) qu’à l’époque où ils travaillaient dans les bureaux de leurs employeurs.
De leur côté, les ventes en ligne explosent.
Quand à ce que certains considèrent une bulle immobilière, en raison d’une baisse de l’inventaire d’immeubles à vendre dans beaucoup de régions, les prix augmentent ce qui donne ainsi souvent lieu à des surenchères.
En réponse à ces nouvelles réalités, il est fortement suggéré d’acheter vos immeubles en partenariat. Que ce soit pour des terrains vacants à construire ( habituellement on doit les payer au comptant), ou des multilogements existants ou à être construits, la tendance va s’accentuer pour devenir la règle j’en suis convaincu.
Je vous le dit et je vous l’écris depuis longtemps : «Ensemble on va plus loin » !