Crédibilité du Plan de Redressement 202: Financement en excès des besoins apparents !

Crédibilité du Plan de Redressement 202: Financement en excès des besoins apparents !

Les chiffres du Plan de Redressement relèvent de la prévision !

Le Plan de Redressement existe, démontre la création de valeur, créé un « équilibre » entre effort et partage de la valeur, il est suffisamment financé.  Il permet de retrouver une situation in bonis sans nouvelle crise... Telle est la prévision !

L'histoire et les chiffres démontrent l’intérêt économique du Plan, et sa faisabilité financière.  Quelle est sa probabilité de succès ?

Les chiffres d'un Plan de Redressement, et c’est un problème, affichent rarement une marge de sécurité en termes de trésorerie. Lorsque le management présente un plan avec un peu de « gras », il s’expose généralement à une attaque en règle de ses bailleurs : investisseurs qui poussent à réduite leur apport, ou créanciers qui s’efforcent de récupérer cette marge à leur profit !

Et pourtant...

Une prévision est toujours fausse !

Les chiffres présentés, chiffres de vente, date des dépenses, date d’encaissement et de décaissement, sont des prévisions. A ce titre, ils sont soumis à un aléa, tantôt positif, tantôt négatif, qui changent de manière significative le niveau des pointes et des creux de trésorerie, ainsi que leur durée. 

Il n'est pas possible de supprimer les aléas de la vie économique, seulement de s'en protéger

Dans le modèle de prévision de trésorerie, à force d’empiler des chiffres dont la réalité est « statistique », on obtient des résultats qui peuvent être très difficile, voire impossible, à atteindre. Une nouvelle crise est de facto possible, avec plus de 50% de probabilité !!!

Le Plan de Redressement doit être réalisable à 80% ou 90%

Les chiffres présentés sont le plus souvent des médianes : 50% de chances de faire mieux, et autant de faire moins bien ! Les chiffres seraient sans doute très différents si obtenait du management de fournir des valeurs ou des dates qu’ils seraient sûrs de respecter à 70% ou 90% !

L’expérience montre qu’il est assez naturel pour les individus de donner des chiffres médians… assez compliqué, pour les mêmes, de donner une estimation à 80% ou 90% par exemple. La solution n’est donc pas de ce côté, mais dans la prise en compte d’une marge de sécurité, basée sur l’historique, qui couvre le plan contre ces aléas. 

Prendre en compte les aléas en prenant un marge de sécurité

Pour ce qui est des stocks, l’approche est assez classique. Elle l’est beaucoup moins en matière de chiffres de vente, de marge, ou de délai.

Pour obtenir une bonne probabilité de réaliser le plan de retournement sans faire appel à de nouveaux financement, le management doit donc prendre une marge, et la défendre âprement lors des négociations, ou mieux, prendre dès le début les aléas en compte dans le modèle !

le management doit donc prendre une marge de sécurité de trésorerie, et la défendre âprement lors des négociations

Un Plan de Redressement sans « gras » contre les aléas est un plan déjà caduc !

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Amitiés Arnaud

Arnaud Siraudin

Innovation as a Service | Sherpa for executives | Mentor for startups

6 ans

tout à fait d'accord !

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